Le Pitch
Présentation de l'éditeur
Classiques & Patrimoine
Les seuls classiques pédagogiques avec des rabats, à partir de 2,95 euros seulement !
un rabat Histoire des arts : une œuvre d’art en grand format à étudier en classe un rabat Repères chronologiques : une frise chronologique illustrée de l’Antiquité à nos jours
Le dernier jour d’un condamné de Victor Hugo :
Les derniers moments d’un jeune homme condamné à mort. Un roman et une préface dans lesquels se déploie la conscience d’un grand écrivain.
Notions littéraires : la rhétorique, les points de vue narratifs, temps et rythme du récit, le journal intime de fiction
Histoire des arts : le peuple et la chanson au XIXe siècle, Delacroix, journaux de détenus célèbres
Repères élèves : frise historique et culturelle du XIXe siècle, lexique, notes de vocabulaire, méthode
Œuvres du rabat : Rodin
Avec en plus, dans cette édition :
- le texte intégral et des notes de bas de page
- une présentation de Victor Hugo et de son époque
- des séances thématiques avec des questionnaires progressifs
- des rubriques Patrimoine et Histoire des arts, pour enrichir la culture des élèves
- un grand nombre de documents iconographiques exploités
- des questions de grammaire, d’orthographe et de vocabulaire
- des encadrés Méthode
- un lexique adapté à l’œuvre
Biographie de l'auteur
À deux reprises, l'enfance de Victor Hugo (1802-1885) est traversée de scènes qui peupleront l'imagination du poète, du dramaturge et de l'homme politique: à 5 ans, il traverse l'Italie avec sa mère pour retrouver son père, le colonel Hugo, en poste à Naples; il n'oubliera jamais les suppliciés, pendus aux arbres, les membres humains rouges de sang. À 9 ans, l'enfant rencontre à nouveau, dans l'Espagne en révolte contre l'armée impériale, la cruauté et la mort. Il a 10 ans lorsque son parrain, le général Lahorie, est exécuté pour sa participation à une tentative de coup d'État. La même année que Les Orientales (1829) paraît Le Dernier Jour d'un condamné qui dit l'horreur de la peine de mort: le poète et le moraliste subsisteront en Hugo jusqu'à la fin de sa vie. Cette tendresse pour les pauvres et les opprimés se manifestera dans Les Misérables (1862) qui dénonceront la fatalité sociale qui pèse sur les épaules de l'humanité. Alors que paraît Notre-Dame de Paris, en 1831, Claude Gueux tue le gardien-chef de la prison de Clairvaux, M. Delacelle. Son procès commence en mars 1832, à troyes. Il est condamné à mort et décapité le 1er juin 1832. La nouvelle de Victor Hugo (C&C n°2) paraîtra en juillet 1834. À plusieurs reprises, Hugo s'opposera à la peine de mort, aussi bien sur le plan législatif, quand il sera député, que pour défendre tel ou tel condamné: Tapner en 1854 à Guernesey ou John Brown en 1859, héros de la lutte contre l'esclavage aux États-Unis. La révolution de 1830 va engager l'évolution politique de Victor Hugo. Monarchiste par fidélité à sa mère, il accepte la monarchie constitutionnelle issue de ladite révolution et bénéficie des faveurs du régime: il est reçu à l'Académie française en 1841, nommé pair de France en 1845. La révolution de 1848 voit Hugo toujours incertain: le pair de France est républicain en principe, mais soutient la régence de la duchesse d'Orléans pour se rallier enfin au prince Louis-Napoléon qui porte un si grand nom... Peu à peu, son opposition devient irréductible et il se range résolument aux côtés des ouvriers qui subissent la répression sanglante de l'armée. Au lendemain du coup d'État, le 2 décembre 1851, qui fait de Louis-Napoléon Bonaparte l'empereur des Français, il doit prendre le chemin de l'exil. Les Châtiments (1853-1870) disent la colère du proscrit, le mépris pour "le petit homme" qui a pris le pouvoir dans le sang et la haine. Quand, en 1859, l'Empire offre l'amnistie aux exilés, Hugo la refuse avec hauteur. De retour en France en 1870 et siégeant à l'Assemblée, il est un homme seul qui affirme: "Je suis de ceux qui pensent qu'on peut détruire la misère". Il a de grand