Présentation de l'éditeur Nul mieux que Jens Lapidus ne décrit les bas-fonds de Stockholm, un monde brutal, terrifiant, où règne la loi du plus fort. Une forêt, Mahmud, tenu en joue, supplie qu'on lui laisse la vie sauve. Jouée à la roulette russe, sa tête est épargnée. Dès lors, il est l'un des trois hommes pris dans le tourbillon de violence et de vengeance de Mafia blanche : Niklas, un ex-mercenaire fanatique en croisade contre les violences faites aux femmes ; Thomas, flic déchu sur le point de basculer dans la criminalité ; et Mahmud, piégé par le gang des yougos, obligé de vendre de la drogue pour Radovan, le parrain " made in Stockholm ". Le cercle vicieux les avale, leurs crimes s'enchaînent à toute allure et les mènent droit vers l'enfer. Jens Lapidus est de retour avec le second volet de sa trilogie noire. Et cette fois, c'est le noir total. En plus des dealers de cocaïnes et autres personnages de bas-fonds de Stockholm noir, cette fois, les flics font partie du tableau : des bons et des mauvais, mais des purs et durs, broyés par une situation qui leur échappe complètement. Revue de presse Tous les personnages de Mafia blanche sont cyniques, quand ils ne sont pas fous à lier. Ainsi Mahmud, fils d'un immigré irakien qui a réussi son intégration dans la société suédoise sans que celle-ci lui en soit reconnaissante. A la différence de son père, il veut faire carrière rapidement. Bientôt, il devient l'otage d'une guerre entre mafias. Ainsi Niklas, traumatisé par son expérience dans "le bac à sable" - ainsi nomme-t-il l'Irak, où il a combattu comme milicien aux côtés de l'armée américaine. Depuis son retour en Suède, il a décidé de venger sa mère et de se battre contre les violences faites aux femmes, en mobilisant son savoir-faire de guerrier professionnel... Mais quoi qu'il en soit, il existe bien une Suède d'avant et une Suède d'après 1986. Comment un pays où le premier ministre pouvait se promener avec sa femme dans les rues de Stockholm sans aucune précaution particulière a-t-il pu connaître une telle catastrophe ? La criminalité existe en Suède, probablement ni plus ni moins qu'ailleurs, mais peut-être est-elle plus insupportable dans ce pays qui a cru qu'il avait atteint, à une certaine époque, une sorte de perfection sociale. Le pays tout entier semble s'être réveillé avec une sévère gueule de bois, après quelques années d'euphorie durant lesquelles il apparaissait comme un modèle envié à l'étranger. Ainsi la vitalité actuelle du roman policier suédois, qui ne cesse de revenir sur ce traumatisme, s'explique-t-elle peut-être par l'existence de ce riche terreau fait d'incompréhension, de culpabilité et d'innocence perdue. (Gérard Meudal - Le Monde du 31 juillet 2009) Biographie de l'auteur Jens Lapidus, brillant avocat suédois, a défendu les criminels scandinaves les plus célèbres et les plus sulfureux. De ses longues heures de parloir et de tribunal, il a tiré la matière brute d'une trilogie impressionnante, véritable phénomène dans les pays nordiques. Il vit avec sa femme à Stockholm.