Qualité


Notre programme qualité

Dans notre entrepôt à Beauvais, un contrôle qualité est effectué minutieusement sur tous nos livres par nos équipes compétentes avant la mise en vente pour déterminer l’état et vérifier qu’il respecte notre charte de qualité. Certains produits peuvent présenter des signes d’usure minimes, les livres comme les accessoires (CD, cahiers d’exercices…) mais seulement si cela ne nuit pas à la lecture. Si vous rencontrez le moindre problème concernant l’état des livres reçus, cliquez ici, notre équipe en charge du service client est à votre disposition et fait son possible pour vous aider.

Ce contrôle permet de déterminer une classification de nos livres détaillée ci-dessous.

Description de l’état d’un livre :

Très bon :

  • Livre en excellent état, presque comme neuf, il a été lu très peu de fois
  • Présence de quelques marques d’usure mais à peine perceptibles
  • Les pages ne sont ni écornées, ni annotées, ni tachées 
  • La couverture est en parfait état
  • Vous pouvez offrir ce livre à vos proches sans aucun doute !

Bon:

  • Livre déjà lu et usagé
  • Quelques légères marques d’usure (marque de crayon, page un peu écornée)
  • Aucune page n’est manquante
  • La couverture est intacte

Correct:

  • Livre usagé avec des marques d’usure visibles  (marques de crayon, pages écornées, petites annotations)
  • Aucune page n’est manquante, marques d’usure sans nuire à la lecture (marques de crayon, pages écornées, petites annotations)
  • Les accessoires sont présents mais peuvent avoir des marques d’usure
  • La couverture de protection peut être manquante

Les juges: Trois histoires italiennes

Grand Format - Univers Poche - 224 pages - Publication: 15 novembre 2012

Camilleri, Andrea (Auteur), Quadruppani, Serge (Traduction)

Audience
Adulte - Grand Public

Le Pitch

Présentation de l'éditeur À la fin du XIXe siècle, un magistrat venu de Turin pour réorganiser le tribunal de Montelusa en Sicile affronte la mafia avec une candeur dévastatrice. Dans les années 70, prise dans les complots des services secrets et des fascistes pour déstabiliser l'Italie, la Gamine, jeune juge d'instruction, trouve des alliés inattendus chez les hors-la-loi. À notre époque, un procureur affronte l'affairisme politicien dans un duel cauchemardesque. Extrait Le juge Efisio Surra arriva directement de Turin à Montelusa quinze jours après que le premier préfet de l'Italie unie, le Florentin Falconcini, eut pris possession de sa charge. Avant que le juge se présente dans la ville en personne, on parvint à obtenir quelques informations sur lui. Comment ? Par quelles voies ? Peut-être l'un des collaborateurs que Falconcini avait emmenés avec lui le connaissait-il et en avait-il parlé. Par exemple, on sut que, quoique portant un prénom et un nom sardes, il n'était pas à proprement parler sarde, vu que son arrière-grand-père paternel, qui était d'Iglesias, à l'époque où les Piémontais avaient troqué la Sardaigne contre la Sicile, avait déménagé à Turin, d'où, ayant fondé une famille avec une Piémontaise, il n'avait plus bougé. On sut aussi qu'il avait cinquante ans, qu'il était un peu plus petit que la moyenne, qu'il s'habillait toujours très correctement, qu'il était marié et père d'un fils avocat, mais qu'il viendrait seul à Montelusa. Du moins, dans un premier temps. Que, en tant qu'homme, il était peu loquace. Mais, sur lui, en tant que juge, on ne savait pas grand-chose, car il avait officié dans les bureaux ministériels et n'avait aucune expérience des tribunaux. Il arrivait avec une mission qui n'était certes pas facile : recréer le tribunal qui n'existait plus. Concrètement, il s'agissait de remplacer le vieux président Fallarino - que les garibaldiens voulaient arrêter en raison de ses idées irréductiblement probourboniennes et qui, ayant refusé par la suite de reconnaître pour souverain le roi de Savoie, avait démissionné -, de reprendre au service de la justice les magistrats qui avaient travaillé avec les Bourbons et qui étaient disposés à travailler pour le nouvel État, mais en changeant leurs mentalités, de faire appliquer le code piémontais encore parfaitement inconnu des juges et des avocats. Bien entendu, on parla aussi longuement du juge qui arrivait au cercle des nobles - où tous n'étaient pas nobles : il y avait aussi de riches possédants et commerçants. - La surra, pontifia don Agatino Smecca, dans nos villages, ça signifie la ventrèche qui, comme tout le monde le sait, est la partie la plus sdélicate et savoureuse du thon. Avec ce nom, le juge promet bien. - Vosseigneurie parle comme ça parce que vous êtes un homme de mer, rétorqua don Clémente Sommatino. Mais moi, qui suis terrien et paysan, je vous dis que la surra est aussi une herbe amère et dégueulasse que quand les poules se la mangent, l'oeuf a un goût tellement vilain qu'il faut le jeter. Son nom, pour moi, il ne promet rien de bon. - Les noms n'ont rien à voir avec la pirsonne qui les porte, ne disons pas de conneries, intervint le négociant en soufre Bonocore. Vous vous arappelez ce juge qui s'appelait Benevolo, bienveillant, et qui en fait n'acquitta jamais personne et qui était pire qu'un bourreau ? Vrai, c'est, pensa don Clémente. En fait, tu t'appelles Bonocore, bon coeur, et tu as ruiné deux de tes collègues ! Mais il ne dit rien. Biographie de l'auteur Né en 1925, Andrea Camilleri est auteur d’une soixantaine de romans et de divers recueils de poèmes et de nouvelles, traduits dans plus de 30 langues. Récompensé par de nombreux prix littéraires, il est particulièrement connu du grand public pour ses romans dédiés aux enquêtes du commissaire Montalbano, dont est tirée la série télévisée italienne, diffusée l’été sur France 3. Ouvrages disponibles au Fleuve Noir. Né en 1956, Giancarlo De Cataldo est juge auprès
Détails du livre
Auteur

