Le Pitch
Présentation de l'éditeur
Le 27 mars 2002, Marie-Laure Meyer, adjointe au maire de Nanterre, siégeait dans la salle du conseil municipal quand Richard Durn a ouvert le feu sur l'assistance : huit morts, dix-neuf blessés dont elle, certains avec des handicaps définitifs et tous les survivants traumatisés, profondément choqués par cette violence. Avant ce drame, elle était une élue socialiste anonyme préoccupée avant tout de problèmes locaux. Comment apporter de l'aide aux demandeurs d'emploi ? Comment mettre en place un plan de déplacements urbains ? Quel développement économique pour la ville ? Un an après les faits, Marie-Laure Meyer a voulu apporter avec pudeur ses réponses aux questions que cet acte continue de poser. Elle revient donc sur son engagement, sur le rôle et la place des élus, sur leurs responsabilités et celles des citoyens, sur la personnalité du tueur et, plus profondément, sur la signification de l'exécution froide et programmée d'un conseil municipal tout entier. Car abattre des élus, c'est tuer un peu de démocratie, c'est s'attaquer au socle de la paix civile.
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Qui veut tuer la démocratie ? est à la fois un récit émouvant et une profession de foi politique et éthique. Marie-Laure Meyer, deuxième adjointe au maire de Nanterre, siège au conseil municipal sous létiquette socialiste. Le 27 mars 2002, un homme, Richard Durn, ouvre le feu lors dune réunion du conseil municipal. Il tue 8 personnes et fait 19 blessés. "la tuerie de Nanterre" a chaviré émotionnellement lopinion publique. On navait pas vu de tels actes se produire depuis la guerre. Un an après les faits, Marie-Laure Meyer, qui était présente le jour des faits et qui a vu tomber sous les balles ses collègues, sinterroge sur cet acte fou. Mais sagit-il dune folie individuelle ou lexpression dun "désarroi collectif" ? Avec raison, elle rappelle quau cours de la même année, un homme a tenté de tirer sur Jacques Chirac et un autre a poignardé Bertrand Delanoë à Paris.
Pour autant Marie-Laure Meyer veut continuer à militer. Son témoignage retrace le quotidien dune élue de banlieue sans cacher la part inhérente dangoisses, de frustrations et de sacrifices familiaux que cette fonction réclame. Plus que jamais, elle revendique le choix démocratique, seul moyen véritable davoir "la conscience du futur, la volonté de progrès, la responsabilité de nos enfants, lespoir dun monde meilleur". Ce témoignage fort et simple redonne leur vitalité aux vertus démocratiques.
--Denis Gombert
Quatrième de couverture
Le 27 mars 2002, Marie-Laure Meyer, adjointe au maire de Nanterre, siégeait dans la salle du conseil municipal quand Richard Durn a ouvert le feu sur l'assistance : huit morts, dix-neuf blessés dont elle, certains avec des handicaps définitifs et tous les survivants traumatisés, profondément choqués par cette violence.Avant ce drame, elle était une élue socialiste anonyme préoccupée avant tout de problèmes locaux. Comment apporter de l'aide aux demandeurs d'emploi ? Comment mettre en place un plan de déplacements urbains ? Quel développement économique pour la ville ?Un an après les faits, Marie-Laure Meyer a voulu apporter avec pudeur ses réponses aux questions que cet acte continue de poser. Elle revient donc sur son engagement, sur le rôle et la place des élus, sur leurs responsabilités et celles des citoyens, sur la personnalité du tueur et, plus profondément, sur la signification de l'exécution froide et programmée d'un conseil municipal tout entier. Car abattre des élus, c'est tuer un peu de démocratie, c'est s'attaquer au socle de la paix civile.
Biographie de l'auteur
Marie-Laure Meyer, 44 ans, est deuxième adjointe au maire de Nanterre. Elle préside le groupe des élus socialistes au conseil municipal.