Fiche technique
- Titre : L'équilibre ponctué
- Auteur : Gould,Stephen Jay
- Langue : Français
- Format : Poche
- Nombre de pages : 912
- Genre : Essais littéraires
- Date de publication : 09-02-2012
- Édition : Folio
- Poids : 0.467 kg
- Dimensions : 10.9 x 3.9 x 17.9 cm
- ISBN-10 : 2070445461
- ISBN-13 : 9782070445462
Résumé
En 1972, Stephen Jay Gould bouleversa, avec Niles Eldredge, l'orthodoxie darwinienne, autrement appelée la "théorie synthétique de l'évolution". Il formulait la théorie de l'équilibre ponctué : le changement, au cours des temps géologiques, ne s'était pas fait de manière graduelle, comme l'avait soutenu Darwin, mais par des phases de stabilité suivies de phases de changement rapides, permettant l'apparition de nouvelles espèces. Depuis lors, cette théorie s'est imposée. Les espèces, loin de n'être que des segments de lignages arbitrairement définis, sont des entités réelles, soumises, à leur propre niveau, à des processus de sélection, de dérive aléatoire ou de changement directionnel. A l'instar d'individus, elles ont un moment où elles naissent (celui de la spéciation), une durée de vie donnée (plus ou moins longue, mais caractérisée par une absence de changement important), et un moment où elles meurent (celui de leur extinction). Bien plus, sur la vaste scène de l'évolution, les espèces jouent un rôle semblable à celui qui est envisagé traditionnellement pour les individus dans le cadre de la théorie darwinienne : elles peuvent s'éteindre pour de nombreuses raisons, et notamment parce qu'elles sont surclassées par d'autres espèces, au nombre desquelles leurs propres descendants. Comme les individus, elles présentent des aptitudes variables, en vertu desquelles elles réussissent inégalement dans la compétition qui les oppose. Tel est le bouleversement apporté par la théorie de l'équilibre ponctué.Quatrième de couvertureEn 1972, Stephen Jay Gould bouleversa, avec Niles Eldredge, l'orthodoxie darwinienne - autrement appelée la "théorie synthétique de l'évolution". Il formulait la théorie de l'équilibre ponctué : le changement, au cours des temps géologiques, ne s'était pas fait de manière graduelle, comme l'avait soutenu Darwin, mais par des phases de stabilité suivies de phases de changement rapides, permettant l'apparition de nouvelles espèces. Depuis lors, cette théorie s'est imposée. Les espèces, loin de n'être que des segments de lignages arbitrairement définis, sont des entités réelles, soumises, à leur propre niveau, à des processus de sélection, de dérive aléatoire ou de changement directionnel. À l'instar d'individus, elles ont un moment où elles naissent (celui de la spéciation), une durée de vie donnée (plus ou moins longue, mais caractérisée par une absence de changement important), et un moment où elles meurent (celui de leur extinction). Bien plus, sur la vaste scène de l'évolution, les espèces jouent un rôle semblable à celui qui est envisagé traditionnellement pour les individus dans le cadre de la théorie darwinienne : elles peuvent s'éteindre pour de nombreuses raisons, et notamment parce qu'elles sont surclassées par d'autres espèces, au nombre desquelles, leurs propres descendants. Comme les individus, elles présentent des aptitudes variables, en vertu desquelles elles réussissent inégalement dans la compétition qui les oppose. Telle est le bouleversement apporté par la théorie de l'équilibre ponctué.
Quatrième de couverture
En 1972, Stephen Jay Gould bouleversa, avec Niles Eldredge, l'orthodoxie darwinienne - autrement appelée la "théorie synthétique de l'évolution". Il formulait la théorie de l'équilibre ponctué : le changement, au cours des temps géologiques, ne s'était pas fait de manière graduelle, comme l'avait soutenu Darwin, mais par des phases de stabilité suivies de phases de changement rapides, permettant l'apparition de nouvelles espèces. Depuis lors, cette théorie s'est imposée. Les espèces, loin de n'être que des segments de lignages arbitrairement définis, sont des entités réelles, soumises, à leur propre niveau, à des processus de sélection, de dérive aléatoire ou de changement directionnel. À l'instar d'individus, elles ont un moment où elles naissent (celui de la spéciation), une durée de vie donnée (plus ou moins longue, mais caractérisée par une absence de changement important), et un moment où elles meurent (celui de leur extinction). Bien plus, sur la vaste scène de l'évolution, les espèces jouent un rôle semblable à celui qui est envisagé traditionnellement pour les individus dans le cadre de la théorie darwinienne : elles peuvent s'éteindre pour de nombreuses raisons, et notamment parce qu'elles sont surclassées par d'autres espèces, au nombre desquelles, leurs propres descendants. Comme les individus, elles présentent des aptitudes variables, en vertu desquelles elles réussissent inégalement dans la compétition qui les oppose. Telle est le bouleversement apporté par la théorie de l'équilibre ponctué.Biographie de l'auteurStephen Jay Gould (1941-2002), paléontologue de renommée internationale, enseignait la zoologie à l'université Harvard et la biologie à l'université de New York. Sa théorie de l'équilibre ponctué a bouleversé le modèle standard de la théorie darwinienne. Il a exposé le fruit d'une vie de recherche dans La structure de la théorie de l'évolution (traduit aux Editions Gallimard en 2006).
À propos de l'auteur
Gould,Stephen Jay
Stephen Jay Gould (1941-2002), paléontologue de renommée internationale, enseignait la zoologie à l'université Harvard et la biologie à l'université de New York. Sa théorie de l'équilibre ponctué a bouleversé le modèle standard de la théorie darwinienne. Il a exposé le fruit d'une vie de recherche dans La structure de la théorie de l'évolution (traduit aux Editions Gallimard en 2006).
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