«Je parie vingt mille livres que je ferai le tour de la terre en quatre-vingts jours au moins.» Ainsi s'adressait Phileas Fogg, en cette soirée du 2 octobre 1872, à ses compagnons du Reform-Club de Londres. Et le voilà parti avec son domestique Passepartout. Le gentleman anglais, avare de paroles, précis comme une mécanique, et le Français, vif, malin et bavard, s'accordent à merveille ! Mais nombreux sont les périls qui les attendent sur la route des Indes, de la Chine et des Amériques...Biographie de l'auteurJules Verne est né à Nantes en 1828. Après ses études secondaires, il se rend à Paris pour faire son droit, mais il préfère le théâtre et les mondanités. Bien que reçu à sa thèse, verne refuse de reprendre la charge d'avoué de son père. Il commence à se passionner de plus en plus pour la science et l'univers des découvertes. Il publie des nouvelles, un roman historique, «Martin Paz», et une opérette, «Colin-Maillard». Après son mariage en 1857, il devient agent de change à la Bourse pour vivre. Travaillant le jour, il étudie la nuit, les mathématiques, la physique, la géographie, la botanique pour construire son œuvre.En 1863, il apporte le manuscrit de «Cinq semaines en ballon» à l'éditeur Hetzel. Cette rencontre sera décisive : ce grand éditeur, enthousiasmé par les manuscrits de Jules Verne, lui propose un contrat propre à stimuler le génie de l'auteur de «Vingt Mille Lieues sous les mers», un contrat qui l'attache à sa maison. Grâce à un travail acharné de quarante années, Verne élabore une oeuvre immense.Pour Jules Verne, la science c'est le mouvement incessant qui part de l'homme et y revient avec une provision de connaissances, d'images et de rêves. Il s'agit d'une science apprivoisée, attentive aux besoins de l'homme, prête à le servir sans jamais l'asservir. On est loin de l'âpre réalité qui avait cours à l'époque. Ce naïf, cet émouvant mélange de connaissances, de bricolage ingénieux, de fulgurantes visions futuristes est toujours à hauteur d'homme. Jules Verne est mort le 24 mars 1905 à Amiens la ville natale de sa femme, où il s'était installé en 1871.Jame’s Prunier est né en 1959 à Oran, en Algérie. Au fil des mutations de son père aviateur, il passe son enfance sur les bords du lac de Constance, en Allemagne, puis dans les Landes, face à l’Atlantique. Enfin il gagne la Provence. La découverte, quelques années plus tard, de la Lorraine frappe l’adolescent qui est confronté à l’industrialisation en laquelle il perçoit une poésie. Il entre à l’École de l’image d’Épinal, puis aux Beaux-Arts de Nancy, tout en effectuant des travaux locaux. Lauréat d’un concours d’illustrations organisé par le Centre d'Action Culturelle d’Angoulême en 1981, les voies parisiennes s’ouvrent bientôt à lui. Les éditions Gallimard lui offrent en 1982 la possibilité d’être connu du public. Ainsi "Une balle perdue", de Joseph Kessel, est son premier livre illustré chez cet éditeur. Il s’enrichit de ces rencontres littéraires successives et pose aussi son regard sur le monde documentaire. Son talent d’illustrateur lui vaut d’être nommé, en 1992, «Peintre officiel de l’air» après la parution de son "Histoire de l’aviation" (dans la collection Découverte Cadet, en 4 tomes). En 2000, La Poste lui demande de réaliser «L’Aventure aérienne», ouvrage s’inspirant des quatre timbres qu’il a dessinés sur le thème de l’Aéropostale, et qui sont parus entre 1997 et 2000. Après ses illustrations pour les "Petites Histoires du Grand Louvre", éditées chez Gallimard, en collaboration avec Le Louvre, Jame’s Prunier a mis en image dernièrement la vie de Léonard de Vinci dans la collection «Sur les traces de…».
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