Fiche technique
- Titre : Le Sens du Beau : Aux origines de la culture contemporaine
- Auteur : Ferry, Luc
- Langue : Français
- Format : Poche
- Nombre de pages : 348
- Genre : Ecrits sur l’art
- Date de publication : 22-11-2000
- Édition : Le Livre de Poche
- Poids : 0.35 kg
- Dimensions : 11 x 1.8 x 17.8 cm
- ISBN-10 : 2253942898
- ISBN-13 : 9782253942894
Résumé
Comment vivre bien sans la beauté, sans la multiplicité des symboles et des significations qu’elle offre à nos méditations, à nos conversations ?Dans l’Antiquité, la question des critères du Beau ne se posait guère. L’œuvre d’art possédait une certaine objectivité, définie par sa capacité d’incarner à notre échelle les propriétés harmonieuses de l’Ordre du monde, du grand Tout cosmique. Le Moyen Âge reconduira cette conviction que l’art a pour fonction de mettre en œuvre dans un matériau sensible une vérité supérieure et extérieure à l’humanité. Il faut attendre le xviie siècle pour qu’advienne la « Révolution du goût » : l’idée qu’il existe au plus intime du cœur humain un sens du beau et que l’œuvre a pour vocation, de plaire à la sensibilité des êtres humains.Et c’est au xviiie siècle que la philosophie de l’art prendra la forme d’une théorie de la sensibilité, d’une esthétique.L’œuvre n’apparaît plus comme le reflet d’un univers transcendant, mais comme une création de part en part réalisée par et pour les êtres humains. L’auteur et le spectateur deviennent ainsi les deux visages inséparables de cette subjectivisation de la beauté.C’est de cette singulière mutation, à l’origine de toute la culture moderne, que le présent livre tente de retracer l’histoire et de dégager les enjeux.Quatrième de couvertureComment vivre bien sans la beauté, sans la, multiplicité des symboles et des significations qu'elle offre à nos méditations, à nos conversations? "Des goûts et des couleurs on ne discute pas", prétend la sagesse des nations... Et pourtant, ajoutait Nietzsche, on ne fait que cela! Sans doute, mais cependant pas depuis toujours... Dans l'Antiquité, la question des critères du Beau ne se posait guère. L'oeuvre d'art possédait une certaine objectivité, définie par sa capacité d'incarner à notre échelle les propriétés harmonieuses de l'Ordre du monde, du grand Tout cosmique. Elle s'imposait donc aux hommes comme un microcosme" , doué de qualités incontestables. Le Moyen Age reconduira cette conviction que l'art a pour fonction de mettre en oeuvre dans un matériau sensible une vérité supérieure et extérieure à l'humanité, celle de la splendeur des attributs divins. Il faut attendre le XVIIe siècle pour qu'advienne la "Révolution du goût" : l'idée qu'il existe au plus intime du coeur humain un sens du beau et que l'oeuvre a pour vocation, non plus d'incarner une vérité, cosmique ou divine, mais de plaire à la sensibilité des êtres humains Et c'est au XVIIIe siècle, sur fond de cette première laïcisation de la culture, que la philosophie de l'art prendra-la forme d'une théorie de la sensibilité, d'une esthétique. L'oeuvre n'apparaît plus comme le reflet d'un univers transcendant, mais comme une création de part en part réalisée par et pour les êtres humains. L'auteur et le spectateur, le génie et son réceptacle, deviennent ainsi les deux visages inséparables de cette subjectivisation de la beauté. C'est de cette singulière mutation, à l'origine de toute la culture moderne, que le présent livre tente de retracer l'histoire et de dégager les enjeux. Plus largement, il vise à éclairer nos débats actuels en les situant dans la perspective globale de la sécularisation du monde, de "l'humanisation du divin". - L.F.Homo Aestheticus (Grasset, 1990, traduit en quinze langues) a servi de base pour ce livre. L'ouvrage initial a été profondément remanié et réécrit. S'y ajoute une très riche iconographie.
Quatrième de couverture
Comment vivre bien sans la beauté, sans la, multiplicité des symboles et des significations qu'elle offre à nos méditations, à nos conversations? "Des goûts et des couleurs on ne discute pas", prétend la sagesse des nations... Et pourtant, ajoutait Nietzsche, on ne fait que cela! Sans doute, mais cependant pas depuis toujours... Dans l'Antiquité, la question des critères du Beau ne se posait guère. L'oeuvre d'art possédait une certaine objectivité, définie par sa capacité d'incarner à notre échelle les propriétés harmonieuses de l'Ordre du monde, du grand Tout cosmique. Elle s'imposait donc aux hommes comme un microcosme" , doué de qualités incontestables. Le Moyen Age reconduira cette conviction que l'art a pour fonction de mettre en oeuvre dans un matériau sensible une vérité supérieure et extérieure à l'humanité, celle de la splendeur des attributs divins. Il faut attendre le XVIIe siècle pour qu'advienne la "Révolution du goût" : l'idée qu'il existe au plus intime du coeur humain un sens du beau et que l'oeuvre a pour vocation, non plus d'incarner une vérité, cosmique ou divine, mais de plaire à la sensibilité des êtres humains Et c'est au XVIIIe siècle, sur fond de cette première laïcisation de la culture, que la philosophie de l'art prendra-la forme d'une théorie de la sensibilité, d'une esthétique. L'oeuvre n'apparaît plus comme le reflet d'un univers transcendant, mais comme une création de part en part réalisée par et pour les êtres humains. L'auteur et le spectateur, le génie et son réceptacle, deviennent ainsi les deux visages inséparables de cette subjectivisation de la beauté. C'est de cette singulière mutation, à l'origine de toute la culture moderne, que le présent livre tente de retracer l'histoire et de dégager les enjeux. Plus largement, il vise à éclairer nos débats actuels en les situant dans la perspective globale de la sécularisation du monde, de "l'humanisation du divin". - L.F.Homo Aestheticus (Grasset, 1990, traduit en quinze langues) a servi de base pour ce livre. L'ouvrage initial a été profondément remanié et réécrit. S'y ajoute une très riche iconographie.Biographie de l'auteurAgrégé de philosophie et de sciences politiques, docteur d'Etat en sciences politiques, Luc Ferry mène d'abord une carrière d'enseignant et de philosophe. En 1985, il publie sa Philosophie politique. En 1992 paraît Le nouvel ordre écologique - l'arbre, l'animal et l'homme, traduit en plus de quinze langues, qui lui vaut le prix Médicis essais ainsi que le prix Jean-Jacques Rousseau. Il mène en parallèle une carrière politique discrète avant d'entrer au gouvernement en mai 2002 en tan
À propos de l'auteur
Ferry, Luc
Agrégé de philosophie et de sciences politiques, docteur d'Etat en sciences politiques, Luc Ferry mène d'abord une carrière d'enseignant et de philosophe. En 1985, il publie sa Philosophie politique. En 1992 paraît Le nouvel ordre écologique - l'arbre, l'animal et l'homme, traduit en plus de quinze langues, qui lui vaut le prix Médicis essais ainsi que le prix Jean-Jacques Rousseau. Il mène en parallèle une carrière politique discrète avant d'entrer au gouvernement en mai 2002 en tan
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