Fiche technique
- Titre : «Un jour, ils auront des peintres»: L'avènement des peintres américains (Paris 1867 - New York 1948)
- Auteur : Cohen-Solal,Annie
- Langue : Français
- Format : Poche
- Nombre de pages : 688
- Genre : Histoire
- Date de publication : 21-09-2017
- Édition : Folio
- Poids : 0.35 kg
- Dimensions : 10.8 x 2.8 x 17.8 cm
- ISBN-10 : 2072740045
- ISBN-13 : 9782072740046
Résumé
Tout commence à Paris, le 1er juillet 1867, dans les fastes de l'Exposition Universelle : après la guerre de Sécession, les paysagistes d'outre-Atlantique, qui forment la première véritable école de leur pays, retrouvent, optimistes, le chemin de l'Europe. Mais les critiques français leur réservent ricanements et sarcasmes : "Cette exposition est indigne des fils de Washington. Au milieu de nos vieilles civilisations, les Américains font l'effet d'un géant fourvoyé dans une salle de bal". Les peintres souhaitaient être reconnus dans le saint des saints de l'art contemporain. Ils comprirent immédiatement qu'ils n'avaient pas le choix : il fallait céder au goût français, puisque le goût français régnait sur le monde. Du géant, ils avaient les matières premières : l'espace géographique, les moyens économiques, le dynamisme. Pour le reste, les arts plastiques notamment, ils se rendaient bien compte qu'ils accusaient, face aux Européens, un énorme décalage. Leur humiliation à l'Exposition Universelle aiguillonna leur combativité. Et si les fils de Washington relevaient le défi ? L'épopée des peintres américains racontée par Annie Cohen-Solal nous transporte de Paris à New York, de Giverny à Chicago, de Pont-Aven à Taos, au Nouveau-Mexique, et s'achève à la Biennale de Venise, en 1948, lorsque sont présentées, pour la première fois en Europe, huit toiles de Jackson Pollock, un artiste inconnu des Européens de l'époque, mais bientôt célébré dans le monde entier comme le premier véritable maître américain.Quatrième de couvertureTout commence à Paris, le 1ᵉʳ juillet 1867, dans les fastes de l'Exposition Universelle : après la guerre de Sécession, les paysagistes d'outre-Atlantique, qui forment la première véritable école de leur pays, retrouvent, optimistes, le chemin de l'Europe. Mais les critiques français leur réservent ricanements et sarcasmes : "Cette exposition est indigne des fils de Washington. Au milieu de nos vieilles civilisations, les Américains font l'effet d'un géant fourvoyé dans une salle de bal."Les peintres souhaitaient être reconnus dans le saint des saints de l'art contemporain. Ils comprirent immédiatement qu'ils n'avaient pas le choix : il fallait céder au goût français, puisque le goût français régnait sur le monde. Du géant, ils avaient les matières premières : l'espace géographique, les moyens économiques, le dynamisme. Pour le reste, les arts plastiques notamment, ils se rendaient bien compte qu'ils accusaient, face aux Européens, un énorme décalage. Leur humiliation à l'Exposition Universelle aiguillonna leur combativité. Et si les fils de Washington relevaient le défi ?L'épopée des peintres américains racontée par Annie Cohen-Solal nous transporte de Paris à New York, de Giverny à Chicago, de Pont-Aven à Taos, au Nouveau-Mexique, et s'achève à la Biennale de Venise, en 1948, lorsque sont présentées, pour la première fois en Europe, huit toiles de Jackson Pollock, un artiste inconnu des Européens de l'époque, mais bientôt célébré dans le monde entier comme le premier véritable maître américain.
Quatrième de couverture
Tout commence à Paris, le 1ᵉʳ juillet 1867, dans les fastes de l'Exposition Universelle : après la guerre de Sécession, les paysagistes d'outre-Atlantique, qui forment la première véritable école de leur pays, retrouvent, optimistes, le chemin de l'Europe. Mais les critiques français leur réservent ricanements et sarcasmes : "Cette exposition est indigne des fils de Washington. Au milieu de nos vieilles civilisations, les Américains font l'effet d'un géant fourvoyé dans une salle de bal."Les peintres souhaitaient être reconnus dans le saint des saints de l'art contemporain. Ils comprirent immédiatement qu'ils n'avaient pas le choix : il fallait céder au goût français, puisque le goût français régnait sur le monde. Du géant, ils avaient les matières premières : l'espace géographique, les moyens économiques, le dynamisme. Pour le reste, les arts plastiques notamment, ils se rendaient bien compte qu'ils accusaient, face aux Européens, un énorme décalage. Leur humiliation à l'Exposition Universelle aiguillonna leur combativité. Et si les fils de Washington relevaient le défi ?L'épopée des peintres américains racontée par Annie Cohen-Solal nous transporte de Paris à New York, de Giverny à Chicago, de Pont-Aven à Taos, au Nouveau-Mexique, et s'achève à la Biennale de Venise, en 1948, lorsque sont présentées, pour la première fois en Europe, huit toiles de Jackson Pollock, un artiste inconnu des Européens de l'époque, mais bientôt célébré dans le monde entier comme le premier véritable maître américain.Biographie de l'auteurDocteur ès lettres, professeur des universités, Annie Cohen-Solal a enseigné aux universités de Berlin, Jerusalem, New York, ainsi qu'à l'EHESS, à l'Université de Caen et à l'ENS. Elle a occupé les postes de conseiller culturel de l'ambassade de France aux Etats-Unis de 1989 à 1993 et de conseiller spécial auprès du président du Centre Pompidou, dans le cadre de son commissariat général de l'exposition Magiciens de la terre 2014. Après sa thèse sur Paul Nizan (Grasset, 1980), elle a été contactée par l'éditeur André Schiffrin de Pantheon Books (New York) pour entreprendre la première biographie de Jean-Paul Sartre (Gallimard, 1985), traduit dans une vingtaine de langues. Depuis 2000, elle a consacré plusieurs livres, articles et émissions radiophoniques à l'histoire sociale de l'artiste (notamment américain), parmi lesquels : Leo Castelli & les siens (Gallima
À propos de l'auteur
Cohen-Solal,Annie
Docteur ès lettres, professeur des universités, Annie Cohen-Solal a enseigné aux universités de Berlin, Jerusalem, New York, ainsi qu'à l'EHESS, à l'Université de Caen et à l'ENS. Elle a occupé les postes de conseiller culturel de l'ambassade de France aux Etats-Unis de 1989 à 1993 et de conseiller spécial auprès du président du Centre Pompidou, dans le cadre de son commissariat général de l'exposition Magiciens de la terre 2014. Après sa thèse sur Paul Nizan (Grasset, 1980), elle a été contactée par l'éditeur André Schiffrin de Pantheon Books (New York) pour entreprendre la première biographie de Jean-Paul Sartre (Gallimard, 1985), traduit dans une vingtaine de langues. Depuis 2000, elle a consacré plusieurs livres, articles et émissions radiophoniques à l'histoire sociale de l'artiste (notamment américain), parmi lesquels : Leo Castelli & les siens (Gallima
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