Fiche technique
- Titre : Fêtes galantes, les amies, la bonne chanson
- Auteur : Verlaine, Paul
- Langue : Français
- Format : Poche
- Nombre de pages : 192
- Genre : Littérature - Œuvres classiques
- Date de publication : 02-02-2000
- Édition : Le Livre de Poche
- Poids : 0.13 kg
- Dimensions : 11 x 1 x 17.8 cm
- ISBN-10 : 225316058X
- ISBN-13 : 9782253160588
Résumé
En 1867, le jeune Verlaine s’octroie un dérivatif frivole : composer une plaquette, Les Amies, qui contient six sonnets consacrés aux amours saphiques et paraîtra clandestinement. Ces quelques pièces, il est tentant de les opposer aux Fêtes galantes, parues quinze mois plus tard ; mais ce serait oublier combien, dans ce recueil qui emprunte son cadre à un xviiie siècle de parodie, couve aussi le désir charnel. Un recueil passéiste ? Un livre bien plutôt où le tour de force du poète est d’évoquer avec justesse les malaises de la jeunesse à la fin du Second Empire, dans un décor d’insouciante et paradoxale légèreté.«Ils n’ont pas l’air de croire à leur bonheur», dit un vers des Fêtes galantes. Mais Verlaine croit au sien lorsqu’il adresse jour après jour à sa future épouse les vingt et une pièces de La Bonne Chanson. Ingénus et sincères, ces poèmes d’amour chaste tranchent sans doute sur le reste de l’œuvre, mais le même savoir-faire s’y retrouve : celui, disait Banville, d’un «artiste toujours aussi savant mais devenu heureux».Edition présentée et annotée par Olivier Bivort.Quatrième de couvertureEn 1867, le jeune Verlaine s'octroie un dérivatif frivole : composer une plaquette, Les Amies, qui contient six sonnets consacrés aux amours saphiques et paraîtra clandestinement. Ces quelques pièces, il est tentant de les opposer aux Fêtes galantes, parties quinze mois plus tard ; mais ce serait oublier combien, dans ce recueil qui emprunte son cadre à un XVIIIe siècle de parodie, couve aussi le désir charnel. Un recueil passéiste ? Un livre bien plutôt où le tour de force du poète est d'évoquer avec justesse les malaises de la jeunesse à la fin du Second Empire, dans un décor d'insouciante et paradoxale légèreté. " Ils n'ont pas l'air de croire à leur bonheur ", dit un vers des Fêtes galantes. Mais Verlaine croit au sien lorsqu'il adresse jour après jour à sa future épouse les vingt et une pièces de La Bonne Chanson. Ingénus et sincères, ces poèmes d'amour chaste tranchent sans doute sur le reste de l'oeuvre, mais le même savoir-faire s'y retrouve : celui, disait Banville, d'un " artiste toujours aussi savant mais devenu heureux ".
Quatrième de couverture
En 1867, le jeune Verlaine s'octroie un dérivatif frivole : composer une plaquette, Les Amies, qui contient six sonnets consacrés aux amours saphiques et paraîtra clandestinement. Ces quelques pièces, il est tentant de les opposer aux Fêtes galantes, parties quinze mois plus tard ; mais ce serait oublier combien, dans ce recueil qui emprunte son cadre à un XVIIIe siècle de parodie, couve aussi le désir charnel. Un recueil passéiste ? Un livre bien plutôt où le tour de force du poète est d'évoquer avec justesse les malaises de la jeunesse à la fin du Second Empire, dans un décor d'insouciante et paradoxale légèreté. " Ils n'ont pas l'air de croire à leur bonheur ", dit un vers des Fêtes galantes. Mais Verlaine croit au sien lorsqu'il adresse jour après jour à sa future épouse les vingt et une pièces de La Bonne Chanson. Ingénus et sincères, ces poèmes d'amour chaste tranchent sans doute sur le reste de l'oeuvre, mais le même savoir-faire s'y retrouve : celui, disait Banville, d'un " artiste toujours aussi savant mais devenu heureux ".Biographie de l'auteurNé à Metz en 1844, Paul Verlaine arrive à Paris en 1851. Il fait la rencontre de Coppée, Heredia et enfin de Rimbaud en 1871. Ils voyagent ensemble en Belgique et en Angleterre. Élu «Prince des poètes» à la mort de Leconte de Lisle en 1894, il meurt à Paris en 1896.
À propos de l'auteur
Verlaine, Paul
Né à Metz en 1844, Paul Verlaine arrive à Paris en 1851. Il fait la rencontre de Coppée, Heredia et enfin de Rimbaud en 1871. Ils voyagent ensemble en Belgique et en Angleterre. Élu «Prince des poètes» à la mort de Leconte de Lisle en 1894, il meurt à Paris en 1896.
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