Fiche technique
- Titre : La passion de la presse
- Auteur : Miot, Jean
- Langue : Français
- Format : Broché
- Nombre de pages : 325
- Genre : Société (Culture, Education, Famille, Mode, Religion, Sexualité)
- Date de publication : 30-10-2008
- Édition : Editions du Rocher
- Poids : 0.425 kg
- Dimensions : 13.9 x 2.7 x 22 cm
- ISBN-10 : 2268067432
- ISBN-13 : 9782268067438
Résumé
De La Gazette de Théophraste Renaudot (1631), le père fondateur, au journal en ligne, voici " les histoires " de la presse, les portraits de ces entrepreneurs et de ces journalistes qui ont fait la presse française. La crise de la presse ? La France est le premier producteur mondial de magazines, mais elle se traîne au 29e rang pour la lecture des quotidiens. C'est la presse quotidienne qui est malade. Les causes et les responsables ? Les patrons, cela va de soi ; le syndicat du Livre CGT ; tout le monde le sait ; mais il ne faudrait pas oublier les journalistes. La réponse est aussi dans l'Histoire récente : c'est " le péché originel " de la presse française, commis à la Libération, après qu'elle a été tondue et spoliée.Enfin, à l'heure du big bang Internet, lirons nous encore un journal dans vingt ans ? Oui, répond l'auteur avec conviction : " Parce que l'écran sauvera l'écrit. "ExtraitExtrait du prologue : Le mardi 20 novembre 2007 est une date dans l'histoire de la presse française. Ce matin-là, les ouvriers des Messageries, l'ultime faction minoritaire du Syndicat du livre CGT, opposée à l'indispensable modernisation des NMPP (Nouvelles Messageries de la presse parisienne, qui assument la distribution de la presse nationale quotidienne), étaient en grève. Pas un seul journal et magazine dans les kiosques... alors que les rotativistes CGT les avaient imprimés. Chaque matin, France-Info, France-Inter, RTL, Europe 1, RMC, toutes les radios diffusent leur revue de presse. D'habitude, en cas de non-parution, nos confrères déplorent avec une émouvante tristesse l'absence des titres parisiens et se limitent aux commentaires des éditorialistes de la presse quotidienne régionale. Or ce jour-là, pour la première fois dans l'histoire de la presse, les auditeurs ont pu découvrir - sans pouvoir les acheter - les titres des quotidiens nationaux et les analyses des éditorialistes de Libération, de France-Soir, du Parisien-Aujourd'hui en France, du Figaro, de L'Humanité, de La Croix, des Échos, de La Tribune... La revue de presse avait été faite à partir des sites Internet de chacun des titres. Le journal en ligne venait de remplacer le journal imprimé. Merci au SGLCE (Syndicat général du livre et de la communication écrite, dernière composante archaïque de la Fédération du livre CGT), pour cette démonstration par l'absurde qui a été renouvelée depuis cette date, hélas ! Comme si la désaffection continue du lecteur ne leur suffisait pas... Une date historique : Gutenberg et Théophraste Renaudot, le père de La Gazette, le premier journal périodique fondé en 1631, ont dû se retourner dans leur tombe. Pour l'anecdote, c'est cet événement qui déclencha la décision d'écrire ce livre, abondamment nourri de l'Histoire de la presse française de René de Livois, des travaux de Christian Bailly, de la monumentale Histoire générale de la presse française, de la somme remarquable d'informations que représente Médias & Sociétés du professeur Francis Balle... et de quelque expérience personnelle.
À propos de l'auteur
Miot, Jean
Ancien président du Conseil de surveillance du Figaro, Jean Miot a également été président de la Fédération nationale de la presse française et directeur de l'Agence France-Presse. Il réside à Paris et dans le Berry.
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