Résumé
« Dans la campagne, la vieille ferme de Mato Rujo demeurait aveugle, sculptée en noir contre la lumière du crépuscule. Seule tache dans le profil évidé de la plaine. Les quatre hommes arrivèrent dans une vieille Mercedes. La route était sèche et creusée pauvre route de campagne. De la ferme, Manuel Roca les vit. Il s'approcha de la fenêtre. D'abord il vit la colonne de poussière s'élever au-dessus de la ligne des maïs. Puis il entendit le bruit du moteur. Plus personne n'avait de voiture, dans le coin. Manuel Roca le savait. Il vit la Mercedes apparaître au loin puis se perdre derrière une rangée de chênes. Ensuite il ne regarda plus. Il revint vers la table et mis la main sur la tête de sa fille. Lève-toi, lui dit-il. Il prit une clé dans sa poche, la posa sur la table et fit un signe de tête à son fils. Tout de suite, dit son fils. C'étaient des enfants, deux enfants. »Amazon.fr"Le pays allait de l'avant, bien loin de la guerre, à une vitesse incroyable, en oubliant tout. Mais il y avait tout un monde qui n'en était jamais sorti, de la guerre, et qui dans ce pays heureux n'arrivait pas à redémarrer." Ce monde va se livrer bataille à la vieille ferme de Mato Rujo, où vivent Manuel Roca et ses deux enfants. Habités par la vengeance, trois hommes viennent débusquer celui qui fut leur ennemi, trois hommes décidés à faire couler le sang. Manuel Roca le sait. Sous la plancher de la maison, il dissimule sa petite fille puis après avoir chargé ses fusils, il demande à son fils de courir se cacher. Déjà le bruit des armes automatiques les rattrape. La guerre n'est pas finie. Alessandro Baricco revient avec un roman court, violent, impulsif, tissé d'une économie de mots où les silences en disent long. Froissement de la mémoire comme celle d'une étoffe ou rugissement des flammes sur la folie des hommes, la lecture deSans sang vous prendra à peine une heure. Une heure faite d'émotion sincère racontant ces hommes et ces femmes que l'histoire enchaîne à ses batailles et qui, par la faute de leurs parents ou d'eux-mêmes, resteront à jamais pétrifiés dans la violence des conflits. Comme si tuer offrait toujours une raison de tuer, encore. Une heure donc, qui en vaut plusieurs, tant ce récit bruisse de la beauté d'une littérature touchant au cur.--Hector ChavezQuatrième de couverture"Dans la campagne, la vieille ferme de Mato Rujo demeurait aveugle, sculptée en noir contre la lumière du crépuscule. Seule tache dans le profil évidé de la plaine. Les quatre hommes arrivèrent dans une vieille Mercedes. La route était sèche et creusée, pauvre route de campagne. De la ferme, Manuel Roca les vit. Il s'approcha de la fenêtre. D'abord il vit la colonne de poussière s'élever au-dessus de la ligne des maïs. Puis il entendit le bruit du moteur. Plus personne n'avait de voiture, dans le coin. Manuel Roca le savait. Il vit la Mercedes apparaître au loin puis se perdre derrière une rangée de chênes. Ensuite il ne regarda plus. Il revint vers la table et mis la main sur la tête de sa fille. Lève-toi, lui dit-il. Il prit une clé dans sa poche, la posa sur la table et fit un signe de tête à son fils. Tout de suite, dit son fils. C'était des enfants, deux enfants."
Quatrième de couverture
"Dans la campagne, la vieille ferme de Mato Rujo demeurait aveugle, sculptée en noir contre la lumière du crépuscule. Seule tache dans le profil évidé de la plaine. Les quatre hommes arrivèrent dans une vieille Mercedes. La route était sèche et creusée, pauvre route de campagne. De la ferme, Manuel Roca les vit. Il s'approcha de la fenêtre. D'abord il vit la colonne de poussière s'élever au-dessus de la ligne des maïs. Puis il entendit le bruit du moteur. Plus personne n'avait de voiture, dans le coin. Manuel Roca le savait. Il vit la Mercedes apparaître au loin puis se perdre derrière une rangée de chênes. Ensuite il ne regarda plus. Il revint vers la table et mis la main sur la tête de sa fille. Lève-toi, lui dit-il. Il prit une clé dans sa poche, la posa sur la table et fit un signe de tête à son fils. Tout de suite, dit son fils. C'était des enfants, deux enfants."Biographie de l'auteurAlessandro Baricco est né en 1958 à Turin. Il a publié un essai sur la musiqueL'âme de Hegel et les vaches du Wisconsin, les romansChâteaux de la colère (prix Médicis étranger 1995),Soie (1996),Océan mer (1997) etCity (2000), ainsi qu'un essai sur la mondialisation :Next (2002).
À propos de l'auteur
Baricco, Alessandro
Alessandro Baricco est né en 1958 à Turin. Il a publié un essai sur la musiqueL'âme de Hegel et les vaches du Wisconsin, les romansChâteaux de la colère (prix Médicis étranger 1995),Soie (1996),Océan mer (1997) etCity (2000), ainsi qu'un essai sur la mondialisation :Next (2002).
Fiche technique
- Titre : Sans sang
- Auteur : Baricco, Alessandro
- Langue : Français
- Format : Broché
- Nombre de pages : 112
- Genre : Biography, Literature and Literary studies
- Date de publication : 08-01-2003
- Édition : Albin Michel
- Poids : 0.165 kg
- Dimensions : 12.99999998674 x 1.199999998776 x 18.99999998062 cm
- ISBN-10 : 222613610X
- ISBN-13 : 9782226136107
Informations supplémentaires
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