Fiche technique
- Titre : La vie d'un idiot/Engrenage
- Auteur : Akutagawa Ryûnosuke
- Langue : Français
- Format : Poche
- Nombre de pages : 112
- Genre : Romans
- Date de publication : 05-01-2011
- Édition : FOLIO 2 EUROS
- Poids : 0.075 kg
- Dimensions : 11 x 0.7 x 18 cm
- ISBN-10 : 2070440834
- ISBN-13 : 9782070440832
Résumé
Un homme prend le train pour Tôkyô. Un passager lui parle d'un fantôme en manteau de pluie. Quelques instants plus tard, il croise une personne en manteau de pluie, trop léger pour la saison. Dans sa chambre d'hôtel, un troisième manteau est posé sur le dossier de son fauteuil... Autant d'indices de l'engrenage qui entraîne le narrateur vers la folie. Deux nouvelles posthumes de ce grand auteur de la littérature japonaise, terribles pages qui préparent la mise en scène de son suicide...Quatrième de couvertureUn homme prend le train pour Tôkyô. Un passager lui parle d'un fantôme en manteau de pluie. Quelques instants plus tard, il croise une personne en manteau de pluie, trop léger pour la saison. Dans sa chambre d'hôtel, un troisième manteau est posé sur le dossier de son fauteuil... Autant d'indices de l'engrenage qui entraîne le narrateur vers la folie. Deux nouvelles posthumes de ce grand auteur de la littérature japonaise, terribles pages qui préparent la mise en scène de son suicide...
Quatrième de couverture
Un homme prend le train pour Tôkyô. Un passager lui parle d'un fantôme en manteau de pluie. Quelques instants plus tard, il croise une personne en manteau de pluie, trop léger pour la saison. Dans sa chambre d'hôtel, un troisième manteau est posé sur le dossier de son fauteuil... Autant d'indices de l'engrenage qui entraîne le narrateur vers la folie. Deux nouvelles posthumes de ce grand auteur de la littérature japonaise, terribles pages qui préparent la mise en scène de son suicide...Biographie de l'auteurNé à Tôkyô en 1892 dans un vieux quartier du Nihombashi, Ryûnosuke Akutagawa est élevé par la famille de sa mère, devenue folle. Il grandit dans un milieu traditionnel que la vague d'occidentalisation n'a pas encore touché. Akutagawa est bercé par les cultures japonaise et chinoise et connaît très tôt leurs grands classiques littéraires. Dès son entrée au lycée, il se passionne pour la littérature occidentale et découvre Yeats, Ibsen, Baudelaire, Strindberg, Mérimée, Anatole France. Il entre à la faculté de Lettres en 1913, et publie sa première nouvelle, Vieillesse, en 1914, puis Rashôman en 1915 que le cinéaste Akira Kurosawa portera remarquablement à l'écran en 1950. C'est d'ailleurs par le biais de ce film magistral que le public français découvre Akutagawa. Il écrit ensuite Le nez, Gruau d'ignames, Un enfer de solitude (1916). Le rapport d'Ogata Ryôsai, L'illumination créatrice, Le fil d'araignée, Figures infernales, puis, après avoir séjourné en Chine, Chasteté d'Otomi et Dans le fourré en 1922. Son état de santé s'aggrave rapidement dans les années qui suivent. Neurasthénique, insomniaque, sujet à de nombreux troubles gastriques, il est angoissé, déchiré. il craint de sombrer dans la folie, comme sa mère avant lui. Son oeuvre se compose essentiellement de nouvelles dans lesquelles la langue est riche, précise, les phrases ciselées. Les dernières, écrites en 1927 et publiées à titre posthume, sont poignantes : on y lit tout le désespoir d'un homme rongé par l'angoisse et hanté par la folie. Akutagawa se suicide en 1927, en laissant ces deux mots " vague inquiétude " en guise de testament. En exergue de La vie d'un idiot, journal autobiographique reprenant la forme des haïkus, il écrit : " Je vis à présent dans le plus malheureux des bonheurs. Mais, aussi étrange qu'il puisse paraître, je ne regrette rien. Je plains seulement ceux qui ont eu le mauvais mari, le mauvais fils, le mauvais père que je suis. Alors adieu. Dans ce manuscrit, je ne pense pas avoir, du moins consciemment, plaidé ma cause ". Emblématique du Japon en pleine mutation dans la première moitié du XXe siècle, ce Japon des premières années de l'ère Meiji (" gouvernement éclairé ") qui s'ouvre vers l'extérieur et qui a du mal à concilier ses traditions et la modernité venue de l'Occident, Akatagawa incarne cette difficulté de réussir la fusion littéraire entre son pays et l'Occident.
À propos de l'auteur
Akutagawa Ryûnosuke
Né à Tôkyô en 1892 dans un vieux quartier du Nihombashi, Ryûnosuke Akutagawa est élevé par la famille de sa mère, devenue folle. Il grandit dans un milieu traditionnel que la vague d'occidentalisation n'a pas encore touché. Akutagawa est bercé par les cultures japonaise et chinoise et connaît très tôt leurs grands classiques littéraires. Dès son entrée au lycée, il se passionne pour la littérature occidentale et découvre Yeats, Ibsen, Baudelaire, Strindberg, Mérimée, Anatole France. Il entre à la faculté de Lettres en 1913, et publie sa première nouvelle, Vieillesse, en 1914, puis Rashôman en 1915 que le cinéaste Akira Kurosawa portera remarquablement à l'écran en 1950. C'est d'ailleurs par le biais de ce film magistral que le public français découvre Akutagawa. Il écrit ensuite Le nez, Gruau d'ignames, Un enfer de solitude (1916). Le rapport d'Ogata Ryôsai, L'illumination créatrice, Le fil d'araignée, Figures infernales, puis, après avoir séjourné en Chine, Chasteté d'Otomi et Dans le fourré en 1922. Son état de santé s'aggrave rapidement dans les années qui suivent. Neurasthénique, insomniaque, sujet à de nombreux troubles gastriques, il est angoissé, déchiré. il craint de sombrer dans la folie, comme sa mère avant lui. Son oeuvre se compose essentiellement de nouvelles dans lesquelles la langue est riche, précise, les phrases ciselées. Les dernières, écrites en 1927 et publiées à titre posthume, sont poignantes : on y lit tout le désespoir d'un homme rongé par l'angoisse et hanté par la folie. Akutagawa se suicide en 1927, en laissant ces deux mots " vague inquiétude " en guise de testament. En exergue de La vie d'un idiot, journal autobiographique reprenant la forme des haïkus, il écrit : " Je vis à présent dans le plus malheureux des bonheurs. Mais, aussi étrange qu'il puisse paraître, je ne regrette rien. Je plains seulement ceux qui ont eu le mauvais mari, le mauvais fils, le mauvais père que je suis. Alors adieu. Dans ce manuscrit, je ne pense pas avoir, du moins consciemment, plaidé ma cause ". Emblématique du Japon en pleine mutation dans la première moitié du XXe siècle, ce Japon des premières années de l'ère Meiji (" gouvernement éclairé ") qui s'ouvre vers l'extérieur et qui a du mal à concilier ses traditions et la modernité venue de l'Occident, Akatagawa incarne cette difficulté de réussir la fusion littéraire entre son pays et l'Occident.
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