Fiche technique
- Titre : L'œil écoute
- Auteur : Claudel,Paul
- Langue : Anglais
- Format : Poche
- Nombre de pages : 256
- Genre : Essais littéraires
- Date de publication : 30-05-1990
- Édition : Folio
- Poids : 0.162 kg
- Dimensions : 10.8 x 1.7 x 17.8 cm
- ISBN-10 : 2070325873
- ISBN-13 : 9782070325870
Résumé
" Ces fleurs et ces fruits sur une table, cette carafe et ce verre à côté à moitié plein, ce jambon et ce pain sur une serviette, ce malade dont on nous fait tâter le pouls, cet homme et cette femme associés par la conversation et par la musique, ces convives autour de la bouteille et de la soupière, ils attaquent directement à travers la rétine l'intelligence et la mémoire, ils prennent l'importance solennelle d'une chose impuissante à s'effacer, ils sont l'enseigne allégorique de notre échoppe intellectuelle, ils blasonnent au cours de notre durée un moment d'arrêt, ils éclairent par le moyen de l'allusion les mystères de notre cuisine psychologique. Ces chambres en enfilade, ces ruelles et ces corridors de Pieter de Hooch et de Vermeer, ce rayon intravasé, ce miroir comme un oeil secret où se peint quelque chose d'extérieur et d'exclu, ils nous invitent, mieux qu'un traité d'ascétisme, au recueillement, à l'exploration de nos profondeurs et à l'inventaire de nos arrière-boutiques, à la conscience de notre intimité, à l'attouchement de notre secret ontologique, à ce regard qui précède le pas à travers ces chambres prenant jour sur un jardin clos qui se commandent l'une à l'autre, à cette vérification de notre ensemble cellulaire. "Quatrième de couverture"Ces fleurs et ces fruits sur une table, cette carafe et ce verre à côté à moitié plein, ce jambon et ce pain sur une serviette, ce malade dont on nous fait tâter le pouls, cet homme et cette femme associés par la conversation et par la musique, ces convives autour de la bouteille et de la soupière, ils attaquent directement à travers la rétine l'intelligence et la mémoire, ils prennent l'importance solennelle d'une chose impuissante à s'effacer, ils sont l'enseigne allégorique de notre échoppe intellectuelle, ils blasonnent au cours de notre durée un moment d'arrêt, ils éclairent par le moyen de l'allusion les mystères de notre cuisine psychologique. Ces chambres en enfilade, ces ruelles et ces corridors de Pieter de Hooch et de Vermeer, ce rayon intravasé, ce miroir comme un oeil secret où se peint quelque chose d'extérieur et d'exclu, ils nous invitent, mieux qu'un traité d'ascétisme, au recueillement, à l'exploration de nos profondeurs et à l'inventaire de nos arrière-boutiques, à la conscience de notre intimité, à l'attouchement de notre secret ontologique, à ce regard qui précède le pas à travers ces chambres prenant jour sur un jardin clos qui se commandent l'une à l'autre, à cette vérification de notre ensemble cellulaire."
Quatrième de couverture
"Ces fleurs et ces fruits sur une table, cette carafe et ce verre à côté à moitié plein, ce jambon et ce pain sur une serviette, ce malade dont on nous fait tâter le pouls, cet homme et cette femme associés par la conversation et par la musique, ces convives autour de la bouteille et de la soupière, ils attaquent directement à travers la rétine l'intelligence et la mémoire, ils prennent l'importance solennelle d'une chose impuissante à s'effacer, ils sont l'enseigne allégorique de notre échoppe intellectuelle, ils blasonnent au cours de notre durée un moment d'arrêt, ils éclairent par le moyen de l'allusion les mystères de notre cuisine psychologique. Ces chambres en enfilade, ces ruelles et ces corridors de Pieter de Hooch et de Vermeer, ce rayon intravasé, ce miroir comme un oeil secret où se peint quelque chose d'extérieur et d'exclu, ils nous invitent, mieux qu'un traité d'ascétisme, au recueillement, à l'exploration de nos profondeurs et à l'inventaire de nos arrière-boutiques, à la conscience de notre intimité, à l'attouchement de notre secret ontologique, à ce regard qui précède le pas à travers ces chambres prenant jour sur un jardin clos qui se commandent l'une à l'autre, à cette vérification de notre ensemble cellulaire."Biographie de l'auteurNé le 6 août 1868 à Villeneuve-sur-Fère (Aisne), Paul Claudel publie en 1889 son premier drame Tête d'Or. Diplomate, il sera nommé aux quatre coins du monde, jusqu'à sa retraite en 1935. Il est élu en 1946 à l'Académie française et meurt à Paris le 23 février 1955.
À propos de l'auteur
Claudel,Paul
Né le 6 août 1868 à Villeneuve-sur-Fère (Aisne), Paul Claudel publie en 1889 son premier drame Tête d'Or. Diplomate, il sera nommé aux quatre coins du monde, jusqu'à sa retraite en 1935. Il est élu en 1946 à l'Académie française et meurt à Paris le 23 février 1955.
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