Fiche technique
- Titre : Les deux raisons de la pensée chinoise: Divination et idéographie
- Auteur : Vandermeersch,Léon
- Langue : Français
- Format : Broché
- Nombre de pages : 208
- Genre : Essais littéraires
- Date de publication : 07-05-2013
- Édition : GALLIMARD
- Poids : 0.24499730597865504 kg
- Dimensions : 14.2 x 1.7 x 22.5 cm
- ISBN-10 : 2070141322
- ISBN-13 : 9782070141326
Résumé
Selon Léon Vandermeersch, l'idéographie chinoise a été inventée, au XIIIe siècle avant notre ère, pour noter non des discours, mais des divinations. Ce système de notation d'équations divinatoires s'est transformé au cours d'un demi-millénaire en une langue graphique restée relativement indépendante de la langue parlée. Ce n'est qu'au VIIIe siècle de notre ère qu'une écriture (idéographique) de la langue parlée a été extraite de cette langue graphique. A l'appui de cette thèse, l'auteur étudie l'invention chinoise des équations divinatoires, étude jamais entreprise auparavant, la divination pratiquée au néolithique chinois ayant été abondamment décrite, mais sans être autrement étudiée. Cette étude met aussi en évidence la pénétration d'un rationalisme divinatoire au plus profond de la culture chinoise historique, marquée de "raison manticologique" au lieu de la raison théologique. Léon Vandermeersch laisse ouverte la question de savoir si, après une dramatique occidentalisation à marche forcée à partir des guerres de l'Opium, la Chine d'aujourd'hui pourrait redécouvrir la fécondité de sa propre culture, pas encore remise d'avoir subi, après le mépris des modernistes de l'entre-deux-guerres, un complet écrasement sous le totalitarisme maoïste.Quatrième de couvertureSelon Léon Vandermeersch, l'idéographie chinoise a été inventée, au XIIIᵉ siècle avant notre ère, pour noter non des discours, mais des divinations. Ce système de notation d'équations divinatoires s'est transformé au cours d'un demi-millénaire en une langue graphique restée relativement indépendante de la langue parlée. Ce n'est qu'au VIIIᵉ siècle de notre ère qu'une écriture (idéographique) de la langue parlée a été extraite de cette langue graphique. À l'appui de cette thèse, l'auteur étudie l'invention chinoise des équations divinatoires, étude jamais entreprise auparavant, la divination pratiquée au néolithique chinois ayant été abondamment décrite, mais sans être autrement étudiée. Cette étude met aussi en évidence la pénétration d'un rationalisme divinatoire au plus profond de la culture chinoise historique, marquée de "raison manticologique" au lieu de la raison théologique. Léon Vandermeersch laisse ouverte la question de savoir si, après une dramatique occidentalisation à marche forcée à partir des guerres de l'Opium, la Chine d'aujourd'hui pourrait redécouvrir la fécondité de sa propre culture, pas encore remise d'avoir subi, après le mépris des modernistes de l'entre-deux-guerres, un complet écrasement sous le totalitarisme maoïste.
Quatrième de couverture
Selon Léon Vandermeersch, l'idéographie chinoise a été inventée, au XIIIᵉ siècle avant notre ère, pour noter non des discours, mais des divinations. Ce système de notation d'équations divinatoires s'est transformé au cours d'un demi-millénaire en une langue graphique restée relativement indépendante de la langue parlée. Ce n'est qu'au VIIIᵉ siècle de notre ère qu'une écriture (idéographique) de la langue parlée a été extraite de cette langue graphique. À l'appui de cette thèse, l'auteur étudie l'invention chinoise des équations divinatoires, étude jamais entreprise auparavant, la divination pratiquée au néolithique chinois ayant été abondamment décrite, mais sans être autrement étudiée. Cette étude met aussi en évidence la pénétration d'un rationalisme divinatoire au plus profond de la culture chinoise historique, marquée de "raison manticologique" au lieu de la raison théologique. Léon Vandermeersch laisse ouverte la question de savoir si, après une dramatique occidentalisation à marche forcée à partir des guerres de l'Opium, la Chine d'aujourd'hui pourrait redécouvrir la fécondité de sa propre culture, pas encore remise d'avoir subi, après le mépris des modernistes de l'entre-deux-guerres, un complet écrasement sous le totalitarisme maoïste.Biographie de l'auteurLéon Vandermeersch a enseigné le chinois aux universités d'Aix-en-Provence et de Paris-VII, puis l'histoire du confucianisme à l'Ecole pratique des hautes études. Il a notamment publié Le Nouveau Monde sinisé (1986), réédité avec une nouvelle préface en 2004.
À propos de l'auteur
Vandermeersch,Léon
Léon Vandermeersch a enseigné le chinois aux universités d'Aix-en-Provence et de Paris-VII, puis l'histoire du confucianisme à l'Ecole pratique des hautes études. Il a notamment publié Le Nouveau Monde sinisé (1986), réédité avec une nouvelle préface en 2004.
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