Fiche technique
- Titre : Marie-Laure de Noailles : la vicomtesse du bizarre
- Auteur : Benaïm, Laurence
- Langue : Français
- Format : Broché
- Nombre de pages : 320
- Genre : Mémoires
- Date de publication : 04-04-2001
- Édition : Grasset
- Poids : 0.47 kg
- Dimensions : 14 x 2.6 x 22.5 cm
- ISBN-10 : 2246529816
- ISBN-13 : 9782246529811
Résumé
Laurence Benaïm a 38 ans. Journaliste, elle dirige les pages consacrées à la mode au journal Le Monde. Elle est l'auteur chez Grasset d'une biographie d'Yves Saint Laurent (1993). Son prénom est plus célèbre que son nom pourtant illustre : Marie-Laure. Née en 1902 dans une famille au croisement de l'aristocratie (les Chevigné) et du judaïsme ( les Bishoffsheim), elle est à sa mort en 1970 la dernière représentante d'un monde auquel elle n'a jamais appartenu. Enfant, elle a déchiré les lettres de Proust à sa grand-mère, Laure de Chevigné, modèle d'Oriane de Guermantes. Elle a grandi dans une maison que fréquentèrent Anatole France, Mistral, Bakst, ou Francis de Croisset, " Bel-ami " qui devient son beau-père. Adolescente, cette jeune femme qui fut élevée en solitaire connaît le tourbillon du monde, " Lolita de Cocteau ", elle s'étourdit dans les années folles. Mariée à Charles de Noailles, le couple concilie l'argent et le goût, mécène de l'âge d'or du surréalisme, demandant à Mallet-Stevens de leur construire à Hyères une maison cubiste, à Jean-Michel Frank de " démeubler " leur salon de la place des Etats-Unis, offrant à Bunuel de tourner L'Age d'or, dont la projection entraîne l'un des plus vifs scandales esthétiques des années trente. Une provocatrice ? Une anticonformiste ? En 1936, elle soutient les républicains espagnols et en 1968 elle se rend sur les barricades en Rolls-Royce. Son plus grand talent ? Sentir l'époque. Il y a un ton Marie-Laure. Il y a un goût Marie-Laure : placer sur une cheminée à la fois des ivoires esquimaux, des vases étrusques et un réveil Fabergé. " Tortionnaire adorée ", intelligence " feu follet ", choquant le Faubourg Saint-Germain, cette éternelle étrangère se métamorphose, à la fin de sa vie, en Mère Ubu enjuponnée de gros tweed. La décadence de l'aristocratie, la scène avant-gardiste, l'ascension de la " café-society ", le gratin cosmopolite. Avec une virtuosité d'écriture, brassant tout le paysage littéraire et artistique, de Cocteau à Crevel, de Poulenc à Dali, Laurence Benaïm a écrit le destin d'une iconoclaste, fâchée avec sa naissance.Quatrième de couvertureElle avait un nom illustre, Noailles, et un aïeul sulfureux, le marquis de Sade. Mais la muse du bizarre a su ajouter un prénom, Marie Laure, et un destin. Née en 1902 au croisement d'une dynastie de banquiers allemands et de l'aristocratie française, morte en 1970 quand les avant-gardes ont remplacé les salons l'extravagante Marie Laure n'aura jamais cessé d'être l'héritière au sang mêlé. L'abbé Mugnier écrivit à son propos : « Tous les sangs sont dans le sien. »Marie Laure résume les contradictions du siècle. Étrangère et iconoclaste, frivole et décalée, elle fut à la fois l'enfant qui déchira les lettres que Proust envoyait à sa grand-mère, et la « Mademoiselle Lingot » qui épousa Charles de Noailles. La « Lolita de Cocteau » prisonnière d'un amour impossible et l'amie de René Crevel. La mécène de L'Âge d'or, le film de Bunuel qui fit scandale. La protectrice de Man Ray, de Mallet-Stevens inventant leur villa cubiste de Hyères. L'hôtesse recevant le tout Paris dans son « kolkhoze du snobisme » et l'activiste du gratin qui s'engage pour les républicains espagnols en 1936. Une femme savante et une femme fragile. Elle fut de bien des querelles artistiques et endura les blessures d'amour jusqu'à la fin. Vieillissant en mère Ubu, elle choqua, capricieuse, tragique. La biographie de Laurence Benaïm, riche de documents inédits, rend hommage à cette muse inclassable, qui a inventé un style.
Quatrième de couverture
Elle avait un nom illustre, Noailles, et un aïeul sulfureux, le marquis de Sade. Mais la muse du bizarre a su ajouter un prénom, Marie Laure, et un destin. Née en 1902 au croisement d'une dynastie de banquiers allemands et de l'aristocratie française, morte en 1970 quand les avant-gardes ont remplacé les salons l'extravagante Marie Laure n'aura jamais cessé d'être l'héritière au sang mêlé. L'abbé Mugnier écrivit à son propos : « Tous les sangs sont dans le sien. »Marie Laure résume les contradictions du siècle. Étrangère et iconoclaste, frivole et décalée, elle fut à la fois l'enfant qui déchira les lettres que Proust envoyait à sa grand-mère, et la « Mademoiselle Lingot » qui épousa Charles de Noailles. La « Lolita de Cocteau » prisonnière d'un amour impossible et l'amie de René Crevel. La mécène de L'Âge d'or, le film de Bunuel qui fit scandale. La protectrice de Man Ray, de Mallet-Stevens inventant leur villa cubiste de Hyères. L'hôtesse recevant le tout Paris dans son « kolkhoze du snobisme » et l'activiste du gratin qui s'engage pour les républicains espagnols en 1936. Une femme savante et une femme fragile. Elle fut de bien des querelles artistiques et endura les blessures d'amour jusqu'à la fin. Vieillissant en mère Ubu, elle choqua, capricieuse, tragique. La biographie de Laurence Benaïm, riche de documents inédits, rend hommage à cette muse inclassable, qui a inventé un style.Biographie de l'auteurEcrivain, journaliste et biographe, Laurence Benaïm est l’auteur chez Grasset, entre autres, de Marie Laure de Noailles, la vicomtesse du bizarre (2001) et de Jean-Michel Frank, le chercheur de silence (2017).
À propos de l'auteur
Benaïm, Laurence
Ecrivain, journaliste et biographe, Laurence Benaïm est l’auteur chez Grasset, entre autres, de Marie Laure de Noailles, la vicomtesse du bizarre (2001) et de Jean-Michel Frank, le chercheur de silence (2017).
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