Qualité


Notre programme qualité

Dans notre entrepôt à Beauvais, un contrôle qualité est effectué minutieusement sur tous nos livres par nos équipes compétentes avant la mise en vente pour déterminer l’état et vérifier qu’il respecte notre charte de qualité. Certains produits peuvent présenter des signes d’usure minimes, les livres comme les accessoires (CD, cahiers d’exercices…) mais seulement si cela ne nuit pas à la lecture. Si vous rencontrez le moindre problème concernant l’état des livres reçus, cliquez ici, notre équipe en charge du service client est à votre disposition et fait son possible pour vous aider.

Ce contrôle permet de déterminer une classification de nos livres détaillée ci-dessous.

Description de l’état d’un livre :

Très bon :

  • Livre en excellent état, presque comme neuf, il a été lu très peu de fois
  • Présence de quelques marques d’usure mais à peine perceptibles
  • Les pages ne sont ni écornées, ni annotées, ni tachées 
  • La couverture est en parfait état
  • Vous pouvez offrir ce livre à vos proches sans aucun doute !

Bon:

  • Livre déjà lu et usagé
  • Quelques légères marques d’usure (marque de crayon, page un peu écornée)
  • Aucune page n’est manquante
  • La couverture est intacte

Correct:

  • Livre usagé avec des marques d’usure visibles  (marques de crayon, pages écornées, petites annotations)
  • Aucune page n’est manquante, marques d’usure sans nuire à la lecture (marques de crayon, pages écornées, petites annotations)
  • Les accessoires sont présents mais peuvent avoir des marques d’usure
  • La couverture de protection peut être manquante

Vivre sans ?

Grand Format - La Fabrique - 250 pages - Publication: 04 octobre 2019

Audience
Adulte - Grand Public

Le Pitch

Présentation de l'éditeur Peut-on se passer de gouvernement, de justice, de lois et de tout ce qui veille à les appliquer ? Peut-on déserter l’économie, le travail, abolir la monnaie ? Peut-on se rendre, en somme, « ingouvernables », et vivre sans institutions qui ordonnent le collectif ? Alors que l’échec différé des expériences révolutionnaires et des tentatives réformistes laisse une grande partie de la gauche paralysée, que nos vies semblent plus que jamais saturées d’État et de capital, l’idée a le mérite de prendre la mesure de l’époque. Et son succès grandissant dans les cortèges de la jeunesse indique assez sa puissance d’attraction. Reste à vérifier si elle peut désigner une politique. Tel est le lieu du débat pour Frédéric Lordon qui entreprend, dans cette discussion, de mettre à jour les soubassements philosophiques des discours et de l’imaginaire du « vivre sans ». Il identifie ce faisant chez Deleuze, Rancière ou Badiou, les éléments d’une atmosphère intellectuelle propice à cet imaginaire, où la politique se fait rare, singulière, se cristallise dans le devenir ou dans l’Événement, devient affaire de « virtuoses » – empruntant des voies parallèles (éthique, esthétique) pour, finalement, échapper à la politique. Une « anti-politique », donc, dont on trouve l’expression la plus achevée dans la philosophie de la destitution d’Agamben, objet d’un long développement qui est aussi pour Lordon l’occasion de redéployer sa lecture de Spinoza. Pour Agamben, destituer n’est pas seulement abattre un pouvoir, c’est faire en sorte que rien ne prenne sa place… et donc que la puissance de la multitude se retienne. Impossible, répond Lordon : « la puissance de la multitude s’exerce nécessairement » et affecte les parties qui la composent. Parvenu à ce point de désaccord théorique, c’est tout l’horizon politique associé au « vivre sans », avec ses expérimentations concrètes, qui sont discutées. Un collectif peut-il se passer d’institutions ? Pas si on entend sous ce terme « toute manifestation de la puissance de la multitude ». La ZAD n’est-elle pas, sous cet aspect, une institution, avec ses normes, ses manières, sa justice ? Dès lors son existence ne donne pas tant la formule d’une « vie sans » que celle d’un gouvernement commun des conduites dictées par des affects joyeux – une forme de vie, soit une certaine configuration des institutions. Pour Lordon, au risque de malmener quelques illusions, c’est encore là la meilleure alternative à l’État du capital et à sa police. Biographie de l'auteur Frédéric London est directeur de recherches au CNRS. Derniers ouvrages parus : La condition anarchique (2018). Imperium. Structures et affects des corps politiques (2015).
Détails du livre
Auteur

Vivre sans ?

Grand Format - La Fabrique - 250 pages - Publication: 04 octobre 2019

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Le Pitch

Présentation de l'éditeur Peut-on se passer de gouvernement, de justice, de lois et de tout ce qui veille à les appliquer ? Peut-on déserter l’économie, le travail, abolir la monnaie ? Peut-on se rendre, en somme, « ingouvernables », et vivre sans institutions qui ordonnent le collectif ? Alors que l’échec différé des expériences révolutionnaires et des tentatives réformistes laisse une grande partie de la gauche paralysée, que nos vies semblent plus que jamais saturées d’État et de capital, l’idée a le mérite de prendre la mesure de l’époque. Et son succès grandissant dans les cortèges de la jeunesse indique assez sa puissance d’attraction. Reste à vérifier si elle peut désigner une politique. Tel est le lieu du débat pour Frédéric Lordon qui entreprend, dans cette discussion, de mettre à jour les soubassements philosophiques des discours et de l’imaginaire du « vivre sans ». Il identifie ce faisant chez Deleuze, Rancière ou Badiou, les éléments d’une atmosphère intellectuelle propice à cet imaginaire, où la politique se fait rare, singulière, se cristallise dans le devenir ou dans l’Événement, devient affaire de « virtuoses » – empruntant des voies parallèles (éthique, esthétique) pour, finalement, échapper à la politique. Une « anti-politique », donc, dont on trouve l’expression la plus achevée dans la philosophie de la destitution d’Agamben, objet d’un long développement qui est aussi pour Lordon l’occasion de redéployer sa lecture de Spinoza. Pour Agamben, destituer n’est pas seulement abattre un pouvoir, c’est faire en sorte que rien ne prenne sa place… et donc que la puissance de la multitude se retienne. Impossible, répond Lordon : « la puissance de la multitude s’exerce nécessairement » et affecte les parties qui la composent. Parvenu à ce point de désaccord théorique, c’est tout l’horizon politique associé au « vivre sans », avec ses expérimentations concrètes, qui sont discutées. Un collectif peut-il se passer d’institutions ? Pas si on entend sous ce terme « toute manifestation de la puissance de la multitude ». La ZAD n’est-elle pas, sous cet aspect, une institution, avec ses normes, ses manières, sa justice ? Dès lors son existence ne donne pas tant la formule d’une « vie sans » que celle d’un gouvernement commun des conduites dictées par des affects joyeux – une forme de vie, soit une certaine configuration des institutions. Pour Lordon, au risque de malmener quelques illusions, c’est encore là la meilleure alternative à l’État du capital et à sa police. Biographie de l'auteur Frédéric London est directeur de recherches au CNRS. Derniers ouvrages parus : La condition anarchique (2018). Imperium. Structures et affects des corps politiques (2015).
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