Présentation de l'éditeur Agostino, un adolescent de treize ans, passe de merveilleuses vacances sur une plage avec sa mère à qui il voue une passion aussi intense qu'innocente. La rencontre de celle-ci et d'un jeune homme auquel elle est loin d'être insensible met un terme brutal à ce parfait bonheur : Agostino découvre avec un étonnement douloureux que sa mère est aussi une femme et non cette déesse qu'il imaginait. Alors commence pour le jeune garçon une période de troubles, de tourments et de désarrois ; une bande de petits pêcheurs avec lesquels il se lie lui ouvre cruellement les yeux sur le sexe, la violence et les rapports sociaux. Tel Rimbaud, le voilà ange déchu, " rendu au sol, avec un devoir à chercher et la réalité rugueuse à étreindre. " Par-delà la description précise et sobre de cet âge difficile, on peut lire dans ce récit les symptômes d'une crise plus grave, cette crise des rapports entre la conscience et la réalité qui est au centre de toute l'œuvre d'Alberto Moravia. Quatrième de couverture Agostino, un adolescent de treize ans, passe ses vacances au bord de la mer avec sa mère à qui il voue une passion aussi intense qu'innocente. La rencontre de celle-ci avec un jeune homme auquel elle est loin d'être insensible met un terme brutal à ce parfait bonheur : Agostino découvre avec un étonnement douloureux que sa mère est aussi une femme et non cette déesse qu'il se figurait. Alors commence pour le garçon une période de troubles, de tourments et de désarrois ; une bande de petits pêcheurs avec lesquels il se lie lui ouvre cruellement les yeux sur le sexe, la violence et la réalité des relations sociales. Par-delà la description précise et sobre de cet âge difficile, on peut lire dans Agostino (1944) les symptômes d'une crise plus grave, cette crise des rapports entre la conscience et la réalité qui est au coeur de toute l'oeuvre d'Alberto Moravia. Biographie de l'auteur Né à Rome en 1907, Alberto Moravia publie en 1929 Les Indifférents, qui connaît un succès retentissant. Une trentaine d'ouvrages suivront, parmi lesquels Le Conformiste, L'Ennui, Le Mépris. Autant de chefs-d'oeuvre qui l'imposent dans le monde entier comme un des maîtres incontestés des lettres italiennes. Alberto Moravia est mort en 1990.