Fiche technique
- Titre : L'églantine et le muguet
- Auteur : Sallenave,Danièle
- Langue : Français
- Format : Paperback
- Nombre de pages : 544
- Genre : Essais littéraires
- Date de publication : 22-03-2018
- Édition : Gallimard
- Poids : 0.69 kg
- Dimensions : 22.5 x 3.6 x 15.5 cm
- ISBN-10 : 2070179893
- ISBN-13 : 9782070179893
Résumé
"Ce livre est un récit de voyage. Le voyage que j'ai fait dans ma région natale, l'Ouest conservateur et clérical de l'Anjou, pour retrouver ce qui caractérisait l'éducation républicaine que j'y ai reçue, de parents instituteurs, au milieu du siècle dernier. C'est une certaine idée de la république, forgée au XIXe siècle dans la retombée des révolutions, la contre-offensive catholique et les débuts de l'expansion coloniale. En revisitant les lieux familiers à mon enfance, en explorant leur histoire, j'ai vu renaître les personnages et les grands moments de cette république guerrière. Ses symboles, son école dressée contre le pouvoir de l'Eglise et des châteaux. Ses idéaux de justice, d'émancipation. Son combat pour le progrès. Mais aussi ses limites, et ses aveuglements. Le lourd passé de la guerre de Vendée. La contradiction entre les principes républicains et la réalité coloniale. Son universalisme abstrait. Sa défiance continuée envers "la sociale". Aujourd'hui, une frange très combative de néo-conservateurs a choisi de réveiller ces traits négatifs dans une surenchère de laïcité et de nationalisme identitaire. Faisons plutôt le pari généreux d'une république postcoloniale, consciente de ses fautes passées, ouverte aux différences. Une république sociale, placée sous le signe de l'églantine rouge, autrefois fleur du 1er mai ouvrier, chassée sous Vichy par le muguet, fleur de la Vierge Marie". Danièle Sallenave.Quatrième de couverture"Ce livre est un récit de voyage. Le voyage que j'ai fait dans ma région natale, l'Ouest conservateur et clérical de l'Anjou, pour retrouver ce qui caractérisait l'éducation républicaine que j'y ai reçue, de parents instituteurs, au milieu du siècle dernier. C'est une certaine idée de la république, forgée au XIXᵉ siècle dans la retombée des révolutions, la contre-offensive catholique et les débuts de l'expansion coloniale. En revisitant les lieux familiers à mon enfance, en explorant leur histoire, j'ai vu renaître les personnages et les grands moments de cette république guerrière. Ses symboles, son école dressée contre le pouvoir de l'Église et des châteaux. Ses idéaux de justice, d'émancipation. Son combat pour le progrès. Mais aussi ses limites, et ses aveuglements. Le lourd passé de la guerre de Vendée. La contradiction entre les principes républicains et la réalité coloniale. Son universalisme abstrait. Sa défiance continuée envers "la sociale". Aujourd'hui, une frange très combative de néo-conservateurs a choisi de réveiller ces traits négatifs dans une surenchère de laïcité et de nationalisme identitaire. Faisons plutôt le pari généreux d'une république postcoloniale, consciente de ses fautes passées, ouverte aux différences. Une république sociale, placée sous le signe de l'églantine rouge, autrefois fleur du lᵉʳ mai ouvrier, chassée sous Vichy par le muguet, fleur de la Vierge Marie." Danièle Sallenave.
Quatrième de couverture
"Ce livre est un récit de voyage. Le voyage que j'ai fait dans ma région natale, l'Ouest conservateur et clérical de l'Anjou, pour retrouver ce qui caractérisait l'éducation républicaine que j'y ai reçue, de parents instituteurs, au milieu du siècle dernier. C'est une certaine idée de la république, forgée au XIXᵉ siècle dans la retombée des révolutions, la contre-offensive catholique et les débuts de l'expansion coloniale. En revisitant les lieux familiers à mon enfance, en explorant leur histoire, j'ai vu renaître les personnages et les grands moments de cette république guerrière. Ses symboles, son école dressée contre le pouvoir de l'Église et des châteaux. Ses idéaux de justice, d'émancipation. Son combat pour le progrès. Mais aussi ses limites, et ses aveuglements. Le lourd passé de la guerre de Vendée. La contradiction entre les principes républicains et la réalité coloniale. Son universalisme abstrait. Sa défiance continuée envers "la sociale". Aujourd'hui, une frange très combative de néo-conservateurs a choisi de réveiller ces traits négatifs dans une surenchère de laïcité et de nationalisme identitaire. Faisons plutôt le pari généreux d'une république postcoloniale, consciente de ses fautes passées, ouverte aux différences. Une république sociale, placée sous le signe de l'églantine rouge, autrefois fleur du lᵉʳ mai ouvrier, chassée sous Vichy par le muguet, fleur de la Vierge Marie." Danièle Sallenave.Biographie de l'auteurDanièle Sallenave naît à Angers en 1940. Fille d'instituteurs, elle devient un écrivain renommé dans les années 80 et publie romans, pièces de théâtre et essais. Traductrice de l'italien, professeur de lettres et d'histoire du cinéma à l'université entre 1968 et 2001, elle écrit pour "Le Monde" et plusieurs revues ("Les Temps Modernes" et "Le Messager européen"). Depuis 2009, elle tient une chronique hebdomadaire sur France Culture. Danièle Sallenave jouit d'une grande reconnaissance dans le monde des lettres. Elle remporte le prix Renaudot en 1980 pour "Les Portes de Rubbio", ainsi que le Grand Prix de littérature de l'Académie française en 2005 pour l'ensemble de son oeuvre. Six ans plus tard, en avril 2011, elle est élue membre de cette institution. Elle fait également partie du jury du Prix Femina. En 2009, elle développe une réflexion sur la lecture avec "Nous, on n'aime pas lire", fruit de sa rencontre avec les élèves et les enseignants d'un collège. Depuis, elle a prolongé ce dialogue avec les enfants et les jeunes en
À propos de l'auteur
Sallenave,Danièle
Danièle Sallenave naît à Angers en 1940. Fille d'instituteurs, elle devient un écrivain renommé dans les années 80 et publie romans, pièces de théâtre et essais. Traductrice de l'italien, professeur de lettres et d'histoire du cinéma à l'université entre 1968 et 2001, elle écrit pour "Le Monde" et plusieurs revues ("Les Temps Modernes" et "Le Messager européen"). Depuis 2009, elle tient une chronique hebdomadaire sur France Culture. Danièle Sallenave jouit d'une grande reconnaissance dans le monde des lettres. Elle remporte le prix Renaudot en 1980 pour "Les Portes de Rubbio", ainsi que le Grand Prix de littérature de l'Académie française en 2005 pour l'ensemble de son oeuvre. Six ans plus tard, en avril 2011, elle est élue membre de cette institution. Elle fait également partie du jury du Prix Femina. En 2009, elle développe une réflexion sur la lecture avec "Nous, on n'aime pas lire", fruit de sa rencontre avec les élèves et les enseignants d'un collège. Depuis, elle a prolongé ce dialogue avec les enfants et les jeunes en
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