Qualité


Notre programme qualité

Dans notre entrepôt à Beauvais, un contrôle qualité est effectué minutieusement sur tous nos livres par nos équipes compétentes avant la mise en vente pour déterminer l’état et vérifier qu’il respecte notre charte de qualité. Certains produits peuvent présenter des signes d’usure minimes, les livres comme les accessoires (CD, cahiers d’exercices…) mais seulement si cela ne nuit pas à la lecture. Si vous rencontrez le moindre problème concernant l’état des livres reçus, cliquez ici, notre équipe en charge du service client est à votre disposition et fait son possible pour vous aider.

Ce contrôle permet de déterminer une classification de nos livres détaillée ci-dessous.

Description de l’état d’un livre :

Très bon :

  • Livre en excellent état, presque comme neuf, il a été lu très peu de fois
  • Présence de quelques marques d’usure mais à peine perceptibles
  • Les pages ne sont ni écornées, ni annotées, ni tachées 
  • La couverture est en parfait état
  • Vous pouvez offrir ce livre à vos proches sans aucun doute !

Bon:

  • Livre déjà lu et usagé
  • Quelques légères marques d’usure (marque de crayon, page un peu écornée)
  • Aucune page n’est manquante
  • La couverture est intacte

Correct:

  • Livre usagé avec des marques d’usure visibles  (marques de crayon, pages écornées, petites annotations)
  • Aucune page n’est manquante, marques d’usure sans nuire à la lecture (marques de crayon, pages écornées, petites annotations)
  • Les accessoires sont présents mais peuvent avoir des marques d’usure
  • La couverture de protection peut être manquante

Batouala

Poche - Magnard - 208 pages - Publication: 15 juin 2002

Audience
Adulte - Grand Public

Le Pitch

Présentation de l'éditeur Le grand chef Batouala ne peut plus dormir comme avant dans la quiétude de la haute brousse. Qu'est-ce qui l'empêche de rejoindre "le doux feu intérieur du sommeil" ? Sa paresse est troublée par un souci majeur : pourquoi la rumeur répète-t-elle que l'homme blanc accable l'homme noir et le traite moins bien que son chien ? Pourra-t-il encore vivre heureux au bord du grand fleuve Nioubangui ? "Batouala" est le premier roman "nègre" écrit par un "nègre". Son auteur, un fonctionnaire antillais du ministère des Colonies, soulève, en cette année 1921, un vent de scandale, mais reçoit pourtant, cette même année, le prix Goncourt. La lecture de ce roman et de son impérative préface permettra aux élèves de comprendre le contexte dans lequel ont pu naître une telle oeuvre et un tel paradoxe. Elle leur permettra aussi de découvrir un des premiers textes de la "négritude", mouvement littéraire et artistique du XX e siècle, qui entraîna l'émergence d'une culture noire et de sa conscience. Biographie de l'auteur Batouala, premier roman de la « négritude », a été écrit par un Martiniquais, né à Fort-de-France, le 5 novembre 1887, de parents français et noirs. Mais René Maran fait ses classes à Bordeaux. Une photo publiée en 1931 par le journal L’Intransigeant montre le René Maran de l’année 1900 : un jeune homme de 13 ans, cravaté et l’air sage – remarquable escrimeur et joueur de rugby. Son autre passion est l’écriture et il publie, dès 1909, un recueil de poèmes, La Maison du bonheur. Il fait des études supérieures à Paris et entre dans l’administration préfectorale. Son expérience africaine, en 1912, comme administrateur des colonies en Oubangui, bouleverse son existence et son travail d’écrivain. Un premier récit, Djogoni, qui ne sera publié qu’après sa mort, rend compte de cette expérience et du trouble où le jette la situation – ô combien inconfortable – de Noir chargé de représenter auprès des Noirs la puissance coloniale. Mais c’est Batouala qui exprime sa prise de conscience du sort que la colonisation fait subir aux populations indigènes : sous-titré « véritable roman nègre », le récit est commencé non loin des rives du lac Tchad. Au cours d’un voyage à Paris, René Maran le montre à un ami, Manoel Gahisto : celui-ci le confie au poète Henri de Régnier, qui le lit avec enthousiasme et l’apporte à son éditeur. Le manuscrit est accepté et le livre proposé pour le prix Goncourt en 1921. De fait, il obtient ce prix qui récompense un premier roman. Mais la préface choque et entraîne contre l’auteur une violente campagne de presse qui l’oblige à démissionner. Il se lance alors dans la rédaction de son œuvre poétique et romanesque : Le Visage calme (1922), Les Belles Images (1935) et une série d’histoires animalières, dont Mbala, l’éléphant (1942). Pierre Loiselet, dans les Nouvelles littéraires de juillet 1938, fait de lui ce portrait : « Avant tout, René Maran a le sens et le goût de la liberté. Un goût farouche qui le fait dérober à toutes les invitations. Libre, il l’est, libre il entend demeurer. […] Personne au monde, ni politique, ni morale, ne peut se vanter de lui avoir apporté une restriction. […] C’est un homme qui s’exalte – et l’exaltation est mauvaise conseillère ! – qui dénonce les scandales, que l’injustice révolte et qui refuse de courber la tête sous le joug, d’où qu’il vienne. René Maran ayant choisi d’être quelqu’un qui ne sera jamais rien. » Pour vivre, Maran produit aussi bon nombre de biographies historiques : celle de Félix Éboué – qui s’est rallié au général de Gaulle dès l’appel du 18 juin 1940, et dont les cendres reposent au Panthéon – ou celle de Bertrand du Guesclin. Son appartenance problématique à une double culture – celle du colonisateur et celle du colonisé – l’amène à écrire Un homme pareil aux autres (1947), roman où il évoque l’amère condition de l’homme noir apprivoisé. En 1949, il reçoit le Prix de la Société des gens de lettres et, en 1950, le Prix de la Mer et de l
Détails du livre

