Le Pitch
Présentation de l'éditeur
Le narrateur, un adolescent, accompagne son père, médecin de campagne des Alpes autrichiennes, dans ses visites aux malades. Très vite, il se rend compte que dans la plupart des cas, les problèmes véritables, auxquels il est impossible de se dérober, commencent en fait au-delà des possibilités de la médecine. De visite en visite, d'observation en conversation, c'est moins le monde de la souffrance physiologique qu'il découvre que celui de la solitude, du désarroi, du tourment des esprits. La diversité sans bornes des drames individuels ou familiaux, où le milieu, le climat, le passé collectif jouent un rôle déterminant, apparaît bientôt à ses yeux comme autant de signes d'une perturbation générale qui n'épargne nulle vie, d'un déséquilibre qui fait partout pénétrer la violence et la nuit. La dernière visite conduit le narrateur et son père au nid d'aigle où vit le vieux prince de Saurau, emmuré autant dans son château que dans le mal métaphysique qui le ronge. En lui le déséquilibre lui-même s'est fait pensée, langage, et son long monologue final vient donner une dimension supplémentaire à l'ébranlement partout vécu.
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Dans les Alpes autrichiennes, un médecin de campagne rend visite à ses quelques malades. Avec lui, l'accompagne son fils, rien moins que le narrateur, observateur, témoin de tous les dérèglements des sens et du corps. Au-delà des troubles physiologiques diagnostiqués les uns après les autres, il s'agit surtout de constater une espèce de désarroi général, un sentiment de malaise et de mal être, de tristesse chronique. Perturbation de l'esprit qui gagne et que l'un des patients, le vieux prince de Saurau, dernière visite du médecin, concentre à lui seul (en un long et hallucinant monologue). À l'image de ses autres romans, tels
Maîtres anciens,
Le Neveu de Wittgenstein ou
Le Naufragé, Thomas Bernhard laisse ici encore libre cours à sa verve musicale et sarcastique. Ironique en diable, imprécateur, il n'épargne personne, surtout pas les Autrichiens pour qui la répétition se vit dans l'imminence du désastre. Drôle, noir et jubilatoire.
--Céline Darner
Quatrième de couverture
Le narrateur, un adolescent, accompagne son père, médecin de campagne des Alpes autrichiennes, dans ses visites aux malades. Très vite, il se rend compte que dans la plupart des cas les problèmes véritables, auxquels il est impossible de se dérober, commencent en fait au-delà des possibilités de la médecine. De visite en visite, d'observation en conversation, c'est moins le monde de la souffrance physiologique qu'il découvre que celui de la solitude, du désarroi, du tourment des esprits.
Biographie de l'auteur
Né le 10 février 1931 à Heerlen aux Pays-Bas, Thomas Bernhard est fils d'un cultivateur autrichien. Il fait ses études secondaires à Salzbourg et suit des cours de violon et de chant, puis de musicologie. Son premier recueil de poèmes paraît en 1957, suivi deux ans plus tard d'un livret de ballet. Il écrit des pièces dont plusieurs sont jouées dans de nombreux pays et en France à partir de 1960. Thomas Bernhard a obtenu en 1970 le prix Georg Büchner, la plus importante récompense littéraire d'Allemagne occidentale. Il est mort le 12 février 1989 à Gmunden (Autriche).