15 mai 1779. Un jeune garçon de la noblesse corse, dans sa dixième année, entre à l'école Royale militaire de Brienne, en Champagne. Tandis que se lève doucement sur le monde le vent des révoltes, l'enfant, au fil de ce premier tome, devient un jeune homme, puis un adulte qui prend de l'étoffe. D'abord élève officier du Roy, puis sous-lieutenant, puis capitaine de la convention, jusqu'au 5 floréal an II...Un parcours de vie souvent éloigné de ce que l'on imagine, ou de ce qu'on écrira. Adossé à la rigueur d'écriture et au souci d'exactitude documentaire qui sous-tend toute l'oeuvre de Jacques Martin, voici une nouvelle épopée historique inspirée par le créateur d'Alix et Jhen, entièrement consacrée à celui qui demeure certainement le plus célèbre personnage de l'Histoire de France. Ni « on dit », ni rumeurs, ni contres vérités : enfin un authentique Napoleone Di Buonaparte !Biographie de l'auteurNé à Neuilly sur Seine, Davoz est auteur compositeur, interprète et scénariste. Il fut sous contrat avec de prestigieuses maisons de disques en tant qu'auteur-compositeur. Son style musicale, dans les années 80, était « funky new wave ». Sans abandonner la musique, il devient scénariste BD dans les années 2000. Ces scénarios sont soit totalement de fictions, le plus souvent d'aventures, soit résolument historiques. Son Napoléon Bonaparte en 4 tomes aux éditions Casterman est extrêmement documenté, et passe pour une référence aux yeux des spécialistes. Il alterne les prestations musicales avec son groupe de pop-rock « The Group », et la réalisation de BD. Lors des séances de dédicaces, il est également dessinateur.Né à Strasbourg en 1921, sous le signe de la Balance, Jacques Martin découvre très tôt la bande dessinée au travers des grands albums allongés de Buster Brown, par Richard F. Outcault, publiés chez Hachette. C'est au verso de ces pages qu'il fait ses premiers dessins ; la plupart représentant des avions (son père était aviateur) ou des personnages moyenâgeux. Cette passion pour le dessin naît en même temps qu'un goût immodéré pour l'Histoire. Son enfance chaotique se passe à cultiver ces deux jardins secrets en travaillant sans relâche à la maîtrise des techniques du dessin et à l'apprentissage de sa science de prédilection. Désireux d'entrer aux Beaux-Arts, dans l'optique de faire du dessin un métier, il ne parvient toutefois pas à concrétiser pleinement ce rêve. En effet, sa mère et ses tuteurs officiels l'orientent d'autorité vers les Arts et Métiers, où il reçoit un enseignement purement technique. Il en reconnaîtra lui-même plus tard l'utilité, contraint qu'il fut de se rompre aux rudiments de la perspective et de la descriptive. Cette première formation n'est sûrement pas étrangère à la rigueur obstinée dont Jacques Martin a fait preuve tout au long de son oeuvre et qui a probablement contribué à en faire l'un des trois principaux représentants de l'école dite « de Bruxelles », les deux autres étant Hergé et Jacobs bien sûr. La critique a légitimement rapproché le travail de ces trois auteurs qui, en plus de s'être beaucoup fréquentés et d'avoir collaboré en maintes occasions, partagent un idéal artistique fait de réalisme, de probité et de minutie. Une demi génération sépare Jacques Martin de ses prestigieux aînés. Il ne commence à publier qu'à partir de 1946, dan
Lire toute la 4ème de couverture