Qualité


Notre programme qualité

Dans notre entrepôt à Beauvais, un contrôle qualité est effectué minutieusement sur tous nos livres par nos équipes compétentes avant la mise en vente pour déterminer l’état et vérifier qu’il respecte notre charte de qualité. Certains produits peuvent présenter des signes d’usure minimes, les livres comme les accessoires (CD, cahiers d’exercices…) mais seulement si cela ne nuit pas à la lecture. Si vous rencontrez le moindre problème concernant l’état des livres reçus, cliquez ici, notre équipe en charge du service client est à votre disposition et fait son possible pour vous aider.

Ce contrôle permet de déterminer une classification de nos livres détaillée ci-dessous.

Description de l’état d’un livre :

Très bon :

  • Livre en excellent état, presque comme neuf, il a été lu très peu de fois
  • Présence de quelques marques d’usure mais à peine perceptibles
  • Les pages ne sont ni écornées, ni annotées, ni tachées 
  • La couverture est en parfait état
  • Vous pouvez offrir ce livre à vos proches sans aucun doute !

Bon:

  • Livre déjà lu et usagé
  • Quelques légères marques d’usure (marque de crayon, page un peu écornée)
  • Aucune page n’est manquante
  • La couverture est intacte

Correct:

  • Livre usagé avec des marques d’usure visibles  (marques de crayon, pages écornées, petites annotations)
  • Aucune page n’est manquante, marques d’usure sans nuire à la lecture (marques de crayon, pages écornées, petites annotations)
  • Les accessoires sont présents mais peuvent avoir des marques d’usure
  • La couverture de protection peut être manquante

Des fleurs à l'encre violette

Broché - Presses De La Cité - 384 pages - Publication: 10 janvier 2013

Laporte, Gilles (Auteur)

Audience
Adulte - Grand Public

Le Pitch

Présentation de l'éditeur L'installation de l'école de la République vécue par une lignée d'instituteurs dans les Vosges. "Il aimait cette clameur de réponses dans sa classe, cet élan des voix de jeunes garçons unies en une seule voix, un élan vers la connaissance qu'il était fier et heureux de partager avec eux. Il éprouvait une vraie jouissance à susciter le plaisir de la découverte chez les enfants, se souvenait, chaque jour, à chaque heure de classe, de ces paroles que Monsieur Abel Marichal, directeur de l'Ecole normale, répétait souvent à ses futurs instituteurs : " N'oubliez jamais que vous ne serez pas un vase plein destiné à remplir des vases vides ! " Il en avait fait, désormais, le moteur de sa vocation de maître d'école. " Deux familles que rien ne prédisposait à se rencontrer – l'une notable et traditionaliste, l'autre modeste et progressiste – s'unissent bon gré mal gré par le mariage de leurs enfants Rose-Victoire Dieudonné et Aimé Delhuis. Les deux fils du couple, Victor et Clément, suivront deux trajectoires et deux engagements différents. Dans la lignée des Dieudonné, Victor épouse une aristocrate et affiche un certain mépris à l'égard des siens tandis que Clément entre à l'Ecole normale d'instituteurs où, comme tous ses condisciples, il étudiera le violon. Gazé en 1915, il est évacué à Vittel où il rencontre sa future femme, Mathilde, normalienne elle aussi. Ensemble, ils prennent, dès la fin de la guerre, leurs fonctions et s'engagent avec passion pour la laïcité et l'éducation. Clément, les poumons rongés par l'ypérite, mourra en léguant à son jeune fils son amour de l'enseignement, de la musique et l'engagement dans la franc-maçonnerie que lui a transmis le maître luthier avec qui il avait entrepris la fabrication de son propre violon. Extrait Septembre 1873 Une nouvelle fois, on avait changé de régime. Ce matin, le temps était à l'orage. - Cherche, vas-y, cherche ! Je l'avais caché derrière les livres bleus, là, tu vois, le Moniteur des communes... Énervé, luisant de sueur, col dégrafé, le maire Honoré Dieudonné encourageait l'homme comme il aurait encouragé un chien. La mort en Angleterre du «dernier Bonaparte» lui avait redonné de l'énergie ! Au point que, à l'arrivée de la nouvelle au pays, il avait même pensé faire chanter un Te Deum pour «remercier le Créateur d'avoir délivré le monde de cette drôle d'engeance !». La rage au ventre, il avait dû renoncer à son projet, personne ne connaissant assez l'hymne pour ne pas l'estropier. «Dieu nous préserve du Prince Impérial», répétait-il en privé et en public, aux cérémonies civiles qu'il présidait flanqué de son état-major municipal, comme aux fêtes religieuses qu'il suivait avec dévotion dans la grande église à colonnes. «Les Anglais l'ont voulu... qu'ils le gardent !» - Moniteur des com... Je te demande un peu ! Il s'était mis à grogner. - Tout juste bon à allumer le feu et nourrir les rats ! Il entrouvrit l'oeil-de-boeuf qui donnait pleine face sur l'église pour aérer. Un courant d'air souleva aussitôt des tourbillons de poussière. Il referma d'un geste brutal. La fuite récente du roi d'Espagne, les faillites bancaires autrichiennes provoquées par une gestion imbécile du crédit, leur extension à toute l'Europe et le refus du comte de Chambord de monter sur le trône sans le drapeau blanc lui nouaient les tripes depuis de longs mois. Toujours sur les nerfs, fiévreux, parfois agressif, souvent injuste, il ne décolérait pas. Débarrassé des Bonaparte, certes, mais pas encore heureux sous le sceptre d'un nouveau roi dans un pays redevenu monarchie ! - Cherche ! Je l'avais roulé dans une toile serrée aux deux bouts par une ficelle. Il n'a pas disparu, tout de même ! Allons, cherche ! - Han ! Han ! Han... faisait le colosse qui, cassé en deux sous la charpente, remuait des piles d'archives couvertes de chiures jaunâtres de loirs. Une odeur acre le prenait à la gorge. Il toussotait, aurait voulu cracher, n'osait pas devant le maire. - T'en
Détails du livre
Auteur

