Résumé
"Sans doute se rencontre-t-il encore des lecteurs qu'irritent ou que déconcertent Les Complaintes mais, pour peu que l'on soit capable de saisir les finesses d'un langage, ce que Laforgue laisse entendre pour n'avoir pas à le dire ne présente guère de difficultés d'interprétation. Si sa poésie se dégingande, ce n'est pas pour faire scandale, c'est au contraire par discrétion ; si elle bouffonne, c'est parce que le respect humain lui interdit les effusions romantiques d'un Musset et ses pleurnicheries d'enfant gâté. Laforgue est facile à déchiffrer, et je ne crois pas qu'on puisse le faire sans éprouver pour lui une sympathie de même nature que la sympathie qu'il inspira à ceux de ses contemporains qui eurent l'avantage de le fréquenter et qui, même quand ils ont eu sur maints sujets des opinions très différentes (comme Bourget et Fénéon), se sont tous accordés à lui reconnaître une rare qualité d'âme. Vers 1920, j'ai vu Edouard Dujardin, qui approchait alors de la soixantaine, abréger la conversation que j'avais avec lui sur Laforgue, parce que le souvenir de celui-ci l'emplissait d'une émotion qui lui nouait la gorge. A la même époque, Fénéon m'a dit de Laforgue : "La noblesse même, sans particule, sans adjectifs. La délicatesse en personne"" Pascal Pia.Quatrième de couverture"Sans doute se rencontre-t-il encore des lecteurs qu'irritent ou que déconcertent Les Complaintes mais, pour peu que l'on soit capable de saisir les finesses d'un langage, ce que Laforgue laisse entendre pour n'avoir pas à le dire ne présente guère de difficultés d'interprétation. Si sa poésie se dégingande, ce n'est pas pour faire scandale, c'est au contraire par discrétion ; si elle bouffonne, c'est pace que le respect humain lui interdit les effusions romantiques d'un Musset et ses pleurnicheries d'enfant gâté. Laforgue est facile à déchiffrer, et je ne crois pas qu'on puisse le faire sans éprouver pour lui une sympathie de même nature que la sympathie qu'il inspira à ceux de ses contemporains qui eurent l'avantage de le fréquenter et qui, même quand ils ont eu sur maints sujets des opinions très différentes (comme Bourget et Fénéon), se sont tous accordés à lui reconnaître une rare qualité d'âme. Vers 1920, j'ai vu Édouard Dujardin, qui approchait alors de la soixantaine, abréger la conversation que j'avais avec lui sur Laforgue, parce que le souvenir de celui-ci l'emplissait d'une émotion qui lui nouait la gorge. À la même époque, Fénéon m'a dit de Laforgue : "La noblesse même, sans particule, sans adjectifs. La délicatesse en personne."" Pascal Pia.
Quatrième de couverture
"Sans doute se rencontre-t-il encore des lecteurs qu'irritent ou que déconcertent Les Complaintes mais, pour peu que l'on soit capable de saisir les finesses d'un langage, ce que Laforgue laisse entendre pour n'avoir pas à le dire ne présente guère de difficultés d'interprétation. Si sa poésie se dégingande, ce n'est pas pour faire scandale, c'est au contraire par discrétion ; si elle bouffonne, c'est pace que le respect humain lui interdit les effusions romantiques d'un Musset et ses pleurnicheries d'enfant gâté. Laforgue est facile à déchiffrer, et je ne crois pas qu'on puisse le faire sans éprouver pour lui une sympathie de même nature que la sympathie qu'il inspira à ceux de ses contemporains qui eurent l'avantage de le fréquenter et qui, même quand ils ont eu sur maints sujets des opinions très différentes (comme Bourget et Fénéon), se sont tous accordés à lui reconnaître une rare qualité d'âme. Vers 1920, j'ai vu Édouard Dujardin, qui approchait alors de la soixantaine, abréger la conversation que j'avais avec lui sur Laforgue, parce que le souvenir de celui-ci l'emplissait d'une émotion qui lui nouait la gorge. À la même époque, Fénéon m'a dit de Laforgue : "La noblesse même, sans particule, sans adjectifs. La délicatesse en personne."" Pascal Pia.Biographie de l'auteurNé à Montevideo en 1860, Jules Laforgue passe son enfance à Tarbes et arrive en 1876 à Paris, où il rencontre Paul Bourget. Engagé comme lecteur auprès de l'Impératrice d'Allemagne, il demeure près de six ans à Berlin avant de revenir s'installer à Paris. Il y meurt de tuberculose en 1887.
À propos de l'auteur
Laforgue, J.
Né à Montevideo en 1860, Jules Laforgue passe son enfance à Tarbes et arrive en 1876 à Paris, où il rencontre Paul Bourget. Engagé comme lecteur auprès de l'Impératrice d'Allemagne, il demeure près de six ans à Berlin avant de revenir s'installer à Paris. Il y meurt de tuberculose en 1887.
Fiche technique
- Titre : Les complaintes : premiers poèmes
- Auteur : Laforgue, J.
- Langue : Français
- Format : Poche
- Nombre de pages : 448
- Genre : Poésie
- Date de publication : 08-05-1979
- Édition : Gallimard
- Poids : 0.35 kg
- Dimensions : 10.6999786 x 2.1999956000000003 x 17.999964 cm
- ISBN-10 : 2070321819
- ISBN-13 : 9782070321810
Informations supplémentaires
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