Fiche technique
- Titre : Le Satiricon
- Auteur : Pétrone
- Langue : Français
- Format : Poche
- Nombre de pages : 256
- Genre : Littérature - Œuvres classiques
- Date de publication : 07-04-1972
- Édition : FOLIO (DOMAINE PUBLIC)
- Poids : 0.16 kg
- Dimensions : 10.9 x 1.6 x 17.8 cm
- ISBN-10 : 2070360709
- ISBN-13 : 9782070360703
Résumé
J'ai évité la justice, je me suis dérobé à l'arène, j'ai tué mon hôte, et tout cela pour en venir, après tant de coups audacieux, à n'être qu'un mendiant, exilé, abandonné, dans une ville grecque ! Et qui donc m'a condamné à cette solitude ? Un jeune homme souillé de toutes les débauches, qui, de son propre aveu, mérite l'exil, affranchi grâce à ses infamies, que ses infamies ont élevé au rang d'homme de naissance libre, dont la jeunesse se vendait au ticket, qui s'est loué comme femme à ceux-là même qui savaient que c'était un homme. Que dire de l'autre ? Le jour où il aurait dû prendre la toge virile, il a pris la robe ; sa propre mère lui a persuadé de ne pas être un homme, il a fait la femme dans une prison d'esclaves.Quatrième de couverture"J'ai évité la justice, je me suis dérobé à l'arène, j'ai tué mon hôte, et tout cela pour en venir, après tant de coups audacieux, à n'être qu'un mendiant, exilé, abandonné, dans une ville grecque ! Et qui donc m'a condamné à cette solitude ? Un jeune homme souillé de toutes les débauches, qui, de son propre aveu, mérite l'exil, affranchi grâce à ses infamies, que ses infamies ont élevé au rang d'homme de naissance libre, dont la jeunesse se vendait au ticket, qui s'est loué comme femme à ceux-là même qui savaient que c'était un homme. Que dire de l'autre ? Le jour où il aurait dû prendre la toge virile, il a pris la robe ; sa propre mère lui a persuadé de ne pas être un homme, il a fait la femme dans une prison d'esclaves."
Quatrième de couverture
"J'ai évité la justice, je me suis dérobé à l'arène, j'ai tué mon hôte, et tout cela pour en venir, après tant de coups audacieux, à n'être qu'un mendiant, exilé, abandonné, dans une ville grecque ! Et qui donc m'a condamné à cette solitude ? Un jeune homme souillé de toutes les débauches, qui, de son propre aveu, mérite l'exil, affranchi grâce à ses infamies, que ses infamies ont élevé au rang d'homme de naissance libre, dont la jeunesse se vendait au ticket, qui s'est loué comme femme à ceux-là même qui savaient que c'était un homme. Que dire de l'autre ? Le jour où il aurait dû prendre la toge virile, il a pris la robe ; sa propre mère lui a persuadé de ne pas être un homme, il a fait la femme dans une prison d'esclaves."Biographie de l'auteurNé le 21 avril 1896 à Paris, Henry de Montherlant était fils unique. Dès l'âge de neuf ans, il se découvrit une passion pour la littérature avec le roman de Sienkiewicz, Quo vadis ? Il serait écrivain et rien d'autre... Élève au collège Sainte-Croix de Neuilly, son amitié exaltée pour l'un de ses camarades lui valut d'être renvoyé. De cette passion d'adolescent naquirent La Ville dont le prince est un enfant et Les Garçons. Après la mort de sa mère, il s'engagea et fut gravement blessé en 1918. Sa carrière littéraire débuta en 1920 avec la publication, à compte d'auteur, de La Relève du matin, refusé par onze éditeurs. Il obtint un succès d'estime qui lui valut d'être reconnu par Grasset qui publia Le Songe en 1922. À la mort de sa grand-mère, son héritage et ses droits d'auteur le laissèrent libre de vivre de ses rentes. Il voyagea plusieurs années autour de la Méditerranée - Espagne, Italie, Afrique du Nord. De retour en France, il s'attela à la rédaction des Célibataires qui reçut le Grand Prix de l'Académie française en 1934. Il collabora à différents journaux d'opinions diverses. En 1940, il fut envoyé sur le front comme correspondant de guerre, mais s'installa rapidement dans le Midi, puis revint à Paris. Il commença alors à écrire pour le théâtre : La Reine morte (1942), Fils de personne (1943), Le Maître de Santiago (1947), Port-Royal (1954), Don Juan (1958), Le Cardinal d'Espagne (1960) et La Ville dont le prince est un enfant (1967)... Élu en 1960 à l'Académie française, il continua à publier des pièces de théâtre et des romans, dont Les Garçons en 1969. Henry de Montherlant n'a jamais refait le même roman : tantôt barrésien, tantôt balzacien, ennemi des femmes ou ami des garçons, il coule une personnalité encombrante dans un style classique. Le théâtre donne à son talent la tension la plus grande, et rien ne lui fait peur : Port-Royal est une gageure. Le culte du moi aboutit, dans les dernières oeuvres, lorsque les plaisirs se sont enfuis, à une élégance désespérée, celle de Sénèque, Romain d'Espagne comme lui. Malade, à demi aveugle, Henry de Montherlant s'est donné la mort le 21 septembre 1972.
À propos de l'auteur
Pétrone
Né le 21 avril 1896 à Paris, Henry de Montherlant était fils unique. Dès l'âge de neuf ans, il se découvrit une passion pour la littérature avec le roman de Sienkiewicz, Quo vadis ? Il serait écrivain et rien d'autre... Élève au collège Sainte-Croix de Neuilly, son amitié exaltée pour l'un de ses camarades lui valut d'être renvoyé. De cette passion d'adolescent naquirent La Ville dont le prince est un enfant et Les Garçons. Après la mort de sa mère, il s'engagea et fut gravement blessé en 1918. Sa carrière littéraire débuta en 1920 avec la publication, à compte d'auteur, de La Relève du matin, refusé par onze éditeurs. Il obtint un succès d'estime qui lui valut d'être reconnu par Grasset qui publia Le Songe en 1922. À la mort de sa grand-mère, son héritage et ses droits d'auteur le laissèrent libre de vivre de ses rentes. Il voyagea plusieurs années autour de la Méditerranée - Espagne, Italie, Afrique du Nord. De retour en France, il s'attela à la rédaction des Célibataires qui reçut le Grand Prix de l'Académie française en 1934. Il collabora à différents journaux d'opinions diverses. En 1940, il fut envoyé sur le front comme correspondant de guerre, mais s'installa rapidement dans le Midi, puis revint à Paris. Il commença alors à écrire pour le théâtre : La Reine morte (1942), Fils de personne (1943), Le Maître de Santiago (1947), Port-Royal (1954), Don Juan (1958), Le Cardinal d'Espagne (1960) et La Ville dont le prince est un enfant (1967)... Élu en 1960 à l'Académie française, il continua à publier des pièces de théâtre et des romans, dont Les Garçons en 1969. Henry de Montherlant n'a jamais refait le même roman : tantôt barrésien, tantôt balzacien, ennemi des femmes ou ami des garçons, il coule une personnalité encombrante dans un style classique. Le théâtre donne à son talent la tension la plus grande, et rien ne lui fait peur : Port-Royal est une gageure. Le culte du moi aboutit, dans les dernières oeuvres, lorsque les plaisirs se sont enfuis, à une élégance désespérée, celle de Sénèque, Romain d'Espagne comme lui. Malade, à demi aveugle, Henry de Montherlant s'est donné la mort le 21 septembre 1972.
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