Présentation de l'éditeur À propos de l'ouvrage La relation de la personne avec les choses constitue le droit des biens. Les structures fondamentales du droit des biens demeurent : distinctions du droit réel et du droit personnel, de la propriété et de la possession, des meubles et des immeubles... Mais cette relation entre les personnes et les choses évolue aussi sous l'influence de nouveaux facteurs : la croissance économique, la décroissance, l'écologie, le partage des ressources... De même, le droit des biens s'est enrichi de mécanismes nouveaux tels que la propriété fiduciaire ou le patrimoine d'affectation. Des biens immatériels comme les propriétés intellectuelle, industrielle et commerciale, les titres financiers ou les créances deviennent des richesses contemporaines. L'ouvrage prend en compte toutes ces évolutions récentes du droit des biens. Points forts Une présentation à la fois classique et innovante du droit des biens Des auteurs spécialistes de la matière et reconnus Quatrième de couverture La relation de la personne avec les choses constitue le droit des biens. Elle occupe une place centrale dans la vie sociale. La croissance économique puis la décroissance, l'écologie, le partage des ressources et des richesses, l'exode rural... éprouvent directement cette relation. Il n'est pas étonnant que des concepts nouveaux apparaissent (propriété fiduciaire, patrimoine d'affectation, droit sur les volumes...), semblant mettre en cause certaines des institutions les plus traditionnelles : propriété, patrimoine, droit réel, personnalité. De plus, les biens immatériels connaissent un essor continu et deviennent les richesses contemporaines : propriétés intellectuelle, industrielle et commerciale, titres financiers, créances, monnaies diverses... Peu à peu, le monde virtuel dessine le monde réel. L'épidémie de Covid-19 a montré toute la valeur des biens immatériels portés par les réseaux de communication modernes, qui ont permis la poursuite des relations sociales et économiques ; ce qui conduisit en retour à en mesurer les limites et suscita un vif désir de retour aux biens matériels. Au regard de la complexité croissante des choses juridiques, les structures fondamentales du droit des biens demeurent : distinctions du droit réel et du droit personnel, de la propriété et de la possession, des meubles et des immeubles... Le présent ouvrage rend compte de cet enchevêtrement de nos traditions enracinées dans un très lointain passé et des nouveautés dont les contours sont parfois incertains. Biographie de l'auteur Philippe Malaurie était professeur émérite de l'Université Paris II Panthéon-Assas. Laurent Aynès est professeur émérite de l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Maxime Julienne est professeur à l'Université d'Angers.