Fiche technique
- Titre : Marie Stuart: En ma fin est mon commencement
- Auteur : Dufour, Hortense
- Langue : Français
- Format : Broché
- Nombre de pages : 663
- Genre : Biographies
- Date de publication : 08-03-2007
- Édition : Editions du Rocher
- Poids : 0.83 kg
- Dimensions : 15 x 4 x 24 cm
- ISBN-10 : 226806042X
- ISBN-13 : 9782268060422
Résumé
Marie Stuart est une incontournable et fascinante figure de la Renaissance. Fille de Jacques V roi d'Écosse et de Marie de Guise, une grande princesse française, Marie naquit en Écosse le 8 décembre 1542. Son père mourut aussitôt. Elle fut sacrée reine d'Écosse à l'âge de neuf mois et reçut trop jeune les plus glorieux hommages. Sa singulière beauté et son orgueil tracèrent les fatales arabesques de cette existence hors du commun.Mariée à François II, fils du roi de France Henri II et de Catherine de Médicis, Marie connaît la gloire et l'enchantement de vivre à la somptueuse cour des Valois. Veuve à dix-huit ans, elle veut à toute force régner sur son lointain royaume : l'Écosse.Seule en une cour de lords calvinistes, avides, hostiles, convoitant sa beauté et surtout sa couronne, Marie va rencontrer la trahison. Elle se mariera deux fois, mal.Elle épouse, au mécontentement de sa cousine, pire ennemie Elizabeth 1ère, le décevant lord Darnley dont elle aura un fils, le futur Jacques I roi d'Angleterre.Subjuguée par le séduisant comte de Bothwell, Marie bascule dans la passion. Bothwell assassine Darnley et épouse Marie Stuart au mécontentement des lords et de la cour. Des péripéties sanglantes suivent ce mariage qui déclenche la révolte des lords. Marie Stuart commet alors la folle imprudence de croire à l'hospitalité de sa cousine Elizabeth 1ère, l'implacable reine-vierge. Elle ignore que vingt années de dures prisons anglaises l'attendent. Elles aboutiront à son procès et à son exécution à Fotheringhay, le 10 février 1587. Son héroïsme devant la mort, la décapitation non sans cruauté, a impressionné même ses ennemis.Elle allait avoir quarante-cinq ans, reine déchue qui avait brodé sa devise en ses années de captivité : En ma fin est mon commencement. Pour ses fervents alliés, elle demeure fidèle à son sacre et fut la martyre de sa foi catholique. Elle est entrée pour toujours dans le mythe.ExtraitExtrait de l'avertissement : Il y a peu de portraits de Marie Stuart. La plupart ne sont pas signés. Les portraits de sa belle enfance jusqu'à l'âge de ses noces ont été exécutés avec ceux de son jeune époux. Les autres portraits de Marie ont été peints vingt années plus tard. Un lien les unit. Ils portent tous la grâce de ce visage et sa noble silhouette. Ce n'est pas la beauté éclatante dont Jean Goujon sculpta Diane de Poitiers. Marie a quelque chose de plus : un charme indéfinissable. La coiffure bouclée et nattée à l'arrière dégage un fin visage, délicatement irrégulier, blanc et rosé, bien accordé à cette chevelure d'un blond vénitien qui deviendra, avec le temps, cette châtaigne mordorée, assortie à ses yeux. Elle esquisse un sourire lent et doux. Les imperfections de ce visage, le nez fier, déjà aquilin, l'ovale enfantin, puis émacié, soulignent les lèvres plus sensuelles que parfaites. Marie a dû garder longtemps ses dents intactes. Plus âgée, il lui reste la noblesse de l'expression, la minceur de cette taille élevée. Elle est si bien faite, dépassant bien des hommes, qu'on ne la trouve jamais trop grande. Elle mesure 1 m 80. Le portrait signé par le peintre Albrier est le plus délicat. L'enfance et l'espoir resplendissent. La beauté de Marie est surtout liée à ses expressions, l'harmonie, ce que l'on nomme «une présence». Le peintre Clouet a su capter une figure plus aiguë, plus triste. Marie est alors veuve et sa minceur frôle la maigreur. Les atours blancs ont égaré le sens d'une fête et l'éclairent d'une blême lumière. Il y a aussi le cette peinture anonyme où Marie rayonne, en costume flamboyant, orange et or. La fraise est tuyautée avec art, la chevelure châtaigne et dorée. Le grand front est dégagé, sous un filet de pierres précieuses. Marie est devenue une jeune femme boudeuse, aux lèvres pleines. Quelque chose d'étonné, de méfiant et d'averti en ce regard...
À propos de l'auteur
Dufour, Hortense
Hortense Du four avec le talent qu on lui sait, a écrit là une de ses plus grandes biographies ni
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