Batouala

Poche - Magnard - 208 pages - Publication: 15 juin 2002

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Le Pitch

Présentation de l'éditeur Le grand chef Batouala ne peut plus dormir comme avant dans la quiétude de la haute brousse. Qu'est-ce qui l'empêche de rejoindre "le doux feu intérieur du sommeil" ? Sa paresse est troublée par un souci majeur : pourquoi la rumeur répète-t-elle que l'homme blanc accable l'homme noir et le traite moins bien que son chien ? Pourra-t-il encore vivre heureux au bord du grand fleuve Nioubangui ? "Batouala" est le premier roman "nègre" écrit par un "nègre". Son auteur, un fonctionnaire antillais du ministère des Colonies, soulève, en cette année 1921, un vent de scandale, mais reçoit pourtant, cette même année, le prix Goncourt. La lecture de ce roman et de son impérative préface permettra aux élèves de comprendre le contexte dans lequel ont pu naître une telle oeuvre et un tel paradoxe. Elle leur permettra aussi de découvrir un des premiers textes de la "négritude", mouvement littéraire et artistique du XX e siècle, qui entraîna l'émergence d'une culture noire et de sa conscience. Biographie de l'auteur Batouala, premier roman de la « négritude », a été écrit par un Martiniquais, né à Fort-de-France, le 5 novembre 1887, de parents français et noirs. Mais René Maran fait ses classes à Bordeaux. Une photo publiée en 1931 par le journal L’Intransigeant montre le René Maran de l’année 1900 : un jeune homme de 13 ans, cravaté et l’air sage – remarquable escrimeur et joueur de rugby. Son autre passion est l’écriture et il publie, dès 1909, un recueil de poèmes, La Maison du bonheur. Il fait des études supérieures à Paris et entre dans l’administration préfectorale. Son expérience africaine, en 1912, comme administrateur des colonies en Oubangui, bouleverse son existence et son travail d’écrivain. Un premier récit, Djogoni, qui ne sera publié qu’après sa mort, rend compte de cette expérience et du trouble où le jette la situation – ô combien inconfortable – de Noir chargé de représenter auprès des Noirs la puissance coloniale. Mais c’est Batouala qui exprime sa prise de conscience du sort que la colonisation fait subir aux populations indigènes : sous-titré « véritable roman nègre », le récit est commencé non loin des rives du lac Tchad. Au cours d’un voyage à Paris, René Maran le montre à un ami, Manoel Gahisto : celui-ci le confie au poète Henri de Régnier, qui le lit avec enthousiasme et l’apporte à son éditeur. Le manuscrit est accepté et le livre proposé pour le prix Goncourt en 1921. De fait, il obtient ce prix qui récompense un premier roman. Mais la préface choque et entraîne contre l’auteur une violente campagne de presse qui l’oblige à démissionner. Il se lance alors dans la rédaction de son œuvre poétique et romanesque : Le Visage calme (1922), Les Belles Images (1935) et une série d’histoires animalières, dont Mbala, l’éléphant (1942). Pierre Loiselet, dans les Nouvelles littéraires de juillet 1938, fait de lui ce portrait : « Avant tout, René Maran a le sens et le goût de la liberté. Un goût farouche qui le fait dérober à toutes les invitations. Libre, il l’est, libre il entend demeurer. […] Personne au monde, ni politique, ni morale, ne peut se vanter de lui avoir apporté une restriction. […] C’est un homme qui s’exalte – et l’exaltation est mauvaise conseillère ! – qui dénonce les scandales, que l’injustice révolte et qui refuse de courber la tête sous le joug, d’où qu’il vienne. René Maran ayant choisi d’être quelqu’un qui ne sera jamais rien. » Pour vivre, Maran produit aussi bon nombre de biographies historiques : celle de Félix Éboué – qui s’est rallié au général de Gaulle dès l’appel du 18 juin 1940, et dont les cendres reposent au Panthéon – ou celle de Bertrand du Guesclin. Son appartenance problématique à une double culture – celle du colonisateur et celle du colonisé – l’amène à écrire Un homme pareil aux autres (1947), roman où il évoque l’amère condition de l’homme noir apprivoisé. En 1949, il reçoit le Prix de la Société des gens de lettres et, en 1950, le Prix de la Mer et de l
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