Qualité


Notre programme qualité

Dans notre entrepôt à Beauvais, un contrôle qualité est effectué minutieusement sur tous nos livres par nos équipes compétentes avant la mise en vente pour déterminer l’état et vérifier qu’il respecte notre charte de qualité. Certains produits peuvent présenter des signes d’usure minimes, les livres comme les accessoires (CD, cahiers d’exercices…) mais seulement si cela ne nuit pas à la lecture. Si vous rencontrez le moindre problème concernant l’état des livres reçus, cliquez ici, notre équipe en charge du service client est à votre disposition et fait son possible pour vous aider.

Ce contrôle permet de déterminer une classification de nos livres détaillée ci-dessous.

Description de l’état d’un livre :

Très bon :

  • Livre en excellent état, presque comme neuf, il a été lu très peu de fois
  • Présence de quelques marques d’usure mais à peine perceptibles
  • Les pages ne sont ni écornées, ni annotées, ni tachées 
  • La couverture est en parfait état
  • Vous pouvez offrir ce livre à vos proches sans aucun doute !

Bon:

  • Livre déjà lu et usagé
  • Quelques légères marques d’usure (marque de crayon, page un peu écornée)
  • Aucune page n’est manquante
  • La couverture est intacte

Correct:

  • Livre usagé avec des marques d’usure visibles  (marques de crayon, pages écornées, petites annotations)
  • Aucune page n’est manquante, marques d’usure sans nuire à la lecture (marques de crayon, pages écornées, petites annotations)
  • Les accessoires sont présents mais peuvent avoir des marques d’usure
  • La couverture de protection peut être manquante

Dictionnaire amoureux de la Rome antique

Broché - Place des éditeurs - 768 pages - Publication: 22 septembre 2011

Darcos, Xavier (Auteur), Bouldouyre, Alain (Dessins)

Audience
Adulte - Grand Public

Le Pitch

Présentation de l'éditeur Xavier Darcos évoque ce qui le touche, l'étonne ou l'enchante dans l'antiquité romaine, tout en cherchant des échos actuels car il est difficile d'aimer une époque sans la comparer à la sienne. " Ce ne sont pas les guides de Rome qui manquent ! Mais je ne rivalise pas avec eux : quel intérêt pourrait présenter un " dictionnaire amoureux " s'il était le catalogue des opinions d'autrui, un défilé de dates ou le carrefour des idées reçues ? Je propose tout simplement d'évoquer ce qui me touche, m'étonne ou m'enchante dans l'Antiquité romaine. J'ai essayé, à partir des réalités pittoresques et des personnages hauts en couleur, de rendre intelligibles une culture, des splendeurs, des valeurs, des croyances, des comportements, une littérature... sans trop idéaliser, car la Rome antique fut raffinée mais violente et cruelle. Ces contrastes nous éclairent aussi sur nous-mêmes : certes nous sommes distincts de nos ancêtres latins, mais ils nous ont légué notre lexique, notre droit, nos canons esthétiques, nos figures légendaires, nos mœurs. On ressent toute la vigueur du génie de cette civilisation romaine qui a su transformer une bourgade rurale en capitale du monde. " X. D. Extrait Affranchis, même un peu trop On pense tout de suite à l'exubérance assez trash de Federico Fellini, mettant en scène, en 1969, le Satyricon de Pétrone. L'affranchi Trimalcion, un nouveau riche, la bedaine enflée et la trogne suante, s'y répand en largesses ostentatoires et en dépenses vulgaires. Il donne un banquet dispendieux, mixte de «grande bouffe» et de partouze. Il ne conçoit pas qu'un dîner ne soit pas une orgie, puisqu'il s'agit de faire étalage des excès de sa fortune. Il bâfre et engloutit. Cette mangeaille, on l'a compris, est la métaphore d'un autre appétit : le pouvoir. Celui de tout acheter, de tout dévorer, donc de tout contrôler. C'est sous l'empire que cette captation s'est accomplie. «Rome à trois affranchis fut longtemps asservie», dit Racine (Britannicus, I, 2). Il se souvient sans doute d'un mot de Tacite à propos des empereurs romains : «Ils sont les maîtres des citoyens et les esclaves des affranchis.» Dès qu'on s'intéresse à l'histoire politique ou aux moeurs privées de Rome, on tombe sur ces affranchis, personnages à la fois obscurs et dominants, impliqués dans les intrigues et mêlés aux crises. Ce sont d'anciens esclaves, domestiques des villes ou des campagnes. Leur maître les a libérés, par testament, pour services exceptionnels, souvent pour qu'ils le servent encore ou autrement, puisqu'ils restent ses «clients». Le rite est rapide : un témoin suffit. Les vieux citoyens oublient vite les origines de ces libérés (liberti ou libertini) qui sont dans un état médian, plus esclaves, pas encore citoyens libres. Ils ont su se rendre indispensables. En théorie, ils ne possèdent guère de droits civiques. Mais ce sont forcément des débrouillards. Ils se mettent à leur compte. Ils font du commerce ou de la petite industrie et ils s'entremettent pour manigancer au profit d'une classe supérieure qui ne sait plus rien démêler par elle-même. Car, dans cette affaire, tout le monde est gagnant. L'affranchi prend le nom et le prénom de son maître, qu'il reconnaît comme parrain, patron ou protecteur (patronus). Il lui doit respect (obsequium). Quant au maître, il s'est inventé un indispensable agent. Car les sénateurs, par exemple, ne pouvaient monter un commerce : leur affranchi sera leur truchement pour de lucratives activités. Il ne leur fera d'ailleurs pas d'ombre : toutes les précautions sont prises. Il ne peut accéder aux magistratures ni au cursus honorum. Il ne peut ni voter ni être élu. Mieux, il reste à la disposition de son ancien maître et n'a pas le droit de l'attaquer en justice. Il ne peut épouser une femme libre. Voilà pourquoi, au cours de l'empire, l'affranchissement est fréquent et parfois collectif, au point qu'Auguste devra limiter l'âge minimum (vingt ans) du maître qui affranchit et l'âge
Détails du livre
Auteur

