Qualité


Notre programme qualité

Dans notre entrepôt à Beauvais, un contrôle qualité est effectué minutieusement sur tous nos livres par nos équipes compétentes avant la mise en vente pour déterminer l’état et vérifier qu’il respecte notre charte de qualité. Certains produits peuvent présenter des signes d’usure minimes, les livres comme les accessoires (CD, cahiers d’exercices…) mais seulement si cela ne nuit pas à la lecture. Si vous rencontrez le moindre problème concernant l’état des livres reçus, cliquez ici, notre équipe en charge du service client est à votre disposition et fait son possible pour vous aider.

Ce contrôle permet de déterminer une classification de nos livres détaillée ci-dessous.

Description de l’état d’un livre :

Très bon :

  • Livre en excellent état, presque comme neuf, il a été lu très peu de fois
  • Présence de quelques marques d’usure mais à peine perceptibles
  • Les pages ne sont ni écornées, ni annotées, ni tachées 
  • La couverture est en parfait état
  • Vous pouvez offrir ce livre à vos proches sans aucun doute !

Bon:

  • Livre déjà lu et usagé
  • Quelques légères marques d’usure (marque de crayon, page un peu écornée)
  • Aucune page n’est manquante
  • La couverture est intacte

Correct:

  • Livre usagé avec des marques d’usure visibles  (marques de crayon, pages écornées, petites annotations)
  • Aucune page n’est manquante, marques d’usure sans nuire à la lecture (marques de crayon, pages écornées, petites annotations)
  • Les accessoires sont présents mais peuvent avoir des marques d’usure
  • La couverture de protection peut être manquante

Royan Garden Blues

Broché - Le Croît Vif - 200 pages - Publication: 01 janvier 2013

Audience
Adulte - Grand Public

Le Pitch

Présentation de l'éditeur Un serial killer dans une paisible ville de province plus vouée aux bains de mer qu'aux bains de sang. Une beauté vénéneuse qu'on reconnaît à sa fleur de gardénia. Un air de jazz pour rythmer une enquête forcément improvisée, envoûtante et noire. Et pour couronner le tout, un détective amateur qui n'a rien d'un dur-à-cuire. «Le polar et le jazz mauvais genres longtemps marginalisés, étaient décidément faits pour se rencontrer. Et Royan, la ville idéale comme décor à ce très beau texte.» (Comité de lecture du Croît vif) Professionnel de l'image, Jacques-Edmond Machefert aime les mots et le jazz. A partir de 1996, il publie plusieurs romans teintés d'humour noir. En 2011, il apporte sa pierre à la sauvegarde du patois saintongeais en participant à un ouvrage collectif publié au Croît vif, L'Air du Pays. Koyan Garden Blues constitue son oeuvre la plus magistrale. Extrait Ce fut comme un courant d'air frais dans une chaude nuit d'été. Le soupçon d'un parfum connu mais pas encore identifié. Un frôlement soyeux, un murmure, une vibration. Rien de plus. La brume odorante allait-elle se dissiper, abandonnant Marc à sa maîtresse de toujours, la musique ? Si une voix n'avait pas accompagné le phénomène, il aurait pu croire que rien ne s'était passé. Non, rien de rien. Mais deux mots furent prononcés, suscitant un mélange de crainte et de curiosité. Le désir ne viendrait que plus tard, avec le rappel du passé. Avec la nostalgie... Juste quelques minutes avant, tout semblait normal, habituel pour ne pas dire routinier. Il se frayait un chemin dans la foule qui ne lui accordait pas la moindre attention. Aux alentours de vingt et une heures, le bar ne tournait pas encore à plein régime, mais le public y stationnait un moment avant d'entrer dans le temple de la musique. Le temps pour les habitués de se retrouver, de prendre des nouvelles de la famille, de commenter l'actualité politique royannaise toujours féconde, d'enterrer quelques futurs morts. A l'approche de la porte, sa haute taille lui permettait d'embrasser l'ensemble de la salle de concert avec ses tables à quatre ou six places installées en demi-cercle face à une modeste estrade dominée par une affiche noire assumant fièrement sa couleur : Jazz in Vaux. Sur la scène, un piano et son tabouret, une contrebasse couchée sur le parquet, une batterie debout sur un tapis, micros, retours, bouteilles d'eau minérale. Pas une place libre ; ce n'était pas une surprise. Comme d'habitude, il n'avait pas eu le courage de venir faire la queue la semaine précédente, dans la bruine d'un petit matin gris, pour réserver une table. Réserver une table, façon de parler ; quand on est seul, cet exercice équivaut à prendre une place au hasard, et à se retrouver attablé avec des inconnus. Pour toute la soirée ! Champagne bien frais mais un peu vert en option. En pleine crise de la quarantaine, Marc estimait avoir passé l'âge de jouer à ce genre de loterie. D'autant qu'il pointait parmi les plus jeunes spectateurs. Son copain Michel qu'il apercevait dans la première rangée, s'efforçant de caser son imposante carcasse entre deux tables bien rapprochées, n'était-il pas un jeune retraité à la belle allure sportive à peine entamée par de copieux repas. Certes athlétique, mais retraité quand même le père Michel ! Vous imaginez, un mec qui était maître-nageur au club Mickey, plage de Pontaillac, dans les années soixante, et qui a enseigné la natation à un petit garçon promis au glorieux avenir de président de la République. S'il avait pu deviner, le copain Michel...
Détails du livre

