Fiche technique
- Titre : L'homme de Verdigi
- Auteur : Franceschi, Patrice
- Langue : Français
- Format : Broché
- Nombre de pages : 232
- Genre : Biography, Literature and Literary studies
- Date de publication : 01-10-2008
- Édition : ARCHIPOCHE
- Poids : 0.145 kg
- Dimensions : 11 x 1.5 x 18 cm
- ISBN-10 : 2352870992
- ISBN-13 : 9782352870999
Résumé
Un soir de tempête de neige, il y a longtemps, un étranger débarque dans un village corse si perdu qu'aucune carte ne le mentionne. Astronome déchu et fatigué, il vient d'acheter un pic énigmatique dressé au-dessus du village pour y construire un observatoire. Au soir de sa vie, il va tenter de mettre un terme à la quête impossible dans laquelle il s'est lancé quarante ans plus tôt. Le choc provoqué par le sens de cette quête - sa dernière chance - déclenche un formidable face à face entre les habitants qui tourne bientôt à la déchirure.Au coeur de ce qui fut autrefois la Corse sauvage et préservée.L'homme de Verdigi offre une parabole sur l'écoulement du temps et la précarité des entreprises humaines.Paru sous le titreQuelque chose qui prend les hommes (Robert Laffont, 1993), ce lIvre a été encensé par la presse : «Un roman sobre, beau, qui en dit plus sur la passion de l'impossible que beaucoup de récits de voyages. » Yves Viollier -La VieExtraitQuand on quitte la côte orientale de la Corse pour grimper à travers les montagnes vers le centre de rue, on finit par atteindre une route sinueuse qui mène à un col semblable à beaucoup d'autres. À une différence près cependant : sur sa droite s'élèvent deux mamelons étranges qui forment comme l'entrée d'une porte monumentale ouverte sur une vallée. La plupart des touristes qui passent là l'été, et ils sont nombreux, ne manquent pas d'être impressionnés par ce site hors du commun. On les voit généralement s'arrêter pour prendre quelques photos et admirer le torrent qui coule dans la vallée entre des murailles de roc couvertes d'une végétation clairsemée. Tous notent avec nostalgie cette odeur de myrte et de marjolaine qui flotte au-dessus du maquis et que le vent apporte jusqu'à eux. Ce qu'ils ne remarquent jamais, c'est la piste de terre qui s'enfonce dans la vallée. Ils ont quelque excuse. La piste est invisible de la route et il faut s'approcher des deux mamelons pour se rendre compte qu'elle passe entre eux, derrière une dépression de terrain. Ils ont une autre excuse : la piste n'est marquée sur aucune carte. Les Corses qui la connaissent et l'empruntent encore aujourd'hui sont rares. Il y a un boulanger du nom de Filippi et un boucher appelé Toranelli, qui, chaque semaine dans leurs tournées des villages, se détournent de la route pour prendre cette piste. Il y a aussi d'anciens bergers et quelques paysans des alentours qui s'y engagent parfois sur leurs mules ou leurs ânes. Personne d'autre. Après avoir parcouru une quinzaine de kilomètres le long du torrent, ils parviennent à un village accroché au flanc d'une montagne. La piste s'arrête là et ne conduit nulle part ailleurs.
À propos de l'auteur
Franceschi, Patrice
Marin, aviateur et écrivain, Patrice Franceschi s'efforce depuis trente ans d'"aventurer la vie" dans ses livres comme dans son existence. Récits, poésie, essais, philosophie et romans (Un capitaine sans importance, 1987 ; La Dernière Manche, 2008) se mêlent à ses engagements, de guerres en révolutions, de missions humanitaires en expéditions scientifiques et d'équipées maritimes en raids aériens. Paru en 1993 sous le titre Quelque chose qui prend les hommes, ce roman a obtenu le prix Relay du roman d'évasion et celui du Printemps du livre.
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