Les juges: Trois histoires italiennes

Grand Format - Univers Poche - 224 pages - Publication: 15 novembre 2012

Camilleri, Andrea (Auteur), Quadruppani, Serge (Traduction)

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Le Pitch

Présentation de l'éditeur À la fin du XIXe siècle, un magistrat venu de Turin pour réorganiser le tribunal de Montelusa en Sicile affronte la mafia avec une candeur dévastatrice. Dans les années 70, prise dans les complots des services secrets et des fascistes pour déstabiliser l'Italie, la Gamine, jeune juge d'instruction, trouve des alliés inattendus chez les hors-la-loi. À notre époque, un procureur affronte l'affairisme politicien dans un duel cauchemardesque. Extrait Le juge Efisio Surra arriva directement de Turin à Montelusa quinze jours après que le premier préfet de l'Italie unie, le Florentin Falconcini, eut pris possession de sa charge. Avant que le juge se présente dans la ville en personne, on parvint à obtenir quelques informations sur lui. Comment ? Par quelles voies ? Peut-être l'un des collaborateurs que Falconcini avait emmenés avec lui le connaissait-il et en avait-il parlé. Par exemple, on sut que, quoique portant un prénom et un nom sardes, il n'était pas à proprement parler sarde, vu que son arrière-grand-père paternel, qui était d'Iglesias, à l'époque où les Piémontais avaient troqué la Sardaigne contre la Sicile, avait déménagé à Turin, d'où, ayant fondé une famille avec une Piémontaise, il n'avait plus bougé. On sut aussi qu'il avait cinquante ans, qu'il était un peu plus petit que la moyenne, qu'il s'habillait toujours très correctement, qu'il était marié et père d'un fils avocat, mais qu'il viendrait seul à Montelusa. Du moins, dans un premier temps. Que, en tant qu'homme, il était peu loquace. Mais, sur lui, en tant que juge, on ne savait pas grand-chose, car il avait officié dans les bureaux ministériels et n'avait aucune expérience des tribunaux. Il arrivait avec une mission qui n'était certes pas facile : recréer le tribunal qui n'existait plus. Concrètement, il s'agissait de remplacer le vieux président Fallarino - que les garibaldiens voulaient arrêter en raison de ses idées irréductiblement probourboniennes et qui, ayant refusé par la suite de reconnaître pour souverain le roi de Savoie, avait démissionné -, de reprendre au service de la justice les magistrats qui avaient travaillé avec les Bourbons et qui étaient disposés à travailler pour le nouvel État, mais en changeant leurs mentalités, de faire appliquer le code piémontais encore parfaitement inconnu des juges et des avocats. Bien entendu, on parla aussi longuement du juge qui arrivait au cercle des nobles - où tous n'étaient pas nobles : il y avait aussi de riches possédants et commerçants. - La surra, pontifia don Agatino Smecca, dans nos villages, ça signifie la ventrèche qui, comme tout le monde le sait, est la partie la plus sdélicate et savoureuse du thon. Avec ce nom, le juge promet bien. - Vosseigneurie parle comme ça parce que vous êtes un homme de mer, rétorqua don Clémente Sommatino. Mais moi, qui suis terrien et paysan, je vous dis que la surra est aussi une herbe amère et dégueulasse que quand les poules se la mangent, l'oeuf a un goût tellement vilain qu'il faut le jeter. Son nom, pour moi, il ne promet rien de bon. - Les noms n'ont rien à voir avec la pirsonne qui les porte, ne disons pas de conneries, intervint le négociant en soufre Bonocore. Vous vous arappelez ce juge qui s'appelait Benevolo, bienveillant, et qui en fait n'acquitta jamais personne et qui était pire qu'un bourreau ? Vrai, c'est, pensa don Clémente. En fait, tu t'appelles Bonocore, bon coeur, et tu as ruiné deux de tes collègues ! Mais il ne dit rien. Biographie de l'auteur Né en 1925, Andrea Camilleri est auteur d’une soixantaine de romans et de divers recueils de poèmes et de nouvelles, traduits dans plus de 30 langues. Récompensé par de nombreux prix littéraires, il est particulièrement connu du grand public pour ses romans dédiés aux enquêtes du commissaire Montalbano, dont est tirée la série télévisée italienne, diffusée l’été sur France 3. Ouvrages disponibles au Fleuve Noir. Né en 1956, Giancarlo De Cataldo est juge auprès
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