Le Pitch
Présentation de l'éditeur
« Nous ne serons un État normal que lorsque nous aurons la première prostituée juive, le premier voleur juif et le premier policier juif ».
Haim Nahman Bialik
Loin des élucubrations antisémites propagées par les partisans d un « complot mondial » dont Israël serait le centre, la « mafia israélienne » n'est pas une structure comme Cosa Nostra ou la Ndrangheta. Les groupes criminels israéliens ne sont pas hiérarchisés et n ont aucune stratégie commune. Ils passent leur temps à essayer de se détruire l un l autre et, lorsqu ils opèrent à l étranger, leurs relations avec les communautés juives de la Diaspora sont inexistantes. Ou glaciales.
Les organisations mafieuses israéliennes comptent pourtant parmi les plus violentes et les moins connues au monde. Elles sont le produit d une société profondément divisée, parcourue de violentes secousses sociales et en guerre depuis soixante-cinq ans. Racket, blanchiment d'argent, prostitution, ecstasy, MDMA, héroïne, trafic d'armes, contrebande de diamants...les activités de ces clans génèrent tellement de cash que la police, efficace contre le terrorisme palestinien, semble désarmée face à un crime structuré militairement et qui a réussi à corrompre des personnalités politiques de premier plan. Les réseaux criminels nés dans l État hébreu se sont développés avec lui en multipliant leurs métastases dans le tissu social. Certains de ces groupes se contentent d opérer à l intérieur des frontières israéliennes, mais la plupart étendent leurs activités à l étranger : aux États-Unis, en Europe ou en Afrique.
À travers et des révélations et des détails inédits, ce livre retrace l histoire des mafieux « blancs et bleus » depuis 1948. Avec des personnages tels Zeev Rozenstein, «le Loup», «Don» Alperon, les frères Meïr et Itzhak Aberjil, Charlie Aboutboul, «Rico» Shirazi, Shalom Domrani, le «parrain en kippa» et quelques dizaines d autres, cette enquête décortique des organisations opaques et nous entraîne dans un monde de prédateurs bâtissant leurs empires grâce aux cadavres qu ils laissent derrière eux.
Revue de presse
On oublie souvent que la guerre des mafias cause, depuis la fin de la deuxième intifada, plus de victimes que le terrorisme palestinien, fait remarquer le journaliste belge Serge Dumont. Auteur d'une enquête sur le crime organisé, il rappelle que ces gangs, apparus dès la naissance de l'État hébreu, se sont progressivement militarisés grâce à l'expérience acquise lors des conflits de 1967 et 1973.
Très déterminés lorsqu'il s'agit de défendre leur territoire, ils se sont dotés de redoutables arsenaux en commanditant des vols dans les entrepôts militaires ainsi qu'en débauchant des artificiers désireux d'arrondir leurs fins de mois, explique-t-il encore, si bien que les règlements de compte se pratiquent désormais à coups de roquettes ou de missiles antichars. --http://www.lefigaro.fr/international/2013/11/05/01003-20131105ARTFIG00535-la-lutte-antimafia-l-autre-guerre-d-israel.php
Après plus de seize années d enquête, le journaliste belgo-israélien Serge Dumont, spécialiste des affaires judiciaires et correspondant des quotidiens Le Soir, Le Temps et La Voix du Nord, publie L histoire vraie de la mafia israélienne, une véritable bombe que l actualité israélienne de ces dernières semaines ne fait que confirmer. --http://www.cclj.be/article/2/5044
Voici un livre qui parle d un sujet plutôt occulté dans les médias. L auteur nous cite d emblée Haïm Nahman Bialik : Nous ne serons un état normal que lorsque nous aurons la première prostituée juive, le premier voleur juif et le premier policier juif .
Aujourd hui, si la criminalité organisée est bien présente en Israël, elle est aussi très mondialisée et ce, depuis la fin des années 60. Ses domaines opératoires vont d Israël à l Afrique du Sud, en passant par les USA, bien sûr, l Europe et particulièrement Anvers, la république Tchèque et la Bulgarie, jusqu au Japon !
Peu connue, elle est créditée d être p