Fiche technique
- Titre : Le journal du séducteur
- Auteur : Kierkegaard, Soren
- Langue : Français
- Format : Poche
- Nombre de pages : 251
- Genre : Essais littéraires
- Date de publication : 01-01-1990
- Édition : FOLIO ESSAIS
- Poids : 0.155 kg
- Dimensions : 11 x 1.6 x 18 cm
- ISBN-10 : 2070325164
- ISBN-13 : 9782070325160
Résumé
" Le titre du livre, en lui, ne frappait pas mon imagination, je pensais que c'était un recueil d'extraits, ce qui me paraissait tout naturel car je savais qu'il s'était toujours appliqué avec zèle à ses études. Mais le contenu était tout autre. Il s'agissait en effet d'un journal, ni plus ni moins, et tenu avec beaucoup de soin ; et bien que, d'après ce que je savais de lui auparavant, un commentaire de sa vie ne paraisse pas tout à fait indiqué, je ne peux pas nier qu'après un premier coup d'œil dans ce journal, le titre n'ait été choisi avec beaucoup de goût et de compréhension, témoignant, sur lui-même et sur la situation, d'une véritable supériorité esthétique et objective. Ce titre est en parfaite harmonie avec tout le contenu. Sa vie a été un essai pour réaliser la tâche de vivre poétiquement. Doué d'une capacité extrêmement développée pour découvrir ce qui est intéressant dans la vie, il a su le trouver et, l'ayant trouvé, il a toujours su reproduire ce qu'il a vécu avec une veine mi-poétique. " S. K.Quatrième de couverture"Le titre du livre, en lui, ne frappait pas mon imagination, je pensais que c'était un recueil d'extraits, ce qui me paraissait tout naturel car je savais qu'il s'était toujours appliqué avec zèle à ses études. Mais le contenu était tout autre. Il s'agissait en effet d'un journal, ni plus ni moins, et tenu avec beaucoup de soin ; et bien que, d'après ce que je savais de lui auparavant, un commentaire de sa vie ne paraisse pas tout à fait indiqué, je ne peux pas nier qu'après un premier coup d'oeil dans ce journal, le titre n'ait été choisi avec beaucoup de goût et de compréhension, témoignant, sur lui-même et sur la situation, d'une véritable supériorité esthétique et objective. Ce titre est en parfaite harmonie avec le contenu. Sa vie a été un essai pour réaliser la tâche de vivre poétiquement. Doué d'une capacité extrêmement développée pour découvrir ce qui est intéressant dans la vie, il a su le trouver et, l'ayant trouvé, il a toujours su reproduire ce qu'il a vécu avec une veine mi-poétique."Søren Kierkegaard.
Quatrième de couverture
"Le titre du livre, en lui, ne frappait pas mon imagination, je pensais que c'était un recueil d'extraits, ce qui me paraissait tout naturel car je savais qu'il s'était toujours appliqué avec zèle à ses études. Mais le contenu était tout autre. Il s'agissait en effet d'un journal, ni plus ni moins, et tenu avec beaucoup de soin ; et bien que, d'après ce que je savais de lui auparavant, un commentaire de sa vie ne paraisse pas tout à fait indiqué, je ne peux pas nier qu'après un premier coup d'oeil dans ce journal, le titre n'ait été choisi avec beaucoup de goût et de compréhension, témoignant, sur lui-même et sur la situation, d'une véritable supériorité esthétique et objective. Ce titre est en parfaite harmonie avec le contenu. Sa vie a été un essai pour réaliser la tâche de vivre poétiquement. Doué d'une capacité extrêmement développée pour découvrir ce qui est intéressant dans la vie, il a su le trouver et, l'ayant trouvé, il a toujours su reproduire ce qu'il a vécu avec une veine mi-poétique."Søren Kierkegaard.Biographie de l'auteurSören Kierkegaard naît à Copenhague le 5 mai 1813 et meurt dans cette même ville le 11 novembre 1855. Au système objectif et universel de Hegel, Kierkegaard oppose de front l'existence individuelle, la subjectivité et sa vérité, faite de douleur, d angoisse face à la liberté responsable et à la faute. Si, à la suite de Kark Jaspers notamment, il a été très souvent rapproché de Nietzsche, ce n'est pas uniquement par l'influence que l'un et l'autre ont exercée sur la situation philosophique, voire spirituelle, qui est encore la nôtre, par leur redoutable ironie dénonciatrice de la tradition et de ses principes les mieux établis (la thèse de Kierkegaard soutenue avec succès en 1841 s'intitule Du concept de l'ironie, en référence constante à Socrate). C'est aussi que l'un comme l'autre ont vécu leur philosophie, que leur philosophie est issue de leur biographie. Né d'un père déjà âgé et retiré des affaires pour se consacrer à l'étude et à l'observance de règles religieuses strictes, Kierkegaard a très tôt du christianisme une image autoritaire, sombre, dans laquelle le crime des hommes perpétré contre le Christ l'emporte sur la justice du Sauveur, la Passion sur la Résurrection. Très vite, il considère que trois voies s'ouvrent devant lui : la première est celle de la jouissance, symbolisée plus tard par Don Juan, l'insatiable ; la deuxième est celle du doute, que Faust incarnera ; la troisième, enfin, est celle du désespoir, suivie par Ahasvérus. Ces trois figures, que l'on retrouve dans Ou bien... ou bien..., ne constituent pas seulement des types historiques, mais également des types humains qui se rencontrent de nos jours encore dans la vie réelle. Elles déclinent, dans la " philosophie des stades de la vie " ou " philosophie des sphères d'existence " que développe Kierkegaard, les trois façons de vivre le premier stade : le stad
À propos de l'auteur
Kierkegaard, Soren
Sören Kierkegaard naît à Copenhague le 5 mai 1813 et meurt dans cette même ville le 11 novembre 1855. Au système objectif et universel de Hegel, Kierkegaard oppose de front l'existence individuelle, la subjectivité et sa vérité, faite de douleur, d angoisse face à la liberté responsable et à la faute. Si, à la suite de Kark Jaspers notamment, il a été très souvent rapproché de Nietzsche, ce n'est pas uniquement par l'influence que l'un et l'autre ont exercée sur la situation philosophique, voire spirituelle, qui est encore la nôtre, par leur redoutable ironie dénonciatrice de la tradition et de ses principes les mieux établis (la thèse de Kierkegaard soutenue avec succès en 1841 s'intitule Du concept de l'ironie, en référence constante à Socrate). C'est aussi que l'un comme l'autre ont vécu leur philosophie, que leur philosophie est issue de leur biographie. Né d'un père déjà âgé et retiré des affaires pour se consacrer à l'étude et à l'observance de règles religieuses strictes, Kierkegaard a très tôt du christianisme une image autoritaire, sombre, dans laquelle le crime des hommes perpétré contre le Christ l'emporte sur la justice du Sauveur, la Passion sur la Résurrection. Très vite, il considère que trois voies s'ouvrent devant lui : la première est celle de la jouissance, symbolisée plus tard par Don Juan, l'insatiable ; la deuxième est celle du doute, que Faust incarnera ; la troisième, enfin, est celle du désespoir, suivie par Ahasvérus. Ces trois figures, que l'on retrouve dans Ou bien... ou bien..., ne constituent pas seulement des types historiques, mais également des types humains qui se rencontrent de nos jours encore dans la vie réelle. Elles déclinent, dans la " philosophie des stades de la vie " ou " philosophie des sphères d'existence " que développe Kierkegaard, les trois façons de vivre le premier stade : le stad
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