Grand Prix de la famille la plus poilante, les Déblok, animés par Nathalie Roques et Florence Cestac, avec des personnages à "gros nez" crées par cette dernière, sont une série vedette du Journal de Mickey. Les voila qui s'installent aujourd'hui, dans une version 100 % bandes dessinées, chez Dargaud qui a la ferme intention d'en faire, maintenant, des vedettes de l'édition.Biographie de l'auteurFlorence Cestac est un grand nom de la bande dessinée franco-belge. Fondatrice des éditions Futuropolis en 1975 et créatrice du personnage d'Harry Mickson, elle collabore également aux tout premiers débuts de magazines cultes, tels que ?Pilote', ?L'Écho des savanes' ou encore ?Charlie Mensuel', et travaille avec de nombreux auteurs et scénaristes, comme Tonino Benacquista ou René Pétillon. Tout au long de sa carrière, elle obtient de nombreuses récompenses, dont l'Alph'art de l'humour du Festival international de la bande dessinée d'Angoulême, qu'on lui décerne à deux reprises, notamment pour l'album "Le Démon de midi" (1996, Dargaud) en 1997. Florence Cestac est née un 18 juillet 1949 à Pont-Audemer. Après une scolarité modeste (pas de diplômes trop voyants), elle intègre, en 1965, les Beaux-Arts de Rouen puis, en 1968, les Arts décoratifs de Paris. Elle dessine pour ?Salut les copains', ?Lui', ?20 ans', et rencontre Étienne Robial, avec lequel elle ouvre, en 1972, la première librairie de bande dessinée parisienne et fonde, en 1975, les éditions Futuropolis. Dans le feu de l'action, elle devient maquettiste, emballeuse, livreuse, photograveuse, traductrice, nounou d'auteurs, attachée de presse et directrice de collection. Elle voit défiler dans son bureau toutes sortes de jeunes talents en friche, et racontera, avec Jean-Marc Thévenet, cette expérience enrichissante dans un livre intitulé "Comment faire de la bédé sans passer pour un pied nickelé" (1988, Futuropolis). Parallèlement, elle crée le personnage d'Harry Mickson : une sorte de haricot (le haricot dodu du cassoulet, pas le modèle de régime) vêtu d'une salopette-short d'où émergent quelques bras et jambes caoutchouteux, un gros nez et un béret directement vissé à la cervelle. Ce rejeton illégitime de Mickey Mouse, qui se balade dans ?(À SUIVRE)?, ?Métal hurlant? et ?Charlie?, est promu mascotte de Futuropolis et du Mickson BD Football-Club. Elle reçoit en 1989 l'Alph'art de l'humour du festival d'Angoulême pour "Les Vieux Copains pleins de pépins" (1989, Futuropolis), et crée les aventures de Gérard Crétin dans ?Mikado'. Dans ?Le Journal de Mickey', elle transforme la rubrique jeux des Déblok en bande dessinée. En 1997, elle récolte un deuxième Alph'art de l'humour pour "Le Démon de midi" (1996, Dargaud), hilarante tragédie post-conjugale où l'on voit un quadragénaire quitter son épouse usagée pour une autre, plus fraîche. Ce chef-d'oeuvre d'humour vache, désarmant de franchise, est adapté au théâtre par Michèle Bernier et Marie-Pascale Osterrieth, où il connaît un énorme succès. Inondant la presse (?Play-Boy', ?Cosmopolitan', ?L'Hebdo des juniors', ?Quo', etc.) de ses dessins humoristiques, elle rapatrie la famille Déblok chez Dargaud en 1997. En 1998 paraît "La Vie en rose" (Dargaud), album retraçant la jolie vie de Noémie, monomaniaque du ravissement. En 1999, dans le genre projection des diapos de vacances, c'est "Du sable dans le maillot"(Dargaud) et, en 2000, "Les Phrases assassines" (Verticales), avec Véronique Ozanne ? un recueil cruel et tordant de ces petits mots doux qui vous envoient un môme en analyse pour quinze ans. D'autre part, depuis 1993, Florence expose ses oeuvres hors BD (souvent en trois dimensions) à la galerie Christian Desbois. En 2000, elle reçoit le grand prix de la ville d'Angoulême, ce qui fait d'elle la
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