Qualité


Notre programme qualité

Dans notre entrepôt à Beauvais, un contrôle qualité est effectué minutieusement sur tous nos livres par nos équipes compétentes avant la mise en vente pour déterminer l’état et vérifier qu’il respecte notre charte de qualité. Certains produits peuvent présenter des signes d’usure minimes, les livres comme les accessoires (CD, cahiers d’exercices…) mais seulement si cela ne nuit pas à la lecture. Si vous rencontrez le moindre problème concernant l’état des livres reçus, cliquez ici, notre équipe en charge du service client est à votre disposition et fait son possible pour vous aider.

Ce contrôle permet de déterminer une classification de nos livres détaillée ci-dessous.

Description de l’état d’un livre :

Très bon :

  • Livre en excellent état, presque comme neuf, il a été lu très peu de fois
  • Présence de quelques marques d’usure mais à peine perceptibles
  • Les pages ne sont ni écornées, ni annotées, ni tachées 
  • La couverture est en parfait état
  • Vous pouvez offrir ce livre à vos proches sans aucun doute !

Bon:

  • Livre déjà lu et usagé
  • Quelques légères marques d’usure (marque de crayon, page un peu écornée)
  • Aucune page n’est manquante
  • La couverture est intacte

Correct:

  • Livre usagé avec des marques d’usure visibles  (marques de crayon, pages écornées, petites annotations)
  • Aucune page n’est manquante, marques d’usure sans nuire à la lecture (marques de crayon, pages écornées, petites annotations)
  • Les accessoires sont présents mais peuvent avoir des marques d’usure
  • La couverture de protection peut être manquante

Poésies

Poche - Editions Gallimard - 336 pages - Publication: 17 septembre 1992

Mallarmé, Stéphane (Auteur), Bonnefoy, Yves (Préface), Marchal, Bertrand (Editeur)

Le Pitch

Présentation de l'éditeur "Comprendre Mallarmé a toujours paru difficile. Mais c'est que dès qu'il s'agit de lui, qui fut un des fondateurs de notre modernité, il ne faut pas hésiter à se référer pourtant à ce qui peut en paraître si éloigné : les grandes structures de la pensée archaïque. Celle-ci, en effet, cette longue et omniprésente tradition qu'a commencé de démanteler en Europe à la fin de la Renaissance le nouvel esprit scientifique, ancrait le besoin de connaître dans l'existence comme elle va, autrement dit dans le temps, avec pour horizon et énigme les moyens limités de la condition humaine, et le hasard des événements, et la fatalité de la mort. C'est par analogie avec ses situations de l'exister quotidien que les aspects que nous dirions les plus matériels du monde étaient abordés : choses que l'on percevait de ce fait comme des êtres, enchaînements qui semblaient dictés par un dessein, un vouloir. Et c'est donc de par l'intérieur de l'événement ou de l'objet qu'on avait l'impression d'accéder à leur raison d'être, à leur sens ; et sans avoir perdu pour autant contact avec leur apparence la plus immédiatement sensorielle, alors encore non simplifiée par les instruments de mesure. Par exemple, la passiflore était comprise, dans l'univers médiéval. On avait reconnu dans ses organes floraux une représentation abrégée - une image en miroir - des instruments de la Passion, chiffres eux-mêmes du salut, de la Providence. Et ce savoir préservait donc toute la présence sensible de cette fleur, il en voyait la couleur, il en respirait le parfum. [...] Les couleurs, les odeurs, les sons restaient vifs dans l'idée de la passiflore ou du ciel étoilé, aussi riches ceux-ci apparaissaient-ils de significations symboliques ; et pour peu qu'on approfondît cette lecture de signes, on pouvait donc déboucher sur une expérience d'unité sans quitter le plan des réalités sensibles : l'expérience même que Mallarmé dans ses premiers textes appellera une extase. Mallarmé qui a ressent durement, dès ses débuts de poète, que la connaissance ne s'élabore plus, de notre temps, que de l'extérieur, qu'elle réifie tout ce qu'elle touche, que les parfums, les couleurs, les sons ne soient donc pour nous que des émergences privées de tout sens profond, désordonnées." Yves Bonnefoy. Quatrième de couverture "Comprendre Mallarmé a toujours paru difficile. Mais c'est que dès qu'il s'agit de lui, qui fut un des fondateurs de notre modernité, il ne faut pas hésiter à se référer pourtant à ce qui peut en paraître si éloigné : les grandes structures de la pensée archaïque. Celle-ci, en effet, cette longue et omniprésente tradition qu'a commencé de démanteler en Europe à la fin de la Renaissance le nouvel esprit scientifique, ancrait le besoin de connaître dans l'existence comme elle va, autrement dit dans le temps, avec pour horizon et énigme les moyens limités de la condition humaine, et le hasard des événements, et la fatalité de la mort. C'est par analogie avec ses situations de l'exister quotidien que les aspects que nous dirions les plus matériels du monde étaient abordés : choses que l'on percevait de ce fait comme des êtres, enchaînements qui semblaient dictés par un dessein, un vouloir. Et c'est donc de par l'intérieur de l'événement ou de l'objet qu'on avait l'impression d'accéder à leur raison d'être, à leur sens ; et sans avoir perdu pour autant contact avec leur apparence la plus immédiatement sensorielle, alors encore non simplifiée par les instruments de mesure. Par exemple, la passiflore était comprise, dans l'univers médiéval. On avait reconnu dans ses organes floraux une représentation abrégée - une image en miroir - des instruments de la Passion, chiffres eux-mêmes du salut, de la Providence. Et ce savoir préservait donc toute la présence sensible de cette fleur, il en voyait la couleur, il en respirait le parfum. [...] Les couleurs, les odeurs, les sons restaient vifs dans l'idée de la passiflore ou du ciel étoilé, aussi
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Auteur

