Missionné par Le Globe pour mener une enquête sur les engins spatiaux expérimentaux, Lefranc est mis en contact avec le docteur Lukas Eugen Messner. Juste après leur entretien, le scientifique est enlevé. Axel Borg serait-il dans le coup ? Guy Lefranc se retrouve embarqué dans une nouvelle aventure qui le mènera de France en Corée. La course à l'espace est lancée.Biographie de l'auteurNé en septembre 1953 à Nice, François Corteggiani est l'un des auteurs les plus prolifiques de la bande dessinée franco-belge. Actif depuis la fin des années 1970, il est un collaborateur historique du Journal de Mickey et de Pif Gadget, dont il a été le rédacteur en chef lorsque ce magazine a tenté de se relancer en 2004. Scénariste de De Silence et de sang, dessiné par Marc Malès, et de L'Ecole Abracadrabra (pour Pierre Tranchand), il a notamment repris la série La Jeunesse de Blueberry après la disparition de Jean-Michel Charlier. Après avoir scénarisé un album d'Alix (L'Ombre de Sarapis), il reprend la série Lefranc en 2015 avec l'album Mission Antarctique, mis en images par Christophe Alvès.Né à Strasbourg en 1921, sous le signe de la Balance, Jacques Martin découvre très tôt la bande dessinée au travers des grands albums allongés de Buster Brown, par Richard F. Outcault, publiés chez Hachette. C'est au verso de ces pages qu'il fait ses premiers dessins ; la plupart représentant des avions (son père était aviateur) ou des personnages moyenâgeux. Cette passion pour le dessin naît en même temps qu'un goût immodéré pour l'Histoire. Son enfance chaotique se passe à cultiver ces deux jardins secrets en travaillant sans relâche à la maîtrise des techniques du dessin et à l'apprentissage de sa science de prédilection. Désireux d'entrer aux Beaux-Arts, dans l'optique de faire du dessin un métier, il ne parvient toutefois pas à concrétiser pleinement ce rêve. En effet, sa mère et ses tuteurs officiels l'orientent d'autorité vers les Arts et Métiers, où il reçoit un enseignement purement technique. Il en reconnaîtra lui-même plus tard l'utilité, contraint qu'il fut de se rompre aux rudiments de la perspective et de la descriptive. Cette première formation n'est sûrement pas étrangère à la rigueur obstinée dont Jacques Martin a fait preuve tout au long de son oeuvre et qui a probablement contribué à en faire l'un des trois principaux représentants de l'école dite « de Bruxelles », les deux autres étant Hergé et Jacobs bien sûr. La critique a légitimement rapproché le travail de ces trois auteurs qui, en plus de s'être beaucoup fréquentés et d'avoir collaboré en maintes occasions, partagent un idéal artistique fait de réalisme, de probité et de minutie. Une demi génération sépare Jacques Martin de ses prestigieux aînés. Il ne commence à publier qu'à partir de 1946, dans l'hebdomadaire Bravo où il crée, un peu par hasard, Monsieur Barbichou. Durant les trois années qui suivent, il multiplie les collaborations éphémères avec des publications bruxelloises et wallonnes conjuguant l'art de la bande dessinée et celui de l'illustration. Dans l'impossibilité de faire face à tous ses engagements, il se fait assister pour les décors et la mise en couleur de ses bandes dessinées par un graphiste nommée Leblicq. C'est de cette association que naît le pseudonyme Marleb, obtenu par contraction de Martin et de Leblicq. Cette collaboration prend fin au bout d'un an, mais Jacques Martin n'en continue pas moins d'utiliser ce patronyme masqué. Jusqu'en 1948, il alterne les séries réalistes avec les séries humoristiques. Le premier récit à suivre, de
Lire toute la 4ème de couverture