Le Pitch
Présentation de l'éditeur
Annabelle a décidé que son coeur était hors-service et sous les ordres exclusifs de son cerveau. En terminale S, rien n'existe en dehors de son travail. Et pas question pour elle de se limiter à l'obtention du bac, il faut qu'elle soit la meilleure. Les garçons ? De simples copains. Et ce n'est pas Samuel, le fils de l'ambassadeur des États-Unis parachuté dans sa classe, qui y changera quelque chose. Annabelle est d'accord pour consacrer deux heures par jour à parler français avec lui, à condition qu'il ne la ralentisse pas dans sa course vers l'excellence. Annabelle est ambitieuse et passionnée comme les autres femmes de la famille. Sa mère, Lulu, est obsédée par ses recherches universitaires. Sa grand-mère, Marguerite, ne lâchera pas ses fourneaux avant d'obtenir sa deuxième étoile. Elles risquent toutes trois de tomber de haut, de très haut. De tomber amoureuses.
Extrait
Annabelle, lycéenne française /
A French high school girl
C'est une journée chaude, trop chaude, aussi bleue dans le ciel que dans l'âme. Oui, c'est un jeudi idéal pour une sieste sur la plage au bord de la mer ou un pique-nique à la montagne, mais Paris n'offre ni mer ni montagne. A Paris, on peut seulement s'armer d'un ticket de métro, d'un sac à dos rempli de cahiers et d'un casse-croûte (on ne sait jamais...).
Annabelle voit les autres jeunes s'agiter comme des fourmis, la mine défaite comme elle. Ils savent que l'été est définitivement fini et qu'une longue année grise et pénible commence, une année qui s'appelle TERMINALE... comme une maladie.
Pour prolonger un peu l'été, Annabelle a mis un short tellement court qu'elle ne pourrait jamais le porter en Arabie Saoudite ou en Afghanistan. C'est une chance d'avoir la liberté d'exhiber ses jambes infinies et de pouvoir montrer son décolleté. Ses cheveux, chaleur oblige, sont retenus en queue-de-cheval. On dirait une danseuse. D'ailleurs, elle est une danseuse.
Elle s'offre le luxe de perdre son temps dans le bus plutôt que d'emprunter les tunnels sombres du métro. Le trajet se déroule en pilotage automatique. Voilà l'entrée impressionnante de l'institution qu'elle fréquente depuis deux ans. Curieusement, elle a beaucoup d'affection pour ce lieu. Quelques douzaines de bises sur des joues diverses : Karen, Julie, Fanny, Raphaël, Elliot, une journée comme les autres, deux mois de séparation envolés. Ce n'est pas vraiment une journée comme les autres, car à partir d'aujourd'hui, Annabelle en est consciente, c'est son avenir qui se joue. Cela la frappe, comme un coup de massue, dès que la prof prononce la première syllabe : «Bon !» Ce «bon» s'avère de bon augure. Étrangement, Annabelle ne s'est pas assise au premier rang avec sa bande, selon ses habitudes de bonne élève. Elle a préféré se mettre au fond pour observer le comportement des autres. Elle imagine que leurs pensées sont semblables aux siennes, emplies des mêmes doutes et des mêmes inquiétudes concernant l'année à venir.
Quatrième de couverture
Annabelle a décidé que son coeur était hors-service et sous les ordres exclusifs de son cerveau. En terminale S, rien n'existe en dehors de son travail. Et pas question pour elle de se limiter à l'obtention du bac, il faut qu'elle soit la meilleure. Les garçons ? De simples copains. Et ce n'est pas Samuel, le fils de l'ambassadeur des États-Unis parachuté dans sa classe, qui y changera quelque chose. Annabelle est d'accord pour consacrer deux heures par jour à parler français avec lui, à condition qu'il ne la ralentisse pas dans sa course vers l'excellence. Annabelle est ambitieuse et passionnée comme les autres femmes de la famille. Sa mère, Lulu, est obsédée par ses recherches universitaires. Sa grand-mère, Marguerite, ne lâchera pas ses fourneaux avant d'obtenir sa deuxième étoile. Elles risquent toutes trois de tomber de haut, de très haut. De tomber amoureuses.
Biographie de l'auteur
Tout le monde le dit, écouter parler Susie Morgenstern est un vrai bonheur tant