Fiche technique
- Titre : Lettres à sa fille: (1916-1953)
- Auteur : Colette
- Langue : Français
- Format : Poche
- Nombre de pages : 656
- Genre : Romans
- Date de publication : 19-01-2006
- Édition : Folio
- Poids : 0.34 kg
- Dimensions : 11.2 x 2.9 x 18 cm
- ISBN-10 : 2070320316
- ISBN-13 : 9782070320318
Résumé
Vingt ans après la mort de ma tante, Colette de Jouvenel, unique enfant de Colette et de mon grand-père Henry de Jouvenel, l'heure m'a paru venue de publier la correspondance qu'elle échangea avec sa mère. Elle me l'avait laissée avec mission de le faire " le plus tard possible ". En quelque sorte elle s'en était libérée. Il me fallut cependant une grande détermination. Les lettres ont pour moi un caractère si intime que j'en étais retenue. Colette elle-même ne s'écrie-telle pas à l'occasion de la vente d'une de ses lettres à Robert de Montesquiou-Fezensac " Une lettre est un objet sacré qu'aucune vente ne doit profaner : c'est un scandale intolérable que de disperser aux quatre vents des pensées, des impressions, connues seulement de deux personnes. " Si je me suis laissé convaincre d'ordonner les quelque six cent cinquante pièces de ce puzzle, c'est pour montrer un aspect inconnu de Colette et faire revivre la " Petite Colette ". Ce que je ne pouvais imaginer, c'est que tous les originaux seraient volés chez moi le jour même où le travail s'achevait... Puisse le cambrioleur se souvenir de la phrase ci-dessus et rendre son butin...Quatrième de couverture"Vingt ans après la mort de ma tante, Colette de Jouvenel, unique enfant de Colette et de mon grand-père Henry de Jouvenel, l'heure me paraît venue de publier la correspondance qu'elle échangea avec sa mère. Elle me la laissa avec mission de le faire "le plus tard possible". En quelque sorte elle s'en libérait. Il me fallut cependant une grande détermination. Les lettres ont pour moi un caractère si intime que j'en étais retenue. Colette elle-même ne s'écrie-t-elle pas à l'occasion de la vente d'une de ses lettres à Robert de Montesquiou-Fezensac : "Une lettre est un objet sacré qu'aucune vente ne doit profaner : c'est un scandale intolérable que de disperser aux quatre vents des pensées, des impressions, connues seulement de deux personnes." Pendant longtemps aussi, j'ai reculé devant l'ardu travail de chronologie (Colette ne datait presque jamais ses lettres) : j'ouvrais les classeurs et les refermais comme un chirurgien au-dessus d'un cas désespéré. Si je me suis laissé convaincre d'ordonner les quelques six cents cinquante pièces de ce puzzle, c'est pour montrer un aspect de Colette inconnu et faire revivre la "Petite Colette" qui repose à côté de sa mère, au cimetière du Père-Lachaise, à Paris. À mon tour, je me délivrais du poids d'un héritage exceptionnel...Ce que je ne pouvais imaginer, c'est que les originaux allaient disparaître de chez moi, au moment même où le travail s'achevait et partait pour l'imprimerie..."Anne de Jouvenel.
Quatrième de couverture
"Vingt ans après la mort de ma tante, Colette de Jouvenel, unique enfant de Colette et de mon grand-père Henry de Jouvenel, l'heure me paraît venue de publier la correspondance qu'elle échangea avec sa mère. Elle me la laissa avec mission de le faire "le plus tard possible". En quelque sorte elle s'en libérait. Il me fallut cependant une grande détermination. Les lettres ont pour moi un caractère si intime que j'en étais retenue. Colette elle-même ne s'écrie-t-elle pas à l'occasion de la vente d'une de ses lettres à Robert de Montesquiou-Fezensac : "Une lettre est un objet sacré qu'aucune vente ne doit profaner : c'est un scandale intolérable que de disperser aux quatre vents des pensées, des impressions, connues seulement de deux personnes." Pendant longtemps aussi, j'ai reculé devant l'ardu travail de chronologie (Colette ne datait presque jamais ses lettres) : j'ouvrais les classeurs et les refermais comme un chirurgien au-dessus d'un cas désespéré. Si je me suis laissé convaincre d'ordonner les quelques six cents cinquante pièces de ce puzzle, c'est pour montrer un aspect de Colette inconnu et faire revivre la "Petite Colette" qui repose à côté de sa mère, au cimetière du Père-Lachaise, à Paris. À mon tour, je me délivrais du poids d'un héritage exceptionnel...Ce que je ne pouvais imaginer, c'est que les originaux allaient disparaître de chez moi, au moment même où le travail s'achevait et partait pour l'imprimerie..."Anne de Jouvenel.Biographie de l'auteurColette naît en 1873 dans l'Yonne. Venue à Paris, elle épouse, en 1893, l'écrivain boulevardier Willy qui l'incite à écrire la série des Claudine. Séparée de son premier mari en 1906, Colette débute une carrière sur les scènes de music-hall, et écrit sous son propre nom La Retraite sentimentale, L'Ingénue libertine, Les Vrilles de la vigne, La Vagabonde, L'Envers du music-hall. Remariée avec Henri de Jouvenel, Colette devient journaliste, tout en poursuivant son oeuvre, avec, entre autres, Chéri, Gigi, Le Blé en herbe, La Naissance du jour. En 1935, après son troisième mariage avec Maurice Goudeket, Colette s'achemine peu à peu vers cette figure de " grande dame des lettres " qui sera la sienne. Immobilisée par une arthrite de la hanche, elle continue à écrire dans son appartement du Palais-Royal : L'Étoile Vesper, Le Fanal bleu. En 1945, elle entre à l'Académie Goncourt. Elle s'éteint à Paris en 1954.
À propos de l'auteur
Colette
Colette naît en 1873 dans l'Yonne. Venue à Paris, elle épouse, en 1893, l'écrivain boulevardier Willy qui l'incite à écrire la série des Claudine. Séparée de son premier mari en 1906, Colette débute une carrière sur les scènes de music-hall, et écrit sous son propre nom La Retraite sentimentale, L'Ingénue libertine, Les Vrilles de la vigne, La Vagabonde, L'Envers du music-hall. Remariée avec Henri de Jouvenel, Colette devient journaliste, tout en poursuivant son oeuvre, avec, entre autres, Chéri, Gigi, Le Blé en herbe, La Naissance du jour. En 1935, après son troisième mariage avec Maurice Goudeket, Colette s'achemine peu à peu vers cette figure de " grande dame des lettres " qui sera la sienne. Immobilisée par une arthrite de la hanche, elle continue à écrire dans son appartement du Palais-Royal : L'Étoile Vesper, Le Fanal bleu. En 1945, elle entre à l'Académie Goncourt. Elle s'éteint à Paris en 1954.
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