Royan Garden Blues

Broché - Le Croît Vif - 200 pages - Publication: 01 janvier 2013

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Le Pitch

Présentation de l'éditeur Un serial killer dans une paisible ville de province plus vouée aux bains de mer qu'aux bains de sang. Une beauté vénéneuse qu'on reconnaît à sa fleur de gardénia. Un air de jazz pour rythmer une enquête forcément improvisée, envoûtante et noire. Et pour couronner le tout, un détective amateur qui n'a rien d'un dur-à-cuire. «Le polar et le jazz mauvais genres longtemps marginalisés, étaient décidément faits pour se rencontrer. Et Royan, la ville idéale comme décor à ce très beau texte.» (Comité de lecture du Croît vif) Professionnel de l'image, Jacques-Edmond Machefert aime les mots et le jazz. A partir de 1996, il publie plusieurs romans teintés d'humour noir. En 2011, il apporte sa pierre à la sauvegarde du patois saintongeais en participant à un ouvrage collectif publié au Croît vif, L'Air du Pays. Koyan Garden Blues constitue son oeuvre la plus magistrale. Extrait Ce fut comme un courant d'air frais dans une chaude nuit d'été. Le soupçon d'un parfum connu mais pas encore identifié. Un frôlement soyeux, un murmure, une vibration. Rien de plus. La brume odorante allait-elle se dissiper, abandonnant Marc à sa maîtresse de toujours, la musique ? Si une voix n'avait pas accompagné le phénomène, il aurait pu croire que rien ne s'était passé. Non, rien de rien. Mais deux mots furent prononcés, suscitant un mélange de crainte et de curiosité. Le désir ne viendrait que plus tard, avec le rappel du passé. Avec la nostalgie... Juste quelques minutes avant, tout semblait normal, habituel pour ne pas dire routinier. Il se frayait un chemin dans la foule qui ne lui accordait pas la moindre attention. Aux alentours de vingt et une heures, le bar ne tournait pas encore à plein régime, mais le public y stationnait un moment avant d'entrer dans le temple de la musique. Le temps pour les habitués de se retrouver, de prendre des nouvelles de la famille, de commenter l'actualité politique royannaise toujours féconde, d'enterrer quelques futurs morts. A l'approche de la porte, sa haute taille lui permettait d'embrasser l'ensemble de la salle de concert avec ses tables à quatre ou six places installées en demi-cercle face à une modeste estrade dominée par une affiche noire assumant fièrement sa couleur : Jazz in Vaux. Sur la scène, un piano et son tabouret, une contrebasse couchée sur le parquet, une batterie debout sur un tapis, micros, retours, bouteilles d'eau minérale. Pas une place libre ; ce n'était pas une surprise. Comme d'habitude, il n'avait pas eu le courage de venir faire la queue la semaine précédente, dans la bruine d'un petit matin gris, pour réserver une table. Réserver une table, façon de parler ; quand on est seul, cet exercice équivaut à prendre une place au hasard, et à se retrouver attablé avec des inconnus. Pour toute la soirée ! Champagne bien frais mais un peu vert en option. En pleine crise de la quarantaine, Marc estimait avoir passé l'âge de jouer à ce genre de loterie. D'autant qu'il pointait parmi les plus jeunes spectateurs. Son copain Michel qu'il apercevait dans la première rangée, s'efforçant de caser son imposante carcasse entre deux tables bien rapprochées, n'était-il pas un jeune retraité à la belle allure sportive à peine entamée par de copieux repas. Certes athlétique, mais retraité quand même le père Michel ! Vous imaginez, un mec qui était maître-nageur au club Mickey, plage de Pontaillac, dans les années soixante, et qui a enseigné la natation à un petit garçon promis au glorieux avenir de président de la République. S'il avait pu deviner, le copain Michel...
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