Des fleurs à l'encre violette

Broché - Presses De La Cité - 384 pages - Publication: 10 janvier 2013

Laporte, Gilles (Auteur)

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Le Pitch

Présentation de l'éditeur L'installation de l'école de la République vécue par une lignée d'instituteurs dans les Vosges. "Il aimait cette clameur de réponses dans sa classe, cet élan des voix de jeunes garçons unies en une seule voix, un élan vers la connaissance qu'il était fier et heureux de partager avec eux. Il éprouvait une vraie jouissance à susciter le plaisir de la découverte chez les enfants, se souvenait, chaque jour, à chaque heure de classe, de ces paroles que Monsieur Abel Marichal, directeur de l'Ecole normale, répétait souvent à ses futurs instituteurs : " N'oubliez jamais que vous ne serez pas un vase plein destiné à remplir des vases vides ! " Il en avait fait, désormais, le moteur de sa vocation de maître d'école. " Deux familles que rien ne prédisposait à se rencontrer – l'une notable et traditionaliste, l'autre modeste et progressiste – s'unissent bon gré mal gré par le mariage de leurs enfants Rose-Victoire Dieudonné et Aimé Delhuis. Les deux fils du couple, Victor et Clément, suivront deux trajectoires et deux engagements différents. Dans la lignée des Dieudonné, Victor épouse une aristocrate et affiche un certain mépris à l'égard des siens tandis que Clément entre à l'Ecole normale d'instituteurs où, comme tous ses condisciples, il étudiera le violon. Gazé en 1915, il est évacué à Vittel où il rencontre sa future femme, Mathilde, normalienne elle aussi. Ensemble, ils prennent, dès la fin de la guerre, leurs fonctions et s'engagent avec passion pour la laïcité et l'éducation. Clément, les poumons rongés par l'ypérite, mourra en léguant à son jeune fils son amour de l'enseignement, de la musique et l'engagement dans la franc-maçonnerie que lui a transmis le maître luthier avec qui il avait entrepris la fabrication de son propre violon. Extrait Septembre 1873 Une nouvelle fois, on avait changé de régime. Ce matin, le temps était à l'orage. - Cherche, vas-y, cherche ! Je l'avais caché derrière les livres bleus, là, tu vois, le Moniteur des communes... Énervé, luisant de sueur, col dégrafé, le maire Honoré Dieudonné encourageait l'homme comme il aurait encouragé un chien. La mort en Angleterre du «dernier Bonaparte» lui avait redonné de l'énergie ! Au point que, à l'arrivée de la nouvelle au pays, il avait même pensé faire chanter un Te Deum pour «remercier le Créateur d'avoir délivré le monde de cette drôle d'engeance !». La rage au ventre, il avait dû renoncer à son projet, personne ne connaissant assez l'hymne pour ne pas l'estropier. «Dieu nous préserve du Prince Impérial», répétait-il en privé et en public, aux cérémonies civiles qu'il présidait flanqué de son état-major municipal, comme aux fêtes religieuses qu'il suivait avec dévotion dans la grande église à colonnes. «Les Anglais l'ont voulu... qu'ils le gardent !» - Moniteur des com... Je te demande un peu ! Il s'était mis à grogner. - Tout juste bon à allumer le feu et nourrir les rats ! Il entrouvrit l'oeil-de-boeuf qui donnait pleine face sur l'église pour aérer. Un courant d'air souleva aussitôt des tourbillons de poussière. Il referma d'un geste brutal. La fuite récente du roi d'Espagne, les faillites bancaires autrichiennes provoquées par une gestion imbécile du crédit, leur extension à toute l'Europe et le refus du comte de Chambord de monter sur le trône sans le drapeau blanc lui nouaient les tripes depuis de longs mois. Toujours sur les nerfs, fiévreux, parfois agressif, souvent injuste, il ne décolérait pas. Débarrassé des Bonaparte, certes, mais pas encore heureux sous le sceptre d'un nouveau roi dans un pays redevenu monarchie ! - Cherche ! Je l'avais roulé dans une toile serrée aux deux bouts par une ficelle. Il n'a pas disparu, tout de même ! Allons, cherche ! - Han ! Han ! Han... faisait le colosse qui, cassé en deux sous la charpente, remuait des piles d'archives couvertes de chiures jaunâtres de loirs. Une odeur acre le prenait à la gorge. Il toussotait, aurait voulu cracher, n'osait pas devant le maire. - T'en
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