Présentation de l'éditeur Caitlin Doughty - une toute jeune diplômée d'histoire médiévale avec un goût certain du macabre - se retrouve parachutée dans un crématorium. À peine arrivée, la voici sommée de se dépatouiller avec son premier cadavre... Revue de presse Une jeune universitaire américaine de 23 ans décide de travailler dans une entreprise de pompes funèbres. Un récit sur la vie et une réflexion sur la mort... Caitlin Doughty imagine sa vie dans un crématorium : elle place les morts dans la machine, puis médite toute la journée sur l'au-delà, en attendant que les corps se consument. La réalité va être autre. Son quotidien : découvrir les corps meurtris, raser les visages, retirer les pacemakers, clore les bouches, subir les odeurs, affronter les familles. Repartir chez soi avec des paillettes d'ossements humains saupoudrées derrière les oreilles. Et puis, au-delà de la mort, la vie. Pourquoi se suicide-t-on à 22 ans, en se jetant sous un train ? Comment des parents peuvent-ils gérer la mort de leur fille de 9 ans par Internet ? Toutes les classes sociales, toutes les attitudes possibles. La jeune femme de 23 ans va se retrouver au centre des mystères humains... Caitlin Doughty a une conviction : les vivants doivent s'occuper des morts. Il faut remettre du sens, de l'humain, de l'histoire, du choix dans notre rapport à la mort. Les Chroniques de mon crématorium sont un récit drôle et dur sur la réalité dans une entreprise de pompes funèbres, mais elles sont aussi une réflexion historique et philosophique sur la mort. (Marie-Laure Delorme - Le Journal du Dimanche du 5 avril 2015)Elle a 30 ans, elle travaille dans un crématorium à San Francisco, et elle raconte son métier dans un livre décapant qui rencontre un joli succès... Depuis sept ans, Caitlin est employée dans un crématorium de San Francisco. Son travail consiste à prendre soin des morts, les habiller, les maquiller et clore pour la dernière fois leurs paupières. Un job lugubre pour certains, qui ne l'empêche pas d'être drôle, sexy et diablement perspicace... Des pratiques taboues que cette jeune femme nous dévoile sans pudeur, elle qui au lieu de détourner le regard et se boucher le nez, prend soin, avec une tendresse infinie, de tous ceux qui s'en vont... «Réhumaniser la mort», c'est l'objectif qu'elle s'est donné avec son association, «the Order of the Good Death» (L'Ordre de la Bonne Mort). (Pia Duvigneau - L'Obs du 23 avril 2015) Biographie de l'auteur Caitlin Doughty vit à San Francisco. Entrepreneur en pompes funèbres, elle défend des pratiquesfunéraires plus humaines, notamment avec sa série culte sur Youtube Ask a Mortician et le collectif The Order of the Good Death.