Fiche technique
- Titre : Tchétchénie : Le déshonneur russe
- Auteur : Politkovskaïa, Anna
- Langue : Français
- Format : Broché
- Nombre de pages : 192
- Genre : Histoire générale et thématique
- Date de publication : 06-05-2003
- Édition : Brand: Buchet Chastel
- Poids : 0.28 kg
- Dimensions : 15 x 1.6 x 23 cm
- ISBN-10 : 2283019389
- ISBN-13 : 9782283019382
Résumé
Depuis août 1999, Anna Politkovskaïa, grand reporter du bihebdomadaire Novaïa Gazetta, s'est rendue plus d'une quarantaine de fois en Tchétchénie pour couvrir la guerre, la seconde, qui frappe cette petite République. Pour elle, c'est l'avenir même de la Russie et ses chances d'accéder à une véritable démocratie qui sont en jeu. Décrivant le calvaire de la population tchétchène, elle montre que la poursuite du conflit le rend de plus en plus incontrôlable. La violence absolue favorise la minorité tchétchène la plus extrême, au détriment de la majorité acquise aux idées occidentales, et déshumanise les combattants des deux camps. Les militaires russes pillent, violent et tuent en toute impunité, les combattants tchétchènes sombrent dans la délation et les règlements de compte, dévorés par le désir de vengeance d'un côté, et les exigences cyniques de la survie de l'autre, basculant parfois dans la criminalité pure et simple. Et finalement, ces pratiques finissent par gangrener moralement toute la société. Pour Anna Politkovskaïa, qui n'épargne pas l'actuel président russe Vladimir Poutine, cette spirale infernale trouve son origine dans la tradition d'un pouvoir qui a besoin d'un ennemi - bouc émissaire -, pour lui faire porter le poids des malheurs - réels - des Russes, dans la difficile période du postcommunisme.Quatrième de couvertureDès le mois d'août 1999, Anna Politkovskaïa, grand reporter du bihebdomadaire Novaïa Gazetta, s'est rendue plus d'une quarantaine de fois en Tchétchénie pour couvrir la guerre, la seconde, qui a frappé cette petite république. Pour elle, c'est l'avenir même de la Russie et ses chances d'accéder à une véritable démocratie qui étaient en jeu. Décrivant le calvaire de la population tchétchène, elle montre que la poursuite du conflit le rend de plus en plus incontrôlable. La violence absolue favorise la minorité tchétchène la plus extrême, au détriment de la majorité acquise aux idées occidentales, et déshumanise les combattants des deux camps. Les militaires russes pillent, violent et tuent en toute impunité, les combattants tchétchènes sombrent dans la délation et les règlements de compte, dévorés par le désir de vengeance d'un côté, et les exigences cyniques de la survie de l'autre, basculant parfois dans la criminalité pure et simple. Et finalement, ces pratiques finissent par gangrener moralement toute la société. Pour Anna Politkovskaïa, qui n'a pas épargné le président russe Vladimir Poutine, cette spirale infernale trouve son origine dans la tradition d'un pouvoir qui a besoin d'un ennemi ¿ bouc émissaire ¿, pour lui faire porter le poids des malheurs ¿ réels ¿ des Russes, dans la difficile période du post-communisme.
Quatrième de couverture
Dès le mois d'août 1999, Anna Politkovskaïa, grand reporter du bihebdomadaire Novaïa Gazetta, s'est rendue plus d'une quarantaine de fois en Tchétchénie pour couvrir la guerre, la seconde, qui a frappé cette petite république. Pour elle, c'est l'avenir même de la Russie et ses chances d'accéder à une véritable démocratie qui étaient en jeu. Décrivant le calvaire de la population tchétchène, elle montre que la poursuite du conflit le rend de plus en plus incontrôlable. La violence absolue favorise la minorité tchétchène la plus extrême, au détriment de la majorité acquise aux idées occidentales, et déshumanise les combattants des deux camps. Les militaires russes pillent, violent et tuent en toute impunité, les combattants tchétchènes sombrent dans la délation et les règlements de compte, dévorés par le désir de vengeance d'un côté, et les exigences cyniques de la survie de l'autre, basculant parfois dans la criminalité pure et simple. Et finalement, ces pratiques finissent par gangrener moralement toute la société. Pour Anna Politkovskaïa, qui n'a pas épargné le président russe Vladimir Poutine, cette spirale infernale trouve son origine dans la tradition d'un pouvoir qui a besoin d'un ennemi ¿ bouc émissaire ¿, pour lui faire porter le poids des malheurs ¿ réels ¿ des Russes, dans la difficile période du post-communisme.Biographie de l'auteurAnna Politkovskaïa (1958-2006) a été l'un des seuls journalistes russes à rendre compte de manière indépendante de ce qui s'est passé en Tchétchénie. Plusieurs fois primée dans plusieurs pays, elle a été assassinée le 7 octobre 2006 à Moscou.
À propos de l'auteur
Politkovskaïa, Anna
Anna Politkovskaïa (1958-2006) a été l'un des seuls journalistes russes à rendre compte de manière indépendante de ce qui s'est passé en Tchétchénie. Plusieurs fois primée dans plusieurs pays, elle a été assassinée le 7 octobre 2006 à Moscou.
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