Qualité


Notre programme qualité

Dans notre entrepôt à Beauvais, un contrôle qualité est effectué minutieusement sur tous nos livres par nos équipes compétentes avant la mise en vente pour déterminer l’état et vérifier qu’il respecte notre charte de qualité. Certains produits peuvent présenter des signes d’usure minimes, les livres comme les accessoires (CD, cahiers d’exercices…) mais seulement si cela ne nuit pas à la lecture. Si vous rencontrez le moindre problème concernant l’état des livres reçus, cliquez ici, notre équipe en charge du service client est à votre disposition et fait son possible pour vous aider.

Ce contrôle permet de déterminer une classification de nos livres détaillée ci-dessous.

Description de l’état d’un livre :

Très bon :

  • Livre en excellent état, presque comme neuf, il a été lu très peu de fois
  • Présence de quelques marques d’usure mais à peine perceptibles
  • Les pages ne sont ni écornées, ni annotées, ni tachées 
  • La couverture est en parfait état
  • Vous pouvez offrir ce livre à vos proches sans aucun doute !

Bon:

  • Livre déjà lu et usagé
  • Quelques légères marques d’usure (marque de crayon, page un peu écornée)
  • Aucune page n’est manquante
  • La couverture est intacte

Correct:

  • Livre usagé avec des marques d’usure visibles  (marques de crayon, pages écornées, petites annotations)
  • Aucune page n’est manquante, marques d’usure sans nuire à la lecture (marques de crayon, pages écornées, petites annotations)
  • Les accessoires sont présents mais peuvent avoir des marques d’usure
  • La couverture de protection peut être manquante

Les vignes de Berlin

Broché - GRASSET - 198 pages - Publication: 04 octobre 2006

Rondeau, Daniel (Auteur)

Le Pitch

Présentation de l'éditeur « Devenu un enfant coureur de prés et de bois, c?est à Congy, dans le village de mes grands-parents maternels, que je découvre les chiffres secrets de nos destinées. J?interroge les silences et les rares confidences des hommes de ma famille. Mon grand-père, vigneron, ancien combattant de 1914, injustement arrêté comme collaborateur en 1944. Mon père, instituteur idéaliste, a peine débourbé de sa forêt, prisonnier dans un stalag pendant plus de trois ans, résistant. Ils me cèdent presque malgré eux quelques bribes sorties de la nuit des humbles. Les guerres ont laissé trop de cicatrices sur leurs coeurs fermés ou trop transparents. Le silence et la résignation sont leur pain quotidien. Ce sont des gens sans aïeux et sans papiers de famille. Je comprends leur laconisme, et je ne peux m?empêcher de penser que leur pauvreté appartient de plein droit à la poésie du monde. Mais il n?y a pas que le monde d?hier qui fasse tourner mon âme de derviche champenois. J?ai comme un sismographe branché sur les tempes et qui me transmet les prouesses d?une époque où le pas du temps s?accélère comme jamais. ?Ainsi furent mon enfance et ma jeunesse, souvent solitaires, dilatées dans un temps qui n?était pas seulement celui de l?instant présent. J?avais la terre pour miel et j?étais impatient de prendre ma place dans une longue patience. La révolution et l?amour remplissent l?été de mes vingt ans. Le grand imprévu de 1968 décide de beaucoup de choses. Je quitte Paris (déjà) pour plus de dix années, dont quelques une passées comme ouvrier dans des usines des bords de la Moselle. Chaque homme avance dans sa propre vie avec à ses côtés cette servante évoquée dans une chronique ancienne, et dont le visage est tourné vers l?arrière : « mémoire tu l?appelleras ». J?ai l?impression d?avoir toujours connu cette femme à mes côtés. Comme j?ai toujours su qu?un jour, j?écrirai ce livre pour dire ma découverte du monde et le besoin que j?ai très tôt ressenti de le raconter ». ? D.R. ? ? Extrait Extrait de l'avant-propos : La terre et les hommes m'ont mis très tôt sous hypnose. Né dans une province travaillée un temps par le jansénisme et labourée par les guerres (mais elle a fait don de son vin de fête à la terre entière), j'ai tout de suite eu envie de prendre à poignées le ciel et les paysages. Ce sont eux mes premiers vins de vertige : pleins soleils d'août, tournoiements de nuages automnaux, troupeaux de collines complantées de vignes et d'arbres fruitiers, figés sous les flèches du gel. Ma terre n'est pas une pri­son, seulement le lieu qui s'imprègne en moi comme «métaphore du monde»; et l'endroit d'où j'entre en communication avec des continents lointains. Ce n'est pas un hasard si je m'attache à ce coteau de Champagne qu'on appelle Berlin et qui me parle d'ailleurs. Poésie des toponymes. Les mois passent, les saisons succèdent aux saisons. Je comprends que je trouverai toujours dans leur ronde des raisons de désennui et d'harmonie. Devenu un enfant coureur de prés et de bois, c'est à Congy, dans le village de mes grands-parents maternels, que je découvre les chiffres secrets de nos destinées. Chaque homme n'est qu'un moment dans cet éternel retour à quatre temps et toute vie s'en va du printemps vers son hiver. Pour entrer dans le mystère de ce mouvement qui ne cesse pas, j'interroge les silences et les rares confidences des hommes de ma famille. Mon grand-père vigneron, ancien combattant de 1914, injustement arrêté comme collaborateur en 1944. Mon père, instituteur idéaliste, à peine débourbé de sa forêt, prisonnier dans un stalag du Rhön pendant plus de trois ans. Ils me cèdent presque malgré eux quelques bribes sorties de la nuit des humbles. Les guerres ont laissé trop de cicatrices sur leurs coeurs fermés ou transparents. Le silence et la résignation sont leur pain quotidien. Revue de presse Et pourtant rien qui fasse bondir davantage le coeur que ce constat d'appartenance à un pays, plus
Détails du livre
Auteur

