Fiche technique
- Titre : Notes de Hiroshima
- Auteur : Oe,Kenzaburo
- Langue : Français
- Format : Poche
- Nombre de pages : 288
- Genre : Mémoires
- Date de publication : 26-01-2012
- Édition : Folio
- Poids : 0.18 kg
- Dimensions : 11 x 1.8 x 18 cm
- ISBN-10 : 207044564X
- ISBN-13 : 9782070445646
Résumé
En août 1963, Kenzaburô Oé, alors brillant écrivain de vingt-huit ans, part à Hiroshima faire un reportage sur la neuvième Conférence mondiale contre les armes nucléaires. Indifférent à la politique politicienne, il est immédiatement sensible aux témoignages des oubliés du 6 août 1945, écartelés entre le « devoir de mémoire » et le « droit de se taire » : vieillards condamnés à la solitude, femmes défigurées, responsables de la presse locale et, surtout, médecins luttant contre le syndrome des atomisés, dont la rencontre allait bouleverser son oeuvre et sa vie. Dans leur héroïsme quotidien, leur refus de succomber à la tentation du suicide, Oé voit l'image même de la dignité. Quel sens donner à une vie détruite ? Qu'avons-nous retenu de la catastrophe nucléaire ? « À moins d'adopter l'attitude de celui qui ne veut rien voir, rien dire et rien entendre, demande-t-il, qui d'entre nous pourra donc en finir avec cette part de Hiroshima que nous portons en nous-mêmes ? » A aucune de ces questions, toujours d'actualité, Oé n'apporte de réponse. Il s'interroge, nous interroge. Ainsi confère-t-il à son « reportage » la dimension d'un traité d'humanisme d'une portée universelle.Quatrième de couvertureEn août 1963, Kenzaburô Ôé, alors brillant écrivain de vingt-huit ans, part à Hiroshima faire un reportage sur la neuvième Conférence mondiale contre les armes nucléaires. Indifférent à la politique politicienne, il est immédiatement sensible aux témoignages des oubliés du 6 août 1945, écartelés entre le "devoir de mémoire" et le "droit de se taire" : vieillards condamnés à la solitude, femmes défigurées, responsables de la presse locale et, surtout, médecins luttant contre le syndrome des atomisés, dont la rencontre allait bouleverser son oeuvre et sa vie. Dans leur héroïsme quotidien, leur refus de succomber à la tentation du suicide, Ôé voit l'image même de la dignité.Quel sens donner à une vie détruite ? Qu'avons-nous retenu de la catastrophe nucléaire ? "À moins d'adopter l'attitude de celui qui ne veut rien voir, rien dire et rien entendre, demande-t-il, qui d'entre nous pourra donc en finir avec cette part de Hiroshima que nous portons en nous-mêmes ?" À aucune de ces questions, toujours d'actualité, Ôé n'apporte de réponse. Il s'interroge, nous interroge. Ainsi confère-til à son reportage la dimension d'un traité d'humanisme d'une portée universelle.
Quatrième de couverture
En août 1963, Kenzaburô Ôé, alors brillant écrivain de vingt-huit ans, part à Hiroshima faire un reportage sur la neuvième Conférence mondiale contre les armes nucléaires. Indifférent à la politique politicienne, il est immédiatement sensible aux témoignages des oubliés du 6 août 1945, écartelés entre le "devoir de mémoire" et le "droit de se taire" : vieillards condamnés à la solitude, femmes défigurées, responsables de la presse locale et, surtout, médecins luttant contre le syndrome des atomisés, dont la rencontre allait bouleverser son oeuvre et sa vie. Dans leur héroïsme quotidien, leur refus de succomber à la tentation du suicide, Ôé voit l'image même de la dignité.Quel sens donner à une vie détruite ? Qu'avons-nous retenu de la catastrophe nucléaire ? "À moins d'adopter l'attitude de celui qui ne veut rien voir, rien dire et rien entendre, demande-t-il, qui d'entre nous pourra donc en finir avec cette part de Hiroshima que nous portons en nous-mêmes ?" À aucune de ces questions, toujours d'actualité, Ôé n'apporte de réponse. Il s'interroge, nous interroge. Ainsi confère-til à son reportage la dimension d'un traité d'humanisme d'une portée universelle.Biographie de l'auteurKenzaburô Ôé est né en 1935 dans l'île de Shikoku au Japon. Il étudie la littérature française et soutient une thèse sur Jean-Paul Sartre. Ses premiers textes paraissent dans les années 1950. En 1958, il reçoit le prix Akutagawa, l'équivalent du prix Goncourt, pour Gibier d'élevage, adapté au cinéma par Nagisa Oshima sous le titre Une bête à nourrir. Seventeen paraît en 1961. Inspirée par l'assassinat du chef de fil du parti socialiste par un militant d'extrême droite de dix-sept ans, cette nouvelle évoque le Japon du début des années 1960 avec la recrudescence de l'ultranationalisme du parti impérial. En 1964, la naissance de son fils, handicapé, bouleverse sa vie comme son univers romanesque. Il s'inspire de ce drame dans un livre déchirant, Une affaire personnelle, récit des trois jours qui suivent la naissance de cet enfant. Dans les années 1980, Kenzaburô Ôé s'intéresse à la littérature latino-américaine et séjourne au Mexique où il enseigne à l'université. Il reçoit le prix Nobel de littérature pour l'ensemble de son oeuvre en 1994. Écrivain original qui rejette le système des valeurs de la société existante et reflète les interrogations et les inquiétudes de la génération d'après-guerre, Kenzaburô Ôé incarne la crise de conscience d'un pays emporté par la fuite en avant.
À propos de l'auteur
Oe,Kenzaburo
Kenzaburô Ôé est né en 1935 dans l'île de Shikoku au Japon. Il étudie la littérature française et soutient une thèse sur Jean-Paul Sartre. Ses premiers textes paraissent dans les années 1950. En 1958, il reçoit le prix Akutagawa, l'équivalent du prix Goncourt, pour Gibier d'élevage, adapté au cinéma par Nagisa Oshima sous le titre Une bête à nourrir. Seventeen paraît en 1961. Inspirée par l'assassinat du chef de fil du parti socialiste par un militant d'extrême droite de dix-sept ans, cette nouvelle évoque le Japon du début des années 1960 avec la recrudescence de l'ultranationalisme du parti impérial. En 1964, la naissance de son fils, handicapé, bouleverse sa vie comme son univers romanesque. Il s'inspire de ce drame dans un livre déchirant, Une affaire personnelle, récit des trois jours qui suivent la naissance de cet enfant. Dans les années 1980, Kenzaburô Ôé s'intéresse à la littérature latino-américaine et séjourne au Mexique où il enseigne à l'université. Il reçoit le prix Nobel de littérature pour l'ensemble de son oeuvre en 1994. Écrivain original qui rejette le système des valeurs de la société existante et reflète les interrogations et les inquiétudes de la génération d'après-guerre, Kenzaburô Ôé incarne la crise de conscience d'un pays emporté par la fuite en avant.
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