Poésies

Poche - Editions Gallimard - 336 pages - Publication: 17 septembre 1992

Mallarmé, Stéphane (Auteur), Bonnefoy, Yves (Préface), Marchal, Bertrand (Editeur)

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Le Pitch

Présentation de l'éditeur "Comprendre Mallarmé a toujours paru difficile. Mais c'est que dès qu'il s'agit de lui, qui fut un des fondateurs de notre modernité, il ne faut pas hésiter à se référer pourtant à ce qui peut en paraître si éloigné : les grandes structures de la pensée archaïque. Celle-ci, en effet, cette longue et omniprésente tradition qu'a commencé de démanteler en Europe à la fin de la Renaissance le nouvel esprit scientifique, ancrait le besoin de connaître dans l'existence comme elle va, autrement dit dans le temps, avec pour horizon et énigme les moyens limités de la condition humaine, et le hasard des événements, et la fatalité de la mort. C'est par analogie avec ses situations de l'exister quotidien que les aspects que nous dirions les plus matériels du monde étaient abordés : choses que l'on percevait de ce fait comme des êtres, enchaînements qui semblaient dictés par un dessein, un vouloir. Et c'est donc de par l'intérieur de l'événement ou de l'objet qu'on avait l'impression d'accéder à leur raison d'être, à leur sens ; et sans avoir perdu pour autant contact avec leur apparence la plus immédiatement sensorielle, alors encore non simplifiée par les instruments de mesure. Par exemple, la passiflore était comprise, dans l'univers médiéval. On avait reconnu dans ses organes floraux une représentation abrégée - une image en miroir - des instruments de la Passion, chiffres eux-mêmes du salut, de la Providence. Et ce savoir préservait donc toute la présence sensible de cette fleur, il en voyait la couleur, il en respirait le parfum. [...] Les couleurs, les odeurs, les sons restaient vifs dans l'idée de la passiflore ou du ciel étoilé, aussi riches ceux-ci apparaissaient-ils de significations symboliques ; et pour peu qu'on approfondît cette lecture de signes, on pouvait donc déboucher sur une expérience d'unité sans quitter le plan des réalités sensibles : l'expérience même que Mallarmé dans ses premiers textes appellera une extase. Mallarmé qui a ressent durement, dès ses débuts de poète, que la connaissance ne s'élabore plus, de notre temps, que de l'extérieur, qu'elle réifie tout ce qu'elle touche, que les parfums, les couleurs, les sons ne soient donc pour nous que des émergences privées de tout sens profond, désordonnées." Yves Bonnefoy. Quatrième de couverture "Comprendre Mallarmé a toujours paru difficile. Mais c'est que dès qu'il s'agit de lui, qui fut un des fondateurs de notre modernité, il ne faut pas hésiter à se référer pourtant à ce qui peut en paraître si éloigné : les grandes structures de la pensée archaïque. Celle-ci, en effet, cette longue et omniprésente tradition qu'a commencé de démanteler en Europe à la fin de la Renaissance le nouvel esprit scientifique, ancrait le besoin de connaître dans l'existence comme elle va, autrement dit dans le temps, avec pour horizon et énigme les moyens limités de la condition humaine, et le hasard des événements, et la fatalité de la mort. C'est par analogie avec ses situations de l'exister quotidien que les aspects que nous dirions les plus matériels du monde étaient abordés : choses que l'on percevait de ce fait comme des êtres, enchaînements qui semblaient dictés par un dessein, un vouloir. Et c'est donc de par l'intérieur de l'événement ou de l'objet qu'on avait l'impression d'accéder à leur raison d'être, à leur sens ; et sans avoir perdu pour autant contact avec leur apparence la plus immédiatement sensorielle, alors encore non simplifiée par les instruments de mesure. Par exemple, la passiflore était comprise, dans l'univers médiéval. On avait reconnu dans ses organes floraux une représentation abrégée - une image en miroir - des instruments de la Passion, chiffres eux-mêmes du salut, de la Providence. Et ce savoir préservait donc toute la présence sensible de cette fleur, il en voyait la couleur, il en respirait le parfum. [...] Les couleurs, les odeurs, les sons restaient vifs dans l'idée de la passiflore ou du ciel étoilé, aussi
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