Le Pitch
Présentation de l'éditeur
"Celui qui, à l'école communale de ma Provence natale, m'aurait dit que j'allais un jour écrire une pièce de théâtre avec mon professeur de lettres, je ne l'aurais pas cru.
Celui qui, passés mes vingt ans, alors que je gravais des croix de Lorraine sur le mur de ma cellule, m'aurait dit que je publierais les Mémoires d'espoir du général de Gaulle, je ne l'aurais pas cru.
Celui qui, à l'approche de la cinquantaine, m'aurait dit que j'allais adapter et dialoguer Les Rois maudits de Maurice Druon, je ne l'aurais pas cru.
Celui qui m'aurait annoncé que Gérard Oury s'embarquerait avec moi pour Le Corniaud, puis La Grande Vadrouille, je ne l'aurais pas cru.
Celui qui, plus tard, m'aurait annoncé que le président de la République me donnerait une "mission de délivrance" d'une chaîne de télévision que je baptiserais Antenne 2, je ne l'aurais pas cru.
Mais l'essentiel, pour chaque vivant, ce sont les moments intraduisibles, les illusions qu'il faut quitter, la foi tenace en quelques choses rares et le plaisir de vivre "sous le signe d'amitié", comme le disait Carco. Cela aussi je ne l'aurais pas cru.
Le véritable auteur de Mémoires, c'est le hasard. C'est à lui que je dédie celles-ci.".
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À 78 ans, Marcel Jullian ressent le besoin d'écrire enfin ses mémoires. Cet homme qui a tant écrit pour les autres écrit enfin pour lui. La première partie de son autobiographie
Mémoire buissonnière raconte son cheminement personnel, de l'enfance jusqu'à la cinquantaine, à l'aube des années soixante-dix. Grand homme de l'édition, avant d'être le dialoguiste des
Rois Maudits de Marcel Druon, puis directeur d'Antenne 2, Marcel Jullian en a connu du monde, fréquenté des rédactions, côtoyé des amis aussi chers qu'Alain Decaux, Maurice Genevoix, Antoine Blondin, Albert Simonin, et tant d'autres.
Dans ce premier tome des mémoires d'un des inventeurs de la télévision moderne, on suit l'itinéraire d'un petit provençal monté à Paris pour aider au commerce du fruit que tient son père. Mais les prédispositions littéraires du jeune Marcel sont plus fortes. Il suffira d'une représentation d'Electre à l'Athénée avec Louis Jouvet pour que la vocation de Marcel Jullian se révèle : écrire coûte que coûte. Truculente et savoureuse comme un texte de Pagnol, profonde et légère comme un récit de Montaigne, l'autobiographie de Jullian est un petit régal de lecture. Le vieil homme fait bien de s'accorder la joie de sa mémoire buissonnière. --Denis Gombert
Quatrième de couverture
Celui qui, à l'école communale de ma Provence natale, m'aurait dit que j'allais un jour écrire une pièce de théâtre avec mon professeur de lettres, je ne l'aurais pas cru. Celui qui, passé mes vingt ans, alors que je gravais des croix de Lorraine sur le mur de ma cellule, m'aurait dit que je publierais les Mémoires d'espoir du général de Gaulle, je ne l'aurais pas cru. Celui qui, à l'approche de la cinquantaine, m'aurait dit que j'allais adapter et dialoguer Les Rois maudits de Maurice Druon, je ne l'aurais pas cru. Celui qui m'aurait annoncé que Gérard Oury s'embarquerait avec moi pour Le Corniaud, puis La Grande Vadrouille, je ne l'aurais pas cru. Celui qui, plus tard, m'aurait annoncé que le président de la République, me donnerait une " mission de délivrance " d'une chaine de télévision que je baptiserais Antenne 2, je ne l'aurais pas cru. Mais l'essentiel, pour chaque vivant, ce sont les moments intraduisibles, les illusions qu'il faut quitter, la foi tenace en quelques choses rares et le plaisir de vivre " sous le signe d'amitié ", comme le disait Carco. Cela aussi je ne l'aurais pas cru.