Fiche technique
- Titre : Le Gardeur de troupeaux et les autres poèmes d'Alberto Caeiro - Poésies d'Alvaro de Campos
- Auteur : Pessoa,Fernando
- Langue : Français
- Format : Broché
- Nombre de pages : 288
- Genre : Romans
- Date de publication : 03-03-1987
- Édition : Gallimard
- Poids : 0.23 kg
- Dimensions : 10.67 x 1.52 x 17.53 cm
- ISBN-10 : 2070324060
- ISBN-13 : 9782070324064
Résumé
"A l'avant d'une modernité dont ce siècle à son déclin se réclame avec superbe, se dresse un homme qui fut obscur, effacé, inconnu de sa concierge, riche d'humour et rayonnant lorsque son miroir intérieur lui renvoyait son reflet futur. "Je ne suis rien", ce n'est pas une parole contrite du saint homme Job, mais un rappel de ce nada ibérique qui est au principe de l'être et à sa terminaison. Trois vers après cette affirmation du néant, survient cette antithèse éclatante : "Je porte en moi tous les rêves du monde" : un feu d'artifice cosmique. "Les poètes n'ont pas de biographie ; leur ouvre est leur biographie." Certes, Octavio Paz, la formule serait irréfutable si une oeuvre au pluriel n'impliquait des poètes multiples. Pessoa, le nôtre puisqu'il est à tous, est un nom qui dans sa langue se traduit par personne - non le nemo latin qui gomme toute identité, mais persona dans l'acception de "masque" ; en ce cas, le verbe apocalyptique qui débouche sur l'énigme, sur l'ambiguïté, sur la supercherie ludique", Armand Guibert.Quatrième de couverture"À l'avant d'une modernité dont ce siècle à son déclin se réclame avec superbe, se dresse un homme qui fut obscur, effacé, inconnu de sa concierge, riche d'humour et rayonnant lorsque son miroir intérieur lui renvoyait son reflet futur. "Je ne suis rien", ce n'est pas une parole contrite du saint homme Job, mais un rappel de ce nada ibérique qui est au principe de l'être et à sa terminaison. Trois vers après cette affirmation du néant, survient cette antithèse éclatante : "Je porte en moi tous les rêves du monde" : un feu d'artifice cosmique. "Les poètes n'ont pas de biographie ; leur oeuvre est leur biographie." Certes, Octavio Paz, la formule serait irréfutable si une oeuvre au pluriel n'impliquait des poètes multiples. Pessoa, le nôtre puisqu'il est à tous, est un nom qui dans sa langue se traduit par personne - non le nemo latin qui gomme toute identité, mais persona dans l'acception de "masque" ; en ce cas, le verbe apocalyptique qui débouche sur l'énigme, sur l'ambiguïté, sur la supercherie ludique." Armand Guibert.
Quatrième de couverture
"À l'avant d'une modernité dont ce siècle à son déclin se réclame avec superbe, se dresse un homme qui fut obscur, effacé, inconnu de sa concierge, riche d'humour et rayonnant lorsque son miroir intérieur lui renvoyait son reflet futur. "Je ne suis rien", ce n'est pas une parole contrite du saint homme Job, mais un rappel de ce nada ibérique qui est au principe de l'être et à sa terminaison. Trois vers après cette affirmation du néant, survient cette antithèse éclatante : "Je porte en moi tous les rêves du monde" : un feu d'artifice cosmique. "Les poètes n'ont pas de biographie ; leur oeuvre est leur biographie." Certes, Octavio Paz, la formule serait irréfutable si une oeuvre au pluriel n'impliquait des poètes multiples. Pessoa, le nôtre puisqu'il est à tous, est un nom qui dans sa langue se traduit par personne - non le nemo latin qui gomme toute identité, mais persona dans l'acception de "masque" ; en ce cas, le verbe apocalyptique qui débouche sur l'énigme, sur l'ambiguïté, sur la supercherie ludique." Armand Guibert.Biographie de l'auteurNé le 13 juin 1888 à Lisbonne, Fernando Pessoa passe son enfance à Durban. De retour au Portugal en 1905, il exerce divers métiers : typographe, critique littéraire, traducteur. Il fonde en 1915 la revue Orpheu. Méconnu de son vivant, il laisse une oeuvre inédite considérable, écrite sous différents pseudonymes. Il est mort à Lisbonne le 30 novembre 1935.
À propos de l'auteur
Pessoa,Fernando
Né le 13 juin 1888 à Lisbonne, Fernando Pessoa passe son enfance à Durban. De retour au Portugal en 1905, il exerce divers métiers : typographe, critique littéraire, traducteur. Il fonde en 1915 la revue Orpheu. Méconnu de son vivant, il laisse une oeuvre inédite considérable, écrite sous différents pseudonymes. Il est mort à Lisbonne le 30 novembre 1935.
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