Résumé
Édition refondue de l'ouvrage paru en 1951 sous le titre Benito Cereno et autres Contes de la VérandaAmazon.frSi Melville a bel et bien créé avecMoby Dick un monument littéraire, sa modernité - ou le caractère intemporel de son génie - se manifeste de manière plus éclatante encore dansBenito Cereno, et surtoutBartleby. À l'écart de tout héritage ou influence visible (hormis la Bible), ce récit a conservé une force qui continue de nous stupéfier aujourd'hui. Maintes fois livré aux exégèses des commentateurs, scruté, dépecé, disséqué à la lumière de la psychanalyse en particulier, son aura mystérieuse demeure intacte. Melville, grand poète des profondeurs lorsqu'il dépeint Achab ou Benito Cereno, maniant une plume dont l'éblouissante virtuosité n'a qu'un but, cerner la vérité, démonter les rouages du mensonge et de l'illusion, avecBartleby dénude, simplifie son texte jusqu'à l'austérité : strate après strate, il décape et fait exploser les apparences pour amener en pleine lumière nos réalités les plus enfouies.--ScarboQuatrième de couvertureCes contes si châtiés furent écrits, contre toute apparence, dans l'anxiété et la fièvre. Gravement atteint déjà par le départ au loin de Nathaniel Hawthorne, l'irremplaçable confident d'hier, Melville assiste maintenant au naufrage de Pierre ou Les ambiguités sur les récifs de la morale puritaine. Devra-t-il, pour faire vivre les siens, étouffer sa pensée et renier son langage ? Endiguer le flot torrentiel qui a porté Moby Dick, puis Pierre en zone interdite ? Sa pensée restera intacte. Mais une conversion s'opère chez lui pendant la genèse des Contes. Jean-Jacques Mayoux l'a formulé on ne peut mieux : "Il semble que son langage ait intégré le silence et qu'il lui donne une puissance toute nouvelle." Voué à la retenue du discours en même temps qu'à l'effacement personnel, il ne se veut plus l'huissier des ambiguïtés qui tissent le monde. Si Bartleby est "un homme au rebut" (tout comme l'auteur de Pierre), est-ce la faute du scribe - plus indéchiffrable qu'Hamlet - ou celle de Wall Street ? Àbord du navire esclavagiste, qui furent et qui sont les pires persécuteurs ? Les 2Contes de la Véranda$, souvent plus proches du mythe que de l'allégorie, sont par là même inépuisables. P.L.
Quatrième de couverture
Ces contes si châtiés furent écrits, contre toute apparence, dans l'anxiété et la fièvre. Gravement atteint déjà par le départ au loin de Nathaniel Hawthorne, l'irremplaçable confident d'hier, Melville assiste maintenant au naufrage de Pierre ou Les ambiguités sur les récifs de la morale puritaine. Devra-t-il, pour faire vivre les siens, étouffer sa pensée et renier son langage ? Endiguer le flot torrentiel qui a porté Moby Dick, puis Pierre en zone interdite ? Sa pensée restera intacte. Mais une conversion s'opère chez lui pendant la genèse des Contes. Jean-Jacques Mayoux l'a formulé on ne peut mieux : "Il semble que son langage ait intégré le silence et qu'il lui donne une puissance toute nouvelle." Voué à la retenue du discours en même temps qu'à l'effacement personnel, il ne se veut plus l'huissier des ambiguïtés qui tissent le monde. Si Bartleby est "un homme au rebut" (tout comme l'auteur de Pierre), est-ce la faute du scribe - plus indéchiffrable qu'Hamlet - ou celle de Wall Street ? Àbord du navire esclavagiste, qui furent et qui sont les pires persécuteurs ? Les 2Contes de la Véranda$, souvent plus proches du mythe que de l'allégorie, sont par là même inépuisables. P.L.Biographie de l'auteurHerman Melville est né en 1819 à New York dans une famille d'origine anglaise et hollandaise. À 19 ans, laissant son métier d'instituteur, il fit comme matelot la traversée de l'Océan jusqu'à Liverpool, puis s'embarqua sur une baleinière des mers du Sud. Il ne perdit jamais contact avec les marins. Les voyages divers fourniront à Melville la partie essentielle de son oeuvre autobiographique, Typee, Omoo, Redburn, Mardi, La Vareuse blanche. En 1850, réfugié dans sa ferme solitaire, il écrit Moby Dick qui lui apportera la gloire posthume après la Première Guerre mondiale. Quelque temps avant de mourir il complète le manuscrit de Billy Budd, gabier de misaine qui sera publié en 1924. Il meurt à New York en 1891.
À propos de l'auteur
Melville,Herman
Herman Melville est né en 1819 à New York dans une famille d'origine anglaise et hollandaise. À 19 ans, laissant son métier d'instituteur, il fit comme matelot la traversée de l'Océan jusqu'à Liverpool, puis s'embarqua sur une baleinière des mers du Sud. Il ne perdit jamais contact avec les marins. Les voyages divers fourniront à Melville la partie essentielle de son oeuvre autobiographique, Typee, Omoo, Redburn, Mardi, La Vareuse blanche. En 1850, réfugié dans sa ferme solitaire, il écrit Moby Dick qui lui apportera la gloire posthume après la Première Guerre mondiale. Quelque temps avant de mourir il complète le manuscrit de Billy Budd, gabier de misaine qui sera publié en 1924. Il meurt à New York en 1891.
Fiche technique
- Titre : Les Contes de la Véranda: Benito Cereno et autres Contes de la Véranda
- Auteur : Melville,Herman
- Langue : Français
- Format : Poche
- Nombre de pages : 378
- Genre : Romans
- Date de publication : 02-06-1995
- Édition : Gallimard
- Poids : 0.225403919 kg
- Dimensions : 12.499975 x 1.999996 x 19.499961 cm
- ISBN-10 : 2070740269
- ISBN-13 : 9782070740260
Informations supplémentaires
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