Fiche technique
- Titre : Le Sagouin
- Auteur : Mauriac, François
- Langue : Français
- Format : Poche
- Nombre de pages : 139
- Genre : Romans francophones
- Date de publication : 01-09-1989
- Édition : Pocket
- Poids : 0.095 kg
- Dimensions : 11 x 0.9 x 17.9 cm
- ISBN-10 : 2266023136
- ISBN-13 : 9782266023139
Résumé
Sale, bête et paresseux. Guillou, surnommé " le Sagouin " par sa mère, est un enfant timide et réservé. Dernier héritier d'une famille trop vite passée de noblesse à misère, il ne trouve de repos que dans la lecture – rare, hélas – des romans d'aventures. Alors que tous le considèrent comme perdu, la rencontre d'un jeune professeur change la donne. Le Sagouin serait-il finalement bon à quelque chose ? François Mauriac a mis le meilleur de son art dans cette cruelle peinture d'une famille d'aristocrates décadents.Quatrième de couvertureIl semble que François Mauriac ait mis le meilleur de son art dans cette cruelle peinture d'une famille de hobereaux du Sud-Ouest dont l'héritier,. un pauvre homme dégénéré, s'est mésallié en épousant une jeune fille qui n'a pu résister au désir de quitter son milieu bourgeois et de devenir baronne. De cette union mal assortie est né un fils, Guillou. Nous suivons le calvaire de cet enfant, si disgracié physiquement, si sale, si arriéré que sa mère ne l'appelle que "le Sagouin". Nous le verrons aussi tout près peut-être du salut parce que quelqu'un, l'instituteur du village, le traite en être humain. Victime de la haine de sa, mère à qui il ne rappelle que d'odieux souvenirs, victime des préjugés du village, le pauvre Guillou entraînera son faible père dans la tragédie.Cette "sombre et parfaite nouvelle" - le mot est de Robert Kemp - est un récit d'une grande intensité qui évoque un monde de haine et de souffrance avec une remarquable sobriété de moyens et un art achevé.
Quatrième de couverture
Il semble que François Mauriac ait mis le meilleur de son art dans cette cruelle peinture d'une famille de hobereaux du Sud-Ouest dont l'héritier,. un pauvre homme dégénéré, s'est mésallié en épousant une jeune fille qui n'a pu résister au désir de quitter son milieu bourgeois et de devenir baronne. De cette union mal assortie est né un fils, Guillou. Nous suivons le calvaire de cet enfant, si disgracié physiquement, si sale, si arriéré que sa mère ne l'appelle que "le Sagouin". Nous le verrons aussi tout près peut-être du salut parce que quelqu'un, l'instituteur du village, le traite en être humain. Victime de la haine de sa, mère à qui il ne rappelle que d'odieux souvenirs, victime des préjugés du village, le pauvre Guillou entraînera son faible père dans la tragédie.Cette "sombre et parfaite nouvelle" - le mot est de Robert Kemp - est un récit d'une grande intensité qui évoque un monde de haine et de souffrance avec une remarquable sobriété de moyens et un art achevé.Biographie de l'auteurFrançois Mauriac est né à Bordeaux en 1885, et est mort à Paris en 1970. Fils d'un propriétaire de vignobles du bordelais, il est très jeune orphelin de père, et reçoit de sa mère une éducation catholique très stricte. Il fait des études de lettres à l'université de Bordeaux. Après avoir obtenu sa licence, et malgré les réticences de sa famille, il s'installe à Paris pour écrire. Il publie, en 1909, Les Mains jointes, son premier recueil de poèmes, salué par Maurice Barrès, qui l'encourage à continuer à écrire. Il publie ensuite trois autres recueils de poèmes, ainsi que des pièces de théâtre, qui rencontrent immédiatement le succès (Asmodée, 1937, Les Mal Aimés, 1945 et Le Feu sur la terre, 1950). En 1913, il écrit son premier roman, L'Enfant chargé de chaînes : à moins de trente ans, il est déjà considéré comme l'un des meilleurs romanciers de sa génération. Il est mobilisé pendant la guerre de 14-18, dont il revient gravement malade. Il écrit ensuite une douzaine de romans, dont Le Baiser au lépreux (1922), Génitrix (1923), Thérèse Desqueyroux (1927), Le Noeud de vipères (1932), mais aussi des essais, comme La Vie de Jean Racine (1928), Le Romancier et ses personnages (1933), La Vie de Jésus (1937), Ce que je crois (1963), qui éclairent les aspects religieux de son oeuvre. Il soutient les républicains espagnols, participe à la Résistance, et publie dans la clandestinité aux Éditions de Minuit, sous le pseudonyme de Forez, un journal dans lequel il plaide, face à l'horreur du nazisme, pour un humanisme chrétien. Il s'insurge également contre les exactions commises pendant l'épuration et les guerres coloniales ; il livre ses choix politiques et ses réflexions notamment dans son Journal (1934-1951), et dans ses Bloc-Notes de L'Express et du Figaro littéraire. François Mauriac entre à l'Académie française dès 1933, et reçoit le prix Nobel de littérature en 1952.
À propos de l'auteur
Mauriac, François
François Mauriac est né à Bordeaux en 1885, et est mort à Paris en 1970. Fils d'un propriétaire de vignobles du bordelais, il est très jeune orphelin de père, et reçoit de sa mère une éducation catholique très stricte. Il fait des études de lettres à l'université de Bordeaux. Après avoir obtenu sa licence, et malgré les réticences de sa famille, il s'installe à Paris pour écrire. Il publie, en 1909, Les Mains jointes, son premier recueil de poèmes, salué par Maurice Barrès, qui l'encourage à continuer à écrire. Il publie ensuite trois autres recueils de poèmes, ainsi que des pièces de théâtre, qui rencontrent immédiatement le succès (Asmodée, 1937, Les Mal Aimés, 1945 et Le Feu sur la terre, 1950). En 1913, il écrit son premier roman, L'Enfant chargé de chaînes : à moins de trente ans, il est déjà considéré comme l'un des meilleurs romanciers de sa génération. Il est mobilisé pendant la guerre de 14-18, dont il revient gravement malade. Il écrit ensuite une douzaine de romans, dont Le Baiser au lépreux (1922), Génitrix (1923), Thérèse Desqueyroux (1927), Le Noeud de vipères (1932), mais aussi des essais, comme La Vie de Jean Racine (1928), Le Romancier et ses personnages (1933), La Vie de Jésus (1937), Ce que je crois (1963), qui éclairent les aspects religieux de son oeuvre. Il soutient les républicains espagnols, participe à la Résistance, et publie dans la clandestinité aux Éditions de Minuit, sous le pseudonyme de Forez, un journal dans lequel il plaide, face à l'horreur du nazisme, pour un humanisme chrétien. Il s'insurge également contre les exactions commises pendant l'épuration et les guerres coloniales ; il livre ses choix politiques et ses réflexions notamment dans son Journal (1934-1951), et dans ses Bloc-Notes de L'Express et du Figaro littéraire. François Mauriac entre à l'Académie française dès 1933, et reçoit le prix Nobel de littérature en 1952.
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