Fiche technique
- Titre : C'était bien
- Auteur : Ormesson,Jean d'
- Langue : Français
- Format : Broché
- Nombre de pages : 256
- Genre : Romans
- Date de publication : 09-01-2003
- Édition : Gallimard
- Poids : 0.33 kg
- Dimensions : 14.2 x 2 x 23 cm
- ISBN-10 : 2070768198
- ISBN-13 : 9782070768196
Résumé
Auteur d'une vingtaine d'ouvrages, Jean d'Ormesson se retourne sur son passé et sur une vie déjà longue. Comme chacun d'entre nous, il a été emporté par un temps qui invente tout avant de tout détruire. Il a vécu dans un des siècles les plus sanglants de l'histoire. Il a assisté au triomphe d'une science porteuse désormais d'autant de craintes que d'espérances. Il a essayé d'être heureux dans un monde où le mal se mêle inextricablement à la recherche du bonheur. Sur cette terre périssable, il a aimé les livres, les femmes et les bains de mer. Les livres ont été la grande affaire de son existence passagère dont il parle avec distance et gratitude. Gratitude envers qui ? Émerveillé par le jeu sans trêve du hasard et de la nécessité, enchanté par un monde qu'il a parcouru d'un bout à l'autre (avec une préférence pour la Méditerranée), il croit à un ordre des choses dont il ignore le sens. Avec une allégresse ironique et un peu mélancolique, il communique au lecteur trois sentiments qu'il éprouve avec force : la stupeur devant l'univers, l'effroi devant l'histoire, la ferveur devant la vie.Amazon.frOn éprouve un sentiment curieux, presque un étonnement, une stupéfaction, à débuter la lecture du dernier livre de Jean d'Ormesson en se demandant comment diable il fait pour parler de lui à l'imparfait, temps du passé qui a duré et qui est définitivement révolu. Comment parvient-il à conserver cette distance souveraine face à la mort et au passé ? Rien qui pèse ou qui pose dans ce nouvel opus : le testament de Jean d'Ormesson tient en 250 pages, les chapitres sont nombreux, courts et enlevés. Mais miracle, tout est dit, tout se tient. Les souvenirs y sont délicatement égrenés : l'enfance, bien sûr, le côté du père, de la mère, la société des hommes, brutale et injuste, la lecture réconfortante des bons livres avec Sénèque, Montaigne, Saint-Simon, Proust et puis les femmes, le grand reposoir. Il va sans dire que les mémoires de Jean d'Ormesson sont pétries de délicatesse, d'intelligence et de mesure. On l'imagine écrire comme un oiseau qui prend son envol. Léger, léger. Et devenir lui-même la matière de son livre. Sec et intelligent, ce drôle de moineau ne porte pas son ego en bandoulière comme tant d'autres, mais sous ses pieds ; comme un danseur qui prendrait appel pour mieux s'élancer. Jean d'Ormesson nous annonce qu'il nous quitte et nous prie de nous souvenir d'apprendre enfin à vivre. Sa morale de vie pouvait tenir en trois mots : c'était bien.--Denis GombertQuatrième de couvertureAuteur d'une vingtaine d'ouvrages, Jean d'Ormesson se retourne sur son passé et sur une vie déjà longue. Comme chacun d'entre nous, il a été emporté par un temps qui invente tout avant de tout détruire. Il a vécu dans un des siècles les plus sanglants de l'histoire. Il a assisté au triomphe d'une science porteuse désormais d'autant de craintes que d'espérances. Il a essayé d'être heureux dans un monde où le mal se mêle inextricablement à la recherche du bonheur.Sur cette terre périssable, il a aimé les livres, les femmes et les bains de mer. Les livres ont été la grande affaire de son existence passagère dont il parle avec distance et gratitude. Gratitude envers qui ? Émerveillé par le jeu sans trêve du hasard et de la nécessité, enchanté par un monde qu'il a parcouru d'un bout à l'autre (avec une préférence pour la Méditerranée), il croit à un ordre des choses dont il ignore le sens.Avec une allégresse ironique et un peu mélancolique, il communique au lecteur trois sentiments qu'il éprouve avec force : la stupeur devant l'univers, l'effroi devant l'histoire, la ferveur devant la vie.
Quatrième de couverture
Auteur d'une vingtaine d'ouvrages, Jean d'Ormesson se retourne sur son passé et sur une vie déjà longue. Comme chacun d'entre nous, il a été emporté par un temps qui invente tout avant de tout détruire. Il a vécu dans un des siècles les plus sanglants de l'histoire. Il a assisté au triomphe d'une science porteuse désormais d'autant de craintes que d'espérances. Il a essayé d'être heureux dans un monde où le mal se mêle inextricablement à la recherche du bonheur.Sur cette terre périssable, il a aimé les livres, les femmes et les bains de mer. Les livres ont été la grande affaire de son existence passagère dont il parle avec distance et gratitude. Gratitude envers qui ? Émerveillé par le jeu sans trêve du hasard et de la nécessité, enchanté par un monde qu'il a parcouru d'un bout à l'autre (avec une préférence pour la Méditerranée), il croit à un ordre des choses dont il ignore le sens.Avec une allégresse ironique et un peu mélancolique, il communique au lecteur trois sentiments qu'il éprouve avec force : la stupeur devant l'univers, l'effroi devant l'histoire, la ferveur devant la vie.Biographie de l'auteurJournaliste et écrivain, Jean d'Ormesson est né en 1925. Directeur du Figaro de 1974 à 1977, il est également l'auteur d'une vingtaine d'essais et de romans, pour l'essentiel publiés aux Éditions Gallimard. Il fait partie de l'Académie française depuis 1974
À propos de l'auteur
Ormesson,Jean d'
Journaliste et écrivain, Jean d'Ormesson est né en 1925. Directeur du Figaro de 1974 à 1977, il est également l'auteur d'une vingtaine d'essais et de romans, pour l'essentiel publiés aux Éditions Gallimard. Il fait partie de l'Académie française depuis 1974
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