Dictionnaire amoureux de la Rome antique

Broché - Place des éditeurs - 768 pages - Publication: 22 septembre 2011

Darcos, Xavier (Auteur), Bouldouyre, Alain (Dessins)

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Le Pitch

Présentation de l'éditeur Xavier Darcos évoque ce qui le touche, l'étonne ou l'enchante dans l'antiquité romaine, tout en cherchant des échos actuels car il est difficile d'aimer une époque sans la comparer à la sienne. " Ce ne sont pas les guides de Rome qui manquent ! Mais je ne rivalise pas avec eux : quel intérêt pourrait présenter un " dictionnaire amoureux " s'il était le catalogue des opinions d'autrui, un défilé de dates ou le carrefour des idées reçues ? Je propose tout simplement d'évoquer ce qui me touche, m'étonne ou m'enchante dans l'Antiquité romaine. J'ai essayé, à partir des réalités pittoresques et des personnages hauts en couleur, de rendre intelligibles une culture, des splendeurs, des valeurs, des croyances, des comportements, une littérature... sans trop idéaliser, car la Rome antique fut raffinée mais violente et cruelle. Ces contrastes nous éclairent aussi sur nous-mêmes : certes nous sommes distincts de nos ancêtres latins, mais ils nous ont légué notre lexique, notre droit, nos canons esthétiques, nos figures légendaires, nos mœurs. On ressent toute la vigueur du génie de cette civilisation romaine qui a su transformer une bourgade rurale en capitale du monde. " X. D. Extrait Affranchis, même un peu trop On pense tout de suite à l'exubérance assez trash de Federico Fellini, mettant en scène, en 1969, le Satyricon de Pétrone. L'affranchi Trimalcion, un nouveau riche, la bedaine enflée et la trogne suante, s'y répand en largesses ostentatoires et en dépenses vulgaires. Il donne un banquet dispendieux, mixte de «grande bouffe» et de partouze. Il ne conçoit pas qu'un dîner ne soit pas une orgie, puisqu'il s'agit de faire étalage des excès de sa fortune. Il bâfre et engloutit. Cette mangeaille, on l'a compris, est la métaphore d'un autre appétit : le pouvoir. Celui de tout acheter, de tout dévorer, donc de tout contrôler. C'est sous l'empire que cette captation s'est accomplie. «Rome à trois affranchis fut longtemps asservie», dit Racine (Britannicus, I, 2). Il se souvient sans doute d'un mot de Tacite à propos des empereurs romains : «Ils sont les maîtres des citoyens et les esclaves des affranchis.» Dès qu'on s'intéresse à l'histoire politique ou aux moeurs privées de Rome, on tombe sur ces affranchis, personnages à la fois obscurs et dominants, impliqués dans les intrigues et mêlés aux crises. Ce sont d'anciens esclaves, domestiques des villes ou des campagnes. Leur maître les a libérés, par testament, pour services exceptionnels, souvent pour qu'ils le servent encore ou autrement, puisqu'ils restent ses «clients». Le rite est rapide : un témoin suffit. Les vieux citoyens oublient vite les origines de ces libérés (liberti ou libertini) qui sont dans un état médian, plus esclaves, pas encore citoyens libres. Ils ont su se rendre indispensables. En théorie, ils ne possèdent guère de droits civiques. Mais ce sont forcément des débrouillards. Ils se mettent à leur compte. Ils font du commerce ou de la petite industrie et ils s'entremettent pour manigancer au profit d'une classe supérieure qui ne sait plus rien démêler par elle-même. Car, dans cette affaire, tout le monde est gagnant. L'affranchi prend le nom et le prénom de son maître, qu'il reconnaît comme parrain, patron ou protecteur (patronus). Il lui doit respect (obsequium). Quant au maître, il s'est inventé un indispensable agent. Car les sénateurs, par exemple, ne pouvaient monter un commerce : leur affranchi sera leur truchement pour de lucratives activités. Il ne leur fera d'ailleurs pas d'ombre : toutes les précautions sont prises. Il ne peut accéder aux magistratures ni au cursus honorum. Il ne peut ni voter ni être élu. Mieux, il reste à la disposition de son ancien maître et n'a pas le droit de l'attaquer en justice. Il ne peut épouser une femme libre. Voilà pourquoi, au cours de l'empire, l'affranchissement est fréquent et parfois collectif, au point qu'Auguste devra limiter l'âge minimum (vingt ans) du maître qui affranchit et l'âge
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