Qualité


Notre programme qualité

Dans notre entrepôt à Beauvais, un contrôle qualité est effectué minutieusement sur tous nos livres par nos équipes compétentes avant la mise en vente pour déterminer l’état et vérifier qu’il respecte notre charte de qualité. Certains produits peuvent présenter des signes d’usure minimes, les livres comme les accessoires (CD, cahiers d’exercices…) mais seulement si cela ne nuit pas à la lecture. Si vous rencontrez le moindre problème concernant l’état des livres reçus, cliquez ici, notre équipe en charge du service client est à votre disposition et fait son possible pour vous aider.

Ce contrôle permet de déterminer une classification de nos livres détaillée ci-dessous.

Description de l’état d’un livre :

Très bon :

  • Livre en excellent état, presque comme neuf, il a été lu très peu de fois
  • Présence de quelques marques d’usure mais à peine perceptibles
  • Les pages ne sont ni écornées, ni annotées, ni tachées 
  • La couverture est en parfait état
  • Vous pouvez offrir ce livre à vos proches sans aucun doute !

Bon:

  • Livre déjà lu et usagé
  • Quelques légères marques d’usure (marque de crayon, page un peu écornée)
  • Aucune page n’est manquante
  • La couverture est intacte

Correct:

  • Livre usagé avec des marques d’usure visibles  (marques de crayon, pages écornées, petites annotations)
  • Aucune page n’est manquante, marques d’usure sans nuire à la lecture (marques de crayon, pages écornées, petites annotations)
  • Les accessoires sont présents mais peuvent avoir des marques d’usure
  • La couverture de protection peut être manquante

Mon père est américain

Grand Format - THIERRY MAGNIER - 144 pages - Publication: 14 janvier 2012

Paronuzzi, Fred (Auteur)

Audience
Jeunesse - A partir de 11 ans

Le Pitch

Présentation de l'éditeur Alors qu'il se croyait sans père, Léo apprend que ce dernier est en prison aux Etats-Unis, dans le couloir de la mort. Commence alors une relation sans promesse d'avenir commun. Extrait La petite chambre baigne dans une semi-pénombre. Les rideaux, opaques, sont tirés devant la fenêtre. Des mégots s'amoncellent en pagaille dans un cendrier en bakélite, posé à même le sol. La moquette a brûlé en plusieurs points. Ils forment un arc de cercle presque parfait autour du lit. Jusqu'à hier, Léo n'aurait jamais fumé chez sa mère. Jusqu'à hier, on aurait dit de lui qu'il était un ado sans problème. Sans problème particulier. A présent, le monde entier - ce en quoi il a pu croire, un jour - s'est disloqué, croule sous des tonnes de décombres. Il se sent perdu, étranger à lui-même, ne reconnaît rien. Plus de repère. Juste cette affreuse certitude d'avoir été trahi. C'est pourquoi, aussi longtemps que sa mère s'entêtera dans son silence et ses mensonges, il est bien décidé à lui «pourrir la vie». Tout autant, estime-t-il, qu'elle lui pourrit la sienne. Le portable clignote d'une couleur vive, il vibre, puis remue insensiblement, semblable à un gros insecte. Léo est entortillé dans les draps, le visage enseveli sous l'oreiller. Il lui a fallu des heures, cette nuit, pour sombrer à bout de forces dans un sommeil lourd, sans rêve. Sa salive fait une auréole sur la housse de l'oreiller. Les gros chiffres rouges du radio-réveil marquent 09 :41. Léo s'étire enfin. Il coule ses doigts écartés en éventail dans la jungle de ses cheveux. Sa gorge le brûle. Trop de tabac. Et la nausée qui va avec. Jusqu'au petit matin, il s'est goinfré de musique, le volume au maximum, ce qu'il a trouvé de plus enragé dans les mille cinq cents morceaux stockés sur son MP3. Du rap au métal, des riffs de guitare aux boucles électro, sans souci de cohérence, comme un écho à la confusion qui régnait à l'intérieur de son crâne. Du bruit et de la fureur. Son bras droit cherche le téléphone, à tâtons, le trouve au pied du chevet. C'est un message de Yannis. Il dit : On peut savoir ce que tu fais ? Je ne sais pas si tu es au courant, mais on a un DS de maths, ce matin... Léo se demande comme chaque fois par quel foutu snobisme son meilleur ami refuse d'écrire en abrégé. Mieux encore, il prend un soin maniaque à choisir ses mots, à respecter les règles grammaticales et la ponctuation dans des phrases longues de deux kilomètres. Lui, Léo, c'est tout juste si ses dissertations ne sont pas rédigées en phonétique. Biographie de l'auteur Fred Paronuzzi est né en 1967 à Ugine, en Savoie, région qu’il habite toujours bien qu’ayant beaucoup voyagé pour enseigner le français au Canada, en Écosse et en Slovaquie. Outre ses activités d’écrivain, il est maintenant professeur de lettres et d’anglais en lycée professionnel.
Détails du livre
Contenu
Auteur

