Le Pitch
Présentation de l'éditeur
C’est l’histoire d’un homme qui va rechercher dans l’écriture la jeune femme qu’il a perdue dans la vie. Ava, rencontrée alors qu’ils avaient vingt ans. Ava, qui fut l’amour, l’amie, l’âme sœur. Ava, qui s’est éteinte alors qu’elle brûlait de vie.
Et c’est bien la vie qui brûle dans ce roman. Étincelles de grâce, d’innocence, de violence aussi. Pendant toutes ces années, on dirait que ces enfants terribles se découvrent à chaque page. Quand ils se séparent à trente ans, c’est pour mieux se retrouver : d’amants, ils deviennent frère et sœur. Un autre miracle de l’amour. Un autre mystère aussi, puisque s’ils ne se sont jamais quittés, ils n’ont jamais vraiment pu vivre ensemble. Libres comme l’air, les deux complices auront joué avec le temps sans penser qu’il pourrait les blesser, ni se douter que la mort pourrait les séparer.
Ce roman d’une beauté fière et recueillie tue le temps et regarde la mort dans les yeux pour ciseler un magnifique portrait de femme entre ciel et terre.
Une femme dans sa vérité, ses lumières, ses ombres aussi. Secrète et solaire comme la poésie. Et dont la présence brille ici d’émotion et de grandeur.
Les aimants revient sur les pas d’un amour et rejoint l’éternité, parce que c’était elle, parce que c’était lui.
Revue de presse
Les Aimants, de Jean-Marc Parisis, n'est pas seulement le chef-d'oeuvre de la «rentrée», ce qui n'aurait aucun sens. Un chef-d'oeuvre ne dépend pas des saisons. Les Aimants est donc un chef-d'oeuvre tout court, si j'ose dire...
Rien de sophistiqué, de truqué, de maniéré : mais une maîtrise de la langue, de ses reliefs, de ses nuances, de ses possibilités, de ses facettes, de ses pièges, qui donne le vertige. La langue classique recèle encore, et toujours, en voici la preuve magistrale, une fraîcheur et une jeunesse inouïes...
Si vous êtes un être humain et que vous croyez à l'amour, il vous faudra désormais compter avec ce livre, qui n'est pas un roman de plus parmi des centaines, mais un roman d'amour comme il y en a un ou deux, grand maximum, par décennie. (Yann Moix - Le Figaro du 27 août 2009)
L'auteur d'«Avant, pendant, après» retrouve ici ses vieux démons - le temps qui passe et les rapports amoureux - en compagnie d'un nouveau fantôme : son roman est tout entier hanté par le souvenir d'Ava, une jeune femme décédée. Avec beaucoup de recul et de lyrisme, le narrateur reconstitue leur histoire avortée...
De la douceur à la douleur, il n'y a que quelques pages mimant la gradation de cette histoire, où la grâce et la poésie des débuts côtoient brutalement le chagrin, la révolte. Cette violence contenue n'entache pas pour autant le magnifique portrait d'une femme regrettée, rayonnante et solaire : l'éprouvante opération de la mémoire, sans se perdre en lamentations ni mièvrerie, lui offre le romantisme fané d'une photo jaunie. Amants un jour, «Aimants» toujours : le roman, lui aussi, est magnétique. (Camille Tenneson - Le Nouvel Observateur du 3 septembre 2009)
Jean-Marc Parisis fait partie de ces écrivains surdoués qui ne se fatiguent pas. Cela donne le pire et, parfois, le meilleur. Les Aimants, roman bref et incisif, fait partie de la seconde catégorie...
C'est tout le mérite du roman de Jean-Marc Parisis : il met le doigt sur le grand paradoxe de notre temps, ce désir contradictoire de vouloir aimer tout en restant libre. Or aimer, c'est se donner à l'autre ; être libre, c'est rester maître de sa vie. Comment aimer sans tyranniser l'autre ? Comment aimer sans devenir un mendiant ? La réponse fuse : "On se foutait la paix avec l'amour. Je me demande même si l'on savait qu'on s'aimait. (François Busnel - Lire, novembre 2009)
Biographie de l'auteur
Jean-Marc Parisis a notamment publié
La mélancolie des fast-foods (1987),
Depuis toute la vie (2000),
Renvoi d’ascenseur (2003),
Avant, pendant, après (2007, prix Roger Nimier) et
Les aimants en 2009.