Les vignes de Berlin

Broché - GRASSET - 198 pages - Publication: 04 octobre 2006

Rondeau, Daniel (Auteur)

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Le Pitch

Présentation de l'éditeur « Devenu un enfant coureur de prés et de bois, c?est à Congy, dans le village de mes grands-parents maternels, que je découvre les chiffres secrets de nos destinées. J?interroge les silences et les rares confidences des hommes de ma famille. Mon grand-père, vigneron, ancien combattant de 1914, injustement arrêté comme collaborateur en 1944. Mon père, instituteur idéaliste, a peine débourbé de sa forêt, prisonnier dans un stalag pendant plus de trois ans, résistant. Ils me cèdent presque malgré eux quelques bribes sorties de la nuit des humbles. Les guerres ont laissé trop de cicatrices sur leurs coeurs fermés ou trop transparents. Le silence et la résignation sont leur pain quotidien. Ce sont des gens sans aïeux et sans papiers de famille. Je comprends leur laconisme, et je ne peux m?empêcher de penser que leur pauvreté appartient de plein droit à la poésie du monde. Mais il n?y a pas que le monde d?hier qui fasse tourner mon âme de derviche champenois. J?ai comme un sismographe branché sur les tempes et qui me transmet les prouesses d?une époque où le pas du temps s?accélère comme jamais. ?Ainsi furent mon enfance et ma jeunesse, souvent solitaires, dilatées dans un temps qui n?était pas seulement celui de l?instant présent. J?avais la terre pour miel et j?étais impatient de prendre ma place dans une longue patience. La révolution et l?amour remplissent l?été de mes vingt ans. Le grand imprévu de 1968 décide de beaucoup de choses. Je quitte Paris (déjà) pour plus de dix années, dont quelques une passées comme ouvrier dans des usines des bords de la Moselle. Chaque homme avance dans sa propre vie avec à ses côtés cette servante évoquée dans une chronique ancienne, et dont le visage est tourné vers l?arrière : « mémoire tu l?appelleras ». J?ai l?impression d?avoir toujours connu cette femme à mes côtés. Comme j?ai toujours su qu?un jour, j?écrirai ce livre pour dire ma découverte du monde et le besoin que j?ai très tôt ressenti de le raconter ». ? D.R. ? ? Extrait Extrait de l'avant-propos : La terre et les hommes m'ont mis très tôt sous hypnose. Né dans une province travaillée un temps par le jansénisme et labourée par les guerres (mais elle a fait don de son vin de fête à la terre entière), j'ai tout de suite eu envie de prendre à poignées le ciel et les paysages. Ce sont eux mes premiers vins de vertige : pleins soleils d'août, tournoiements de nuages automnaux, troupeaux de collines complantées de vignes et d'arbres fruitiers, figés sous les flèches du gel. Ma terre n'est pas une pri­son, seulement le lieu qui s'imprègne en moi comme «métaphore du monde»; et l'endroit d'où j'entre en communication avec des continents lointains. Ce n'est pas un hasard si je m'attache à ce coteau de Champagne qu'on appelle Berlin et qui me parle d'ailleurs. Poésie des toponymes. Les mois passent, les saisons succèdent aux saisons. Je comprends que je trouverai toujours dans leur ronde des raisons de désennui et d'harmonie. Devenu un enfant coureur de prés et de bois, c'est à Congy, dans le village de mes grands-parents maternels, que je découvre les chiffres secrets de nos destinées. Chaque homme n'est qu'un moment dans cet éternel retour à quatre temps et toute vie s'en va du printemps vers son hiver. Pour entrer dans le mystère de ce mouvement qui ne cesse pas, j'interroge les silences et les rares confidences des hommes de ma famille. Mon grand-père vigneron, ancien combattant de 1914, injustement arrêté comme collaborateur en 1944. Mon père, instituteur idéaliste, à peine débourbé de sa forêt, prisonnier dans un stalag du Rhön pendant plus de trois ans. Ils me cèdent presque malgré eux quelques bribes sorties de la nuit des humbles. Les guerres ont laissé trop de cicatrices sur leurs coeurs fermés ou transparents. Le silence et la résignation sont leur pain quotidien. Revue de presse Et pourtant rien qui fasse bondir davantage le coeur que ce constat d'appartenance à un pays, plus
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