Résumé
Dans le Madrid des années 1930, Matilde cherche un emploi. La jeune femme enchaîne les entretiens infructueux : le travail se fait rare et elles sont nombreuses, comme elle, à essayer de joindre les deux bouts. C’est dans un salon de thé-pâtisserie que Matilde trouve finalement une place. Elle y est confrontée à la hiérarchie, aux bas salaires, à la peur de perdre son poste, mais aussi aux préoccupations, discussions politiques et conversations frivoles entre vendeuses et serveurs du salon. Quand les rues de Madrid s’emplissent d’ouvriers et ouvrières en colère, que la lutte des classes commence à faire rage, Matilde et ses collègues s’interrogent : faut-il rejoindre le mouvement ? Quel serait le prix à payer ? Peut-on se le permettre ? Qu’est-ce qu’être une femme dans cet univers ?ExtraitMais il y a aussi des femmes qui prennent leur indépendance, qui vivent de leurs efforts, sans avoir besoin de « supporter des types ». Mais ça, c’est dans d’autres pays, où la culture a fait un pas de géant ; où la femme a cessé d’être un objet de plaisir et d’exploitation ; où les universités ouvrent leurs portes aux ouvrières et aux paysannes les plus modestes. Ici, les seules femmes qui pourraient s’émanciper grâce à la culture ce sont les filles des grands propriétaires, des banquiers, des commerçants prospères ; et ce sont précisément les seules femmes qui se moquent complètement de leur émancipation, parce qu’elles n’ont jamais porté de souliers usés, n’ont jamais connu la faim, qui engendre des rebelles.
Quatrième de couverture
Dans le Madrid des années 1930, Matilde cherche un emploi. La jeune femme enchaîne les entretiens infructueux : le travail se fait rare et elles sont nombreuses, comme elle, à essayer de joindre les deux bouts. C’est dans un salon de thé-pâtisserie que Matilde trouve finalement une place. Elle y est confrontée à la hiérarchie, aux bas salaires, à la peur de perdre son poste, mais aussi aux préoccupations, discussions politiques et conversations frivoles entre vendeuses et serveurs du salon. Quand les rues de Madrid s’emplissent d’ouvriers et ouvrières en colère, que la lutte des classes commence à faire rage, Matilde et ses collègues s’interrogent : faut-il rejoindre le mouvement ? Quel serait le prix à payer ? Peut-on se le permettre ? Qu’est-ce qu’être une femme dans cet univers ?Biographie de l'auteurSi l’ on connaît bien, ou mieux, les auteurs de La Génération de 27, comme Federico García Lorca, Dámaso Alonso, Gerardo Diego, Luis Cernuda, Vicente Aleixandre, Manuel Altolaguirre, Emilio Prados, Jorge Guillén, Pedro Salinas, ou encore Rafael Alberti…, on ne connaît pas, ou très peu, Rosa Chacel, Ernestina de Champourcín, María Teresa León, Concha Méndez... Leurs noms sont nombreux mais, avant la guerre, ils n’ occupaient pas la place méritée aux côtés de leurs compagnons littéraires. Ils, les grands de La Génération de 27, ont pourtant partagé avec elles rencontres, amitiés, projets ou photographies. Mais elles restent encore trop souvent, aujourd’hui comme hier, ignorées, voire oubliées. Ces dernières années, le travail de certaines d’ entre elles a enfin été réédité. Et l’ une de « ces figures » qui émergent remarquablement de l’ oubli est certainement celle de Luisa Carnés, née à Madrid en 1905 et décédée à Mexico en 1964. Les circonstances his
À propos de l'auteur
Carnés, Luisa
Si l’ on connaît bien, ou mieux, les auteurs de La Génération de 27, comme Federico García Lorca, Dámaso Alonso, Gerardo Diego, Luis Cernuda, Vicente Aleixandre, Manuel Altolaguirre, Emilio Prados, Jorge Guillén, Pedro Salinas, ou encore Rafael Alberti…, on ne connaît pas, ou très peu, Rosa Chacel, Ernestina de Champourcín, María Teresa León, Concha Méndez... Leurs noms sont nombreux mais, avant la guerre, ils n’ occupaient pas la place méritée aux côtés de leurs compagnons littéraires. Ils, les grands de La Génération de 27, ont pourtant partagé avec elles rencontres, amitiés, projets ou photographies. Mais elles restent encore trop souvent, aujourd’hui comme hier, ignorées, voire oubliées. Ces dernières années, le travail de certaines d’ entre elles a enfin été réédité. Et l’ une de « ces figures » qui émergent remarquablement de l’ oubli est certainement celle de Luisa Carnés, née à Madrid en 1905 et décédée à Mexico en 1964. Les circonstances his
Fiche technique
- Titre : Tea Rooms: Femmes ouvrières
- Auteur : Carnés, Luisa
- Langue : Français
- Format : Broché
- Nombre de pages : 270
- Genre : Romans étrangers
- Date de publication : 09-04-2021
- Édition : La Contre Allée
- Poids : 0.29 kg
- Dimensions : 13.599972800000002 x 1.999996 x 18.999962 cm
- ISBN-10 : 237665064X
- ISBN-13 : 9782376650645
Informations supplémentaires
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