Fiche technique
- Titre : Le Neveu de Wittgenstein
- Auteur : Bernhard, Thomas
- Langue : Anglais
- Format : Poche
- Nombre de pages : 144
- Genre : Romans
- Date de publication : 03-01-1992
- Édition : Folio
- Poids : 0.12 kg
- Dimensions : 11 x 0.9 x 18.5 cm
- ISBN-10 : 2070384470
- ISBN-13 : 9782070384471
Résumé
Comme celui de Rameau, le neveu de Wittgenstein, qui nous présente ici son ami, est un original, pittoresque et pathétique, un vrai personnage de roman. Ce texte, de 1982, n'est pas formellement rattaché aux récits dits " autobiographiques " (de L'origine à Un enfant), mais, sans continuité chronologique - il lui arrive plus d'une fois de narrer et de commenter des événements attestés de la vie de l'auteur - et le " je " fictif qui parle ici ressemble à s'y méprendre à un certain Thomas Bernhard. On ne s'étonnera donc pas que, confronté avec cet étrange ami, " c'est-à-dire avec lui-même ", il nous confie, une fois de plus, et toujours mieux, des choses banales et profondes, et drôles à en pleurer, sur la vie, l'art, les prix littéraires, les cafés viennois, la vie à la campagne, la compétition automobile, la maladie et la mort, dans un de ces soliloques hallucinés, répétitifs, impitoyables, dont il a le secret. Pour la première fois, Thomas Bernhard nous parle de l'amitié. Il le fait admirablement et, pour reprendre une de ses expressions, sans le moindre ménagement, et cela fait très mal.Amazon.frEn 1967, le narrateur commence son séjour à l'hôpital de pneumophtisiologie de la Baumgartnerhöhe (en Autriche), juste à côté de l'hôpital psychiatrique du Steinhof, où Paul Wittgenstein, le neveu du célèbre philosophe, est interné. Cette coïncidence est le prétexte à l'évocation de cet homme original, génial fou rejeté par sa famille, meilleur ami du narrateur, ballotté dans les services psychiatriques jusqu'à sa mort. Le narrateur - en qui l'on reconnaît amplement les traits de Thomas Bernhard -, lui aussi mortellement atteint, assiste à la mort de cette figure tutélaire, dans laquelle il se projette. Texte de l'amitié,Le Neveu de Wittgenstein s'enrichit de ce double rapport à la mort, en un soliloque halluciné et impitoyable. Confronté à ce personnage pittoresque et attachant, exceptionnel, perçu comme son double, rassurant et inquiétant, Bernhard confie des choses profondes et drôles, futiles et dérisoires, sur la vie, l'art, les prix littéraires, les cafés viennois, la maladie et l'amitié, dans un souffle partagé entre le désespoir et le rire.--Céline DarnerQuatrième de couvertureComme celui de Rameau, le neveau de Wittgenstein, que nous présente ici son ami, est un original, pittoresque et pathétique, un vrai personnage de roman.Ce texte, de 1982, n'est pas formellement rattaché aux récits dits "autobiographiques" (de L'origine à Un enfant), mais, sans continuité chronologique, il lui arrive plus d'une fois de narrer et de commenter des événements attestés de la vie de l'auteur, et le "je" fictif qui parle ici ressemble à s'y méprendre à un certain Thomas Bernhard. On ne s'étonnera donc pas que, confronté avec cet étrange ami, "c'est-à-dire avec lui-même", il nous confie, une fois de plus, et toujours mieux, des choses banales et profondes, et drôles à en pleurer, sur la vie, l'art, les prix littéraires, les cafés viennois, la vie à la campagne, la compétition automobile, la maladie et la mort, dans un de ces soliloques hallucinés, répétitifs, impitoyables, dont il a le secret.Pour la première fois, Thomas Bernhard nous parle de l'amitié. Il le fait admirablement et, pour reprendre une de ses expressions, sans le moindre ménagement, et cela fait très mal.
Quatrième de couverture
Comme celui de Rameau, le neveau de Wittgenstein, que nous présente ici son ami, est un original, pittoresque et pathétique, un vrai personnage de roman.Ce texte, de 1982, n'est pas formellement rattaché aux récits dits "autobiographiques" (de L'origine à Un enfant), mais, sans continuité chronologique, il lui arrive plus d'une fois de narrer et de commenter des événements attestés de la vie de l'auteur, et le "je" fictif qui parle ici ressemble à s'y méprendre à un certain Thomas Bernhard. On ne s'étonnera donc pas que, confronté avec cet étrange ami, "c'est-à-dire avec lui-même", il nous confie, une fois de plus, et toujours mieux, des choses banales et profondes, et drôles à en pleurer, sur la vie, l'art, les prix littéraires, les cafés viennois, la vie à la campagne, la compétition automobile, la maladie et la mort, dans un de ces soliloques hallucinés, répétitifs, impitoyables, dont il a le secret.Pour la première fois, Thomas Bernhard nous parle de l'amitié. Il le fait admirablement et, pour reprendre une de ses expressions, sans le moindre ménagement, et cela fait très mal.Biographie de l'auteurNé le 10 février 1931 à Heerlen aux Pays-Bas, Thomas Bernhard est fils d'un cultivateur autrichien. Il fait ses études secondaires à Salzbourg et suit des cours de violon et de chant, puis de musicologie. Son premier recueil de poèmes paraît en 1957, suivi deux ans plus tard d'un livret de ballet. Il écrit des pièces dont plusieurs sont jouées dans de nombreux pays et en France à partir de 1960. Thomas Bernhard a obtenu en 1970 le prix Georg Büchner, la plus importante récompense littéraire d'Allemagne occidentale. Il est mort le 12 février 1989 à Gmunden (Autriche).
À propos de l'auteur
Bernhard, Thomas
Né le 10 février 1931 à Heerlen aux Pays-Bas, Thomas Bernhard est fils d'un cultivateur autrichien. Il fait ses études secondaires à Salzbourg et suit des cours de violon et de chant, puis de musicologie. Son premier recueil de poèmes paraît en 1957, suivi deux ans plus tard d'un livret de ballet. Il écrit des pièces dont plusieurs sont jouées dans de nombreux pays et en France à partir de 1960. Thomas Bernhard a obtenu en 1970 le prix Georg Büchner, la plus importante récompense littéraire d'Allemagne occidentale. Il est mort le 12 février 1989 à Gmunden (Autriche).
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