Mon père est américain

Grand Format - THIERRY MAGNIER - 144 pages - Publication: 14 janvier 2012

Paronuzzi, Fred (Auteur)

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Le Pitch

Présentation de l'éditeur Alors qu'il se croyait sans père, Léo apprend que ce dernier est en prison aux Etats-Unis, dans le couloir de la mort. Commence alors une relation sans promesse d'avenir commun. Extrait La petite chambre baigne dans une semi-pénombre. Les rideaux, opaques, sont tirés devant la fenêtre. Des mégots s'amoncellent en pagaille dans un cendrier en bakélite, posé à même le sol. La moquette a brûlé en plusieurs points. Ils forment un arc de cercle presque parfait autour du lit. Jusqu'à hier, Léo n'aurait jamais fumé chez sa mère. Jusqu'à hier, on aurait dit de lui qu'il était un ado sans problème. Sans problème particulier. A présent, le monde entier - ce en quoi il a pu croire, un jour - s'est disloqué, croule sous des tonnes de décombres. Il se sent perdu, étranger à lui-même, ne reconnaît rien. Plus de repère. Juste cette affreuse certitude d'avoir été trahi. C'est pourquoi, aussi longtemps que sa mère s'entêtera dans son silence et ses mensonges, il est bien décidé à lui «pourrir la vie». Tout autant, estime-t-il, qu'elle lui pourrit la sienne. Le portable clignote d'une couleur vive, il vibre, puis remue insensiblement, semblable à un gros insecte. Léo est entortillé dans les draps, le visage enseveli sous l'oreiller. Il lui a fallu des heures, cette nuit, pour sombrer à bout de forces dans un sommeil lourd, sans rêve. Sa salive fait une auréole sur la housse de l'oreiller. Les gros chiffres rouges du radio-réveil marquent 09 :41. Léo s'étire enfin. Il coule ses doigts écartés en éventail dans la jungle de ses cheveux. Sa gorge le brûle. Trop de tabac. Et la nausée qui va avec. Jusqu'au petit matin, il s'est goinfré de musique, le volume au maximum, ce qu'il a trouvé de plus enragé dans les mille cinq cents morceaux stockés sur son MP3. Du rap au métal, des riffs de guitare aux boucles électro, sans souci de cohérence, comme un écho à la confusion qui régnait à l'intérieur de son crâne. Du bruit et de la fureur. Son bras droit cherche le téléphone, à tâtons, le trouve au pied du chevet. C'est un message de Yannis. Il dit : On peut savoir ce que tu fais ? Je ne sais pas si tu es au courant, mais on a un DS de maths, ce matin... Léo se demande comme chaque fois par quel foutu snobisme son meilleur ami refuse d'écrire en abrégé. Mieux encore, il prend un soin maniaque à choisir ses mots, à respecter les règles grammaticales et la ponctuation dans des phrases longues de deux kilomètres. Lui, Léo, c'est tout juste si ses dissertations ne sont pas rédigées en phonétique. Biographie de l'auteur Fred Paronuzzi est né en 1967 à Ugine, en Savoie, région qu’il habite toujours bien qu’ayant beaucoup voyagé pour enseigner le français au Canada, en Écosse et en Slovaquie. Outre ses activités d’écrivain, il est maintenant professeur de lettres et d’anglais en lycée professionnel.
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