Résumé
"Fêtes de la lumière - de la lune, à dire le vrai, plus que du soleil - et fêtes des mots sonores, des rythmes dansants, Les Orientales sont, assurément, l'oeuvre d'un "homme de fantaisie et de caprice" : c'est ainsi que la préface définit le poète. Cette préface, où, à un an de distance, on retrouve, avec plaisir, le ton fier et allègre de la Préface de Cromwell, revendique, elle aussi, la liberté dans l'art, et donc le droit à la fantaisie, au caprice et à la poésie inutile. Mais il n'est de liberté que totale et, plus profondément, c'est le droit de tout dire que Hugo réclame, ici, pour la poésie. Aucune limitation : tout relève de la poésie, nul domaine ne lui reste interdit et Hugo proclame magnifiquement : "L'espace et le temps sont au poète". Aussi bien le génie est-il un coursier qui traverse "tous les champs du possible", et le poème de Mazeppa, qui décrit sa course à travers les déserts, les monts, les mers, les comètes et les planètes, signifie, dirait-on, que la poésie du monde extérieur est destinée à s'épanouir en poésie cosmique. Hugo a voulu que cette immense ouverture ne manquât pas aux Orientales. On prendra plaisir et amusement à faire retentir les rimes et les rythmes des Orientales ; Hugo n'est-il pas, comme le disait Barrès, "le maître des mots" ? On le sait et, assurément, on s'est trop borné à ne savoir que cela. Que donc, après les éblouissements et les fanfares des Orientales, on prête l'oreille aux Feuilles d'automne, sans se laisser arrêter par leur aspect vieilli. On y percevra les "mille voix" de la poésie et la plus rare, peut-être, la musique de la vie quotidienne qui sourd de vers proches de la prose. En vérité, un regard attentif, ici, dans Les Orientales et Les Feuilles d'automne, découvrira tous les aspects et tous les pouvoirs de la poésie". Pierre AlbouyQuatrième de couverture"Fêtes de la lumière - de la lune, à dire le vrai, plus que du soleil - et fêtes des mots sonores, des rythmes dansants, Les Orientales sont, assurément, l'oeuvre d'un "homme de fantaisie et de caprice" : c'est ainsi que la préface définit le poète. Cette préface, où, à un an de distance, on retrouve, avec plaisir, le ton fier et allègre de la Préface de Cromwell, revendique, elle aussi, la liberté dans l'art, et donc le droit à la fantaisie, au caprice et à la poésie inutile. Mais il n'est de liberté que totale et, plus profondément, c'est le droit de tout dire que Hugo réclame, ici, pour la poésie. Aucune limitation : tout relève de la poésie, nul domaine ne lui reste interdit et Hugo proclame magnifiquement : "L'espace et le temps sont au poète." Aussi bien le génie est-il un coursier qui traverse "tous les champs du possible", et le poème de Mazeppa, qui décrit sa course à travers les déserts, les monts, les mers, les comètes et les planètes, signifie, dirait-on, que la poésie du monde extérieur est destinée à s'épanouir en poésie cosmique. Hugo a voulu que cette immense ouverture ne manquât pas aux Orientales. [...] On prendra plaisir et amusement à faire retentir les rimes et les rythmes des Orientales ; Hugo n'est-il pas, comme le disait Barrès, "le maître des mots" ? On le sait et, assurément, on s'est trop borné à ne savoir que cela. Que donc, après les éblouissements et les fanfares des Orientales, on prête l'oreille aux Feuilles d'automne, sans se laisser arrêter par leur aspect vieilli. On y percevra les "mille voix" de la poésie et la plus rare, peut-être, la musique de la vie quotidienne qui sourd de vers proches de la prose. [...] En vérité, un regard attentif, ici, dans Les Orientales et Les Feuilles d'automne, découvrira tous les aspects et tous les pouvoirs de la poésie." Pierre Albouy.
Quatrième de couverture
"Fêtes de la lumière - de la lune, à dire le vrai, plus que du soleil - et fêtes des mots sonores, des rythmes dansants, Les Orientales sont, assurément, l'oeuvre d'un "homme de fantaisie et de caprice" : c'est ainsi que la préface définit le poète. Cette préface, où, à un an de distance, on retrouve, avec plaisir, le ton fier et allègre de la Préface de Cromwell, revendique, elle aussi, la liberté dans l'art, et donc le droit à la fantaisie, au caprice et à la poésie inutile. Mais il n'est de liberté que totale et, plus profondément, c'est le droit de tout dire que Hugo réclame, ici, pour la poésie. Aucune limitation : tout relève de la poésie, nul domaine ne lui reste interdit et Hugo proclame magnifiquement : "L'espace et le temps sont au poète." Aussi bien le génie est-il un coursier qui traverse "tous les champs du possible", et le poème de Mazeppa, qui décrit sa course à travers les déserts, les monts, les mers, les comètes et les planètes, signifie, dirait-on, que la poésie du monde extérieur est destinée à s'épanouir en poésie cosmique. Hugo a voulu que cette immense ouverture ne manquât pas aux Orientales. [...] On prendra plaisir et amusement à faire retentir les rimes et les rythmes des Orientales ; Hugo n'est-il pas, comme le disait Barrès, "le maître des mots" ? On le sait et, assurément, on s'est trop borné à ne savoir que cela. Que donc, après les éblouissements et les fanfares des Orientales, on prête l'oreille aux Feuilles d'automne, sans se laisser arrêter par leur aspect vieilli. On y percevra les "mille voix" de la poésie et la plus rare, peut-être, la musique de la vie quotidienne qui sourd de vers proches de la prose. [...] En vérité, un regard attentif, ici, dans Les Orientales et Les Feuilles d'automne, découvrira tous les aspects et tous les pouvoirs de la poésie." Pierre Albouy.Biographie de l'auteurNé à Besançon en 1802, Victor Hugo est très vite apparu comme le chef de l'école romantique. Élu à l'Académie française en 1841, il est membre de l'Assemblée législative en 1849 et député de Paris en 1871. Quand Victor Hugo meurt, à 83 ans, il a droit à des
À propos de l'auteur
Hugo,Victor
Né à Besançon en 1802, Victor Hugo est très vite apparu comme le chef de l'école romantique. Élu à l'Académie française en 1841, il est membre de l'Assemblée législative en 1849 et député de Paris en 1871. Quand Victor Hugo meurt, à 83 ans, il a droit à des
Fiche technique
- Titre : Les Orientales - Les Feuilles d'automne
- Auteur : Hugo,Victor
- Langue : Anglais
- Format : Poche
- Nombre de pages : 384
- Genre : Poésie
- Date de publication : 03-09-1981
- Édition : Gallimard
- Poids : 0.3 kg
- Dimensions : 10.999978 x 1.999996 x 17.999964 cm
- ISBN-10 : 2070322068
- ISBN-13 : 9782070322060
Informations